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(15 janvier 1861, Marseille - 18 octobre 1940, Brest) | |||
Prédécesseur du mouvement surréaliste, il est aujourd'hui un poète oublié. Pourtant il a été reconnu parmi les siens. André Breton lui a dédié son « Clair de terre » et Vercors « le Silence de la mer ». | |||
{{w|Paul-Pierre Roux}} est né le 15 janvier 1861 à Saint-Henri, par la suite devenu un quartier de Marseille. Il va à Paris pour y étudier le droit, et un jour il signe un texte : ''Saint-Pol Roux le Magnifique''. Saint-Pol Roux était né. | |||
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[[File:Manoir Saint-Pol-Roux.JPG|300px|right|thumb|Reprographie du Manoir de Saint-Pol Roux à Camaret]] | [[File:Manoir Saint-Pol-Roux.JPG|300px|right|thumb|Reprographie du Manoir de Saint-Pol Roux à Camaret]] | ||
En 1898, à cause de difficultés financières, il quitte Paris et s'installe avec sa famille à Roscanvel, près du Camaret. En 1903, il achète une maison de pêcheurs sur la route de la Pointe de Pen Hir. | |||
En 1898, à cause de difficultés financières il quitte Paris et s'installe avec sa famille à Roscanvel, près du Camaret. En 1903 il achète une maison de pêcheurs sur la route de la Pointe de Pen Hir. | |||
Il écrit, il publie beaucoup. Il aménage la maison en manoir à huit tourelles. Il reçoit beaucoup. Antoine, Max Jacob, André Breton, Céline et même, en 1932, le sous-préfet de Chateaulin : Jean Moulin. | Il écrit, il publie beaucoup. Il aménage la maison en manoir à huit tourelles. Il reçoit beaucoup. Antoine, Max Jacob, André Breton, Céline et même, en 1932, le sous-préfet de Chateaulin : Jean Moulin. | ||
Vient la guerre. Dans la nuit du 23 au 24 juin 1940, un soldat allemand, ivre, fait irruption dans la maison et viole sa fille Divine. Quand Saint-Pol Roux rentre de l'hôpital de Brest, où sa fille est soignée, il trouve le manoir pillé, ses écrits déchirés et dispersés. Il ne se remettra pas de ces malheurs et meurt le 18 octobre à Brest. | |||
Vient la guerre. Dans la nuit du 23 au 24 | |||
Il est porté en terre par ses copains, les marins de Camaret, pour qui il voulait écrire d'autres poèmes, plus accessibles. Il parle de « la nécessité pour la poésie d'être de moins en moins hermétique, de plus en plus populaire ». | Il est porté en terre par ses copains, les marins de Camaret, pour qui il voulait écrire d'autres poèmes, plus accessibles. Il parle de « la nécessité pour la poésie d'être de moins en moins hermétique, de plus en plus populaire ». | ||
Divine a fait un travail énorme pour rassembler ce qui pouvait être de | Divine a fait un travail énorme pour rassembler ce qui pouvait être de l’œuvre de son père. | ||
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Document ''Quartier Alphonse Guérin, histoire du quartier, des noms de rues, des établissements scolaires et l'Histoire'' par M. Besselas, habitant du quartier Alphonse Guérin. | |||
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Version actuelle datée du 5 novembre 2015 à 11:45
La rue Saint-Pol Roux se situe dans le quartier Alphonse Guérin. Parallèle à la rue Bertrand Robidou, elle joint la rue Alphonse Guérin à la rue Henri Delaborde. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 13 avril 1953.
Elle rend hommage à :
Saint-Pol Roux
(15 janvier 1861, Marseille - 18 octobre 1940, Brest)
Prédécesseur du mouvement surréaliste, il est aujourd'hui un poète oublié. Pourtant il a été reconnu parmi les siens. André Breton lui a dédié son « Clair de terre » et Vercors « le Silence de la mer ».
Paul-Pierre Roux 
est né le 15 janvier 1861 à Saint-Henri, par la suite devenu un quartier de Marseille. Il va à Paris pour y étudier le droit, et un jour il signe un texte : Saint-Pol Roux le Magnifique. Saint-Pol Roux était né.
En 1898, à cause de difficultés financières, il quitte Paris et s'installe avec sa famille à Roscanvel, près du Camaret. En 1903, il achète une maison de pêcheurs sur la route de la Pointe de Pen Hir.
Il écrit, il publie beaucoup. Il aménage la maison en manoir à huit tourelles. Il reçoit beaucoup. Antoine, Max Jacob, André Breton, Céline et même, en 1932, le sous-préfet de Chateaulin : Jean Moulin.
Vient la guerre. Dans la nuit du 23 au 24 juin 1940, un soldat allemand, ivre, fait irruption dans la maison et viole sa fille Divine. Quand Saint-Pol Roux rentre de l'hôpital de Brest, où sa fille est soignée, il trouve le manoir pillé, ses écrits déchirés et dispersés. Il ne se remettra pas de ces malheurs et meurt le 18 octobre à Brest.
Il est porté en terre par ses copains, les marins de Camaret, pour qui il voulait écrire d'autres poèmes, plus accessibles. Il parle de « la nécessité pour la poésie d'être de moins en moins hermétique, de plus en plus populaire ».
Divine a fait un travail énorme pour rassembler ce qui pouvait être de l’œuvre de son père.
Sur la carte
Références
Document Quartier Alphonse Guérin, histoire du quartier, des noms de rues, des établissements scolaires et l'Histoire par M. Besselas, habitant du quartier Alphonse Guérin.
