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Version du 29 novembre 2016 à 17:59
La rue Jean Macé est une voix axée ouest-est située entre la rue Jean Guéhenno et le boulevard de Sévigné et débouchant à l'est sur la rue George Sand. Elle est bordée d'établissements d'enseignement : au sud le lycée éponyme, antérieurement École primaire supérieure de jeunes filles, qui fut installée dans les bâtiments du premier collège Saint-Vincent fondé par Mgr Godefroy Brossays Saint-Marc, hôpital militaire pendant les deux guerres[1][2] et au nord la faculté de Droit implantée en 1960 et l'Institut de gestion de Rennes (I.G.R.) installé dans les bâtiments de l'orphelinat Jean Macé, ceux-ci faisant initialement partie de l'Institution Saint-Vincent.
La dénomination de cette rue est adéquate à la personnalité qu'elle honore :
Jean Macé
enseignant et journaliste
(22 août 1815, Paris - 13 décembre 1894, Monthiers, Aisne)
Fils d’ouvriers, Jean Macé a reçu une grande éducation au collège Stanislas de Paris et travaille entre autres pour le journal La République. Il quitte la capitale après le coup d’État du 2 décembre 1851 de Louis-Napoléon Bonaparte. Enseignant, il écrit pour les enfants des ouvrages de vulgarisation scientifique comme L’Histoire d’une bouchée de pain et Lettres à une petite fille sur nos organes et nos fonctions, publié en 1861, qui connaît un grand succès.
Il œuvre pour l’instruction des masses en fondant Le Magasin d'éducation et de récréation en 1864 avec l'éditeur Pierre-Jules Hetzel, la Grammaire de Mlle Lili en 1878, et en créant la Ligue de l'enseignement en 1866 qui se bat pour l’instauration d’une école gratuite, obligatoire et laïque. Il est élu sénateur inamovible en 1883. Jean Macé était franc-maçon.
De nombreuses rues et bâtiments scolaires portent son nom.