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Sous la IVe République, il est de nombreuses fois ministre : de la justice notamment, de l'information, des forces armées, de la France d'Outre-mer et est deux fois vice-président du Conseil ( dans les gouvernements Ramadier puis Laniel). Membre du Comité consultatif constitutionnel en 1958, il critique la politique de Charles de Gaulle et soutient la candidature de Gaston Defferre. En septembre 1976, il est nommé juge à la Cour européenne des droits de l'homme. | Sous la IVe République, il est de nombreuses fois ministre : de la justice notamment, de l'information, des forces armées, de la France d'Outre-mer et est deux fois vice-président du Conseil (dans les gouvernements Ramadier puis Laniel). Membre du Comité consultatif constitutionnel en 1958, il critique la politique de Charles de Gaulle et soutient la candidature de Gaston Defferre. En septembre 1976, il est nommé juge à la Cour européenne des droits de l'homme. | ||
Il était commandeur de la Légion d'honneur, compagnon de la Libération, décoré de la Croix de guerre 1939-1945 | Il était commandeur de la Légion d'honneur, compagnon de la Libération, décoré de la Croix de guerre 1939-1945. | ||
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Version du 13 novembre 2015 à 10:51
La rue Pierre-Henri Teitgen est une voie nord-sud reliant l'avenue des Français Libres au boulevard Solférino, percée au début du 21e siècle. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 4 octobre 1999.
Elle rappelle :
Pierre-Henri Teitgen
Juriste, professeur et homme politique
(29 mai 1908, Rennes - 6 avril 1997, Paris)
Prisonnier de guerre en 1940, il joua un rôle important dans la Résistance ; il fait ensuite partie des organisateurs de l'épuration. A la Libération, il est garde des Sceaux. Député MRP d'Ille-et-Vilaine de 1945 à 1958, il présida le Mouvement républicain populaire (de tendance démocrate-chrétienne) de 1952 à 1956. Il est conseiller général de Fougères nord de 1951 à 1958.
Sous la IVe République, il est de nombreuses fois ministre : de la justice notamment, de l'information, des forces armées, de la France d'Outre-mer et est deux fois vice-président du Conseil (dans les gouvernements Ramadier puis Laniel). Membre du Comité consultatif constitutionnel en 1958, il critique la politique de Charles de Gaulle et soutient la candidature de Gaston Defferre. En septembre 1976, il est nommé juge à la Cour européenne des droits de l'homme.
Il était commandeur de la Légion d'honneur, compagnon de la Libération, décoré de la Croix de guerre 1939-1945.