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Le nom de cette voie se réfère à [[Vern-sur-Seiche]], auquel elle conduit à 9 km au Sud-Est de Rennes. | |||
Ancienne route royale, puis impériale de Rennes à Angers, puis route nationale n°163, la rue de Vern prolonge le faubourg Saint-Hélier. Son tracé fut rectifié dans la traversée de la ville et du faubourg au milieu du 19e siècle (arrêtés de 1850 et de 1853). Entre 1929 et 1930, l'entrepreneur Renou est chargé de la construction des trottoirs et des caniveaux entre la ''croix Saint-Hélier'' et le ''Haut-Bignon''. La voie fut élargie en 1976. | Ancienne route royale, puis impériale de Rennes à Angers, puis route nationale n°163, la rue de Vern prolonge le ''faubourg Saint-Hélier''. Son tracé fut rectifié dans la traversée de la ville et du faubourg au milieu du 19e siècle (arrêtés de 1850 et de 1853). Entre 1929 et 1930, l'entrepreneur Renou est chargé de la construction des trottoirs et des caniveaux entre la ''croix Saint-Hélier'' et le ''Haut-Bignon''. La voie fut élargie en 1976. | ||
Parmi des maisons d'architectures diverses, dont deux de style balnéaire, on | Parmi des maisons d'architectures diverses, dont deux de style balnéaire, on voit, au n°49 faisant l'angle avec la [[rue Michel Colomb]], un bel immeuble de rapport à quatre niveaux de la fin des années trente, avec des touches art déco, œuvre de l'architecte de la ville [[Yves Lemoine]]. Le toit en terrasse reçut pendant la seconde guerre mondiale un poste de DCA allemand. | ||
== Origine de ''Vern'' == | |||
Verne est le nom d'un arbre que l'on retrouve sur le bord des rivières et dans les lieux marécageux. Ce qui sert à consolider les berges. Le verne ou plutôt l'"Alnus Glutinosa" est plus connu sous le nom d' | Verne est le nom d'un arbre que l'on retrouve sur le bord des rivières et dans les lieux marécageux. Ce qui sert à consolider les berges. Le verne ou plutôt l'"Alnus Glutinosa" est plus connu sous le nom d'Aulne. | ||
Il existe une autre explication, Vern viendrait du celtique "Guern" qui veut dire "Marais". Les deux explications font allusion à un lieu humide car sur cette commune existaient autrefois des marais maintenant asséchés. | Il existe une autre explication, Vern viendrait du celtique "Guern" qui veut dire "Marais". Les deux explications font allusion à un lieu humide car sur cette commune existaient autrefois des marais maintenant asséchés. | ||
En 1920, comme il existe plusieurs "Vern" en France, la Chambre de Commerce de Paris demanda au Conseil municipal de Vern d'ajouter "sur-Seiche" au nom de la commune, pour pouvoir la différencier. Au 12e siècle, cette rivière était appelée Sach, puis Seice et enfin Seiche. Sach vient du germanique qui signifie "pierres acérées" et voudrait dire que le fond de la rivière est couvert de cailloux tranchants | En 1920, comme il existe plusieurs "Vern" en France, la Chambre de Commerce de Paris demanda au Conseil municipal de Vern d'ajouter "sur-Seiche" au nom de la commune, pour pouvoir la différencier. Au 12e siècle, cette rivière était appelée Sach, puis Seice et enfin Seiche. Sach vient du germanique qui signifie "pierres acérées" et voudrait dire que le fond de la rivière est couvert de cailloux tranchants<ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>. | ||
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Version du 17 novembre 2015 à 14:20
La rue de Vern voie, axée nord-ouest - sud, longue de 2,4 km, relie la rue Saint-Hélier à la rocade sud. Elle fut dénommée par délibération du Conseil municipal de Rennes du 24 juillet 1923.
Le nom de cette voie se réfère à Vern-sur-Seiche, auquel elle conduit à 9 km au Sud-Est de Rennes.
Ancienne route royale, puis impériale de Rennes à Angers, puis route nationale n°163, la rue de Vern prolonge le faubourg Saint-Hélier. Son tracé fut rectifié dans la traversée de la ville et du faubourg au milieu du 19e siècle (arrêtés de 1850 et de 1853). Entre 1929 et 1930, l'entrepreneur Renou est chargé de la construction des trottoirs et des caniveaux entre la croix Saint-Hélier et le Haut-Bignon. La voie fut élargie en 1976.
Parmi des maisons d'architectures diverses, dont deux de style balnéaire, on voit, au n°49 faisant l'angle avec la rue Michel Colomb, un bel immeuble de rapport à quatre niveaux de la fin des années trente, avec des touches art déco, œuvre de l'architecte de la ville Yves Lemoine. Le toit en terrasse reçut pendant la seconde guerre mondiale un poste de DCA allemand.
Origine de Vern
Verne est le nom d'un arbre que l'on retrouve sur le bord des rivières et dans les lieux marécageux. Ce qui sert à consolider les berges. Le verne ou plutôt l'"Alnus Glutinosa" est plus connu sous le nom d'Aulne.
Il existe une autre explication, Vern viendrait du celtique "Guern" qui veut dire "Marais". Les deux explications font allusion à un lieu humide car sur cette commune existaient autrefois des marais maintenant asséchés.
En 1920, comme il existe plusieurs "Vern" en France, la Chambre de Commerce de Paris demanda au Conseil municipal de Vern d'ajouter "sur-Seiche" au nom de la commune, pour pouvoir la différencier. Au 12e siècle, cette rivière était appelée Sach, puis Seice et enfin Seiche. Sach vient du germanique qui signifie "pierres acérées" et voudrait dire que le fond de la rivière est couvert de cailloux tranchants[1].
Sur la carte
Note et références
- ↑ à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole