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Voie dénommée par Délibération du Conseil Municipal de Rennes du 31 Décembre 1928.
La '''rue de la Bellangerais''' fut dénommée par délibération du conseil municipal de Rennes du 31 décembre 1928.


== La Bellangerais <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==
== La Bellangerais<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==


Au XIVème siècle, le manoir de la "Bellangeraie" était une ancienne propriété du chapitre et portait à cette époque le nom de "La Motte Saint-Goulven". Saint-Goulven, du nom de cet évêque solitaire du Léon qui fit un passage dans le secteur, au VIème et VIIème siècles, dont la légende disait qu'il transformait des mottes de terre en lingots d'or, dont il aurait fait ensuite trois croix et trois cloches. Il est décédé dans son ermitage de la Motte-Mérioul, à Saint-Didier et ses reliques se trouvent à la Cathédrale de Rennes.
Au XIVème siècle, le manoir de la "Bellangeraie" était une ancienne propriété du chapitre et portait à cette époque le nom de "La Motte Saint-Goulven". Saint-Goulven, du nom de cet évêque solitaire du Léon qui fit un passage dans le secteur, au VIème et VIIème siècles, dont la légende disait qu'il transformait des mottes de terre en lingots d'or, dont il aurait fait ensuite trois croix et trois cloches. Il est décédé dans son ermitage de la Motte-Mérioul, à Saint-Didier et ses reliques se trouvent à la Cathédrale de Rennes.

Version actuelle datée du 10 juillet 2017 à 13:43

La rue de la Bellangerais fut dénommée par délibération du conseil municipal de Rennes du 31 décembre 1928.

La Bellangerais[1]

Au XIVème siècle, le manoir de la "Bellangeraie" était une ancienne propriété du chapitre et portait à cette époque le nom de "La Motte Saint-Goulven". Saint-Goulven, du nom de cet évêque solitaire du Léon qui fit un passage dans le secteur, au VIème et VIIème siècles, dont la légende disait qu'il transformait des mottes de terre en lingots d'or, dont il aurait fait ensuite trois croix et trois cloches. Il est décédé dans son ermitage de la Motte-Mérioul, à Saint-Didier et ses reliques se trouvent à la Cathédrale de Rennes.

C'est vers la XIIIème ou XIVème siècle qu'une maison fut construite pour une certaine La Bérangère à La Motte Saint-Goulven.

Bérangère venant d'un prénom germanique "Beringarius", qui aurait du devenir Beranger, mais qui dans l'Ouest de la France le "r" fut transformé en "l" pour devenir "Bellanger", "Bellangère" au féminin et finir en Bellangeraie.

Ce nom fut ensuite le titre des propriétaires comme la famille Rondel qui avait le titre de Sieur de La Bellangerais. Au XVIIIème siècle, l'on retrouve un M. de la Bellangerais, Lieutenant-général de M. la Motte-Picquet.

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Note et références

  1. à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole