A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.
« Avenue Janvier » : différence entre les versions
(lien interne vers page présentant la caserne de kergus) |
|||
Ligne 37 : | Ligne 37 : | ||
== Galerie cartes postales == | == Galerie cartes postales == | ||
Il n'est pas fait ici état de la caserne Kergus ; la façade est, celle qui aurait pu être aperçue de l'avenue, au delà du square de Kergus, n'existe pas en carte postale. Voir caserne Kergus, [[Rue Saint-Thomas]][[Fichier:W886.jpg|left|thumb|420x420px|Avenue Jean Janvier. ''Carte postale '''Edition La Cigogne 5, rue du Pré-Botté, Rennes''', voyagé 1941. Coll. YRG'']] | Il n'est pas fait ici état de la caserne Kergus ; la façade est, celle qui aurait pu être aperçue de l'avenue, au delà du square de Kergus, n'existe pas en carte postale. Voir caserne Kergus, [[Rue Saint-Thomas]][[Fichier:W886.jpg|left|thumb|420x420px|Avenue Jean Janvier. ''Carte postale '''Edition La Cigogne 5, rue du Pré-Botté, Rennes''', voyagé 1941. Coll. YRG'']] | ||
[[Fichier:W887.jpg|left|thumb|420x420px|La Manutention miltaire. E. Mary- Rousselière 1225. ''Coll. YRG et AmR 44Z1918. Etablissement militaire, à l'angle de l'avenue Janvier et de la rue Saint-Hélier, différent du Conseil de guerre et de la [[Prison militaire]] situés dans l'angle des rues Saint-Hélier et Duhamel | [[Fichier:W887.jpg|left|thumb|420x420px|La Manutention miltaire. E. Mary- Rousselière 1225. ''Coll. YRG et AmR 44Z1918. Etablissement militaire, à l'angle de l'avenue Janvier et de la rue Saint-Hélier, différent du Conseil de guerre et de la [[Prison militaire]] situés dans l'angle des rues Saint-Hélier et Duhamel. Il existait de nombreuses manutentions militaires dans les villes de garnison : c'était le lieu où l'on fabriquait le pain pour la troupe.'' ]] | ||
<gallery perrow="5" widths="185"> | <gallery perrow="5" widths="185"> | ||
avenue gare1.jpg|L'Avenue de la Gare. ''Mary-Rousselière 1076, voyagé 1903. Coll. YRG et AmR 44Z1596'' | avenue gare1.jpg|L'Avenue de la Gare. ''Mary-Rousselière 1076, voyagé 1903. Coll. YRG et AmR 44Z1596'' |
Version du 28 mai 2017 à 16:31
L'avenue de la gare qui conduit du jardin Saint-Georges à la gare de Rennes fut percée en 1856/1857 et était encore en travaux lors de l'arrivée du chemin de fer à Rennes en avril 1857.
En 1858, lors du voyage de l'empereur Napoléon III et de l'impératrice, qui quittèrent la Bretagne en prenant le train, on donna à cette voie le nom d'avenue Napoléon III, dénomination très vite désuète. Le nom d'avenue Janvier lui fut donné par délibération du conseil municipal du 19 décembre 1923 en l'honneur de Jean Janvier, maire de Rennes (1859-1923). Au n° 14, l'hôtel des Nétumières est d'une qualité architecturale exceptionnelle à Rennes, malgré les aménagements ultérieurs qui perturbent la lecture de cet édifice original dans l'organisation des parties constituantes : le fond de scène du jardin, en fait réduit à une simple cour arrière, le porche monumental et le vestibule avec escalier d'honneur qui montre la capacité d'invention de l'architecte qui choisit une formule différente mais tout aussi prestigieuse que celle de l'hôtel Léofanti. L'édifice est représentatif de la formule mise au point par Martenot dans la conception des hôtels urbains, dont les puissants volumes dialoguent avec l'espace public de la rue. Ici cependant, contrairement à l'hôtel Léofanti (1875) ou à l'hôtel Léon des Ormeaux(1880), l'implantation en milieu de parcelle avec un recul significatif derrière une grille à claire voie et un rez-de-chaussée surélevé, joue sur l'ambiguïté de ce qu'on montre et qui reste pourtant hors d'atteinte.
Bordant la voie on trouvait jusqu'en 1944, la prison militaire, au coin de la rue Saint-Hélier et de la rue Duhamel et la caserne Kergus, ancien hôtel des Gentilshommes réalisé par l'abbé Kergus, entre le boulevard de la Liberté et la rue Saint-Thomas, bel édifice dont la façade donnait sur l'avenue,[1] transformé en caserne après la Révolution, puis occupé par divers bureaux militaires (État-major, intendance, service de Santé, de la Place, anciens combattants)[2]. Ces deux édifices furent détruits lors des bombardements de 1944, ainsi d'ailleurs que les trois quarts des immeubles bordant l'avenue. Le grand lycée avec sa chapelle, endommagé, a été restauré. Subsiste au n°3 l'immeuble Tomine à huit niveaux, conçu par l'architecte Yves Lemoine et au n°7 un immeuble à six niveaux construit en 1931 par Jean Poirier, qui présente une façade entièrement décorée de mosaïques gris et or avec deux larges frises à fond bleu, œuvre d'Isidore Odorico.
Cette avenue donne aux voyageurs sortant de la gare une perspective fort avenante sur la capitale de la Bretagne avec, en fond d'écran, les arcades du Palais Saint-Georges.
Notes et réferences
- ↑ Square de Kergus
- ↑ Rennes capitale de la Bretagne, par Ad. Orain. Ed. L. Bahon-Rault - 1925
Lien interne
Rennes d'histoire et de souvenirs quatrain 53
Sur la carte
Galerie cartes postales
Il n'est pas fait ici état de la caserne Kergus ; la façade est, celle qui aurait pu être aperçue de l'avenue, au delà du square de Kergus, n'existe pas en carte postale. Voir caserne Kergus, Rue Saint-Thomas
La même pharmacie, à quelques années d'écart :
Toutes les cartes de la Collection YRG avec l'Index cartes postales et le mot clé YRG dans le moteur de recherche de WikiRennes