Bannière liberation Rennes 2.jpg

A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.

« Allée Professeur Emile Morice » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
mAucun résumé des modifications
mAucun résumé des modifications
Ligne 7 : Ligne 7 :
Artisan de l'amitié franco-allemande.
Artisan de l'amitié franco-allemande.


Émile Morice (1909-1979), était professeur d'allemand au lycée Chateaubriand de Rennes. Pendant la guerre il assuma un rôle délicat d'interprète entre les autorités allemandes et françaises, le recteur d'Académie l'ayant pris pour interprète et pour conseiller pendant la durée de l'occupation allemande. Henri Fréville le qualifia de germaniste de grande valeur et de patriote averti <ref> ''La Presse bretonne dans la tourmente-1940-1946'', par[[ Henri Fréville]]. Plon - 1979</ref>. [[René Patay]] qui vient d'être nommé maire par le préfet Bouche-Leclerq, est amené à accompagner celui-ci pour une visite officielle au chef de la Gestapo auquel il demande que les personnalités internées au [[camp Margueritte]] soient relâchées ; il obtient en partie satisfaction, grâce aussi à l'influence de M. Morice, souligne-t-il<ref> ''Mémoires d'un Français moyen'' , par René Patay - 1974</ref>. Celui-ci, profitant du départ du SD pour Angers, obtint, le Ier août, que les derniers otages soient immédiatement libérés.
Émile Morice (1909-1979), était professeur d'allemand au lycée Chateaubriand de Rennes. Pendant la guerre il assuma un rôle délicat d'interprète entre les autorités allemandes et françaises, le recteur d'Académie l'ayant pris pour interprète et pour conseiller pendant la durée de l'occupation allemande. [[Henri Fréville]] le qualifia de germaniste de grande valeur et de patriote averti <ref> ''La Presse bretonne dans la tourmente-1940-1946'', par[[ Henri Fréville]]. Plon - 1979</ref>. [[René Patay]] qui vient d'être nommé maire par le préfet Bouche-Leclerq, est amené à accompagner celui-ci pour une visite officielle au chef de la Gestapo auquel il demande que les personnalités internées au [[camp Margueritte]] soient relâchées ; il obtient en partie satisfaction, grâce aussi à l'influence de M. Morice, souligne-t-il<ref> ''Mémoires d'un Français moyen'' , par René Patay - 1974</ref>. Celui-ci, profitant du départ du SD pour Angers, obtint, le Ier août, que les derniers otages soient immédiatement libérés<ref> ''Souvenirs d'Otages : Rennes 7 juin - Ier août 1944'' ,par Yves Rannou, Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine. t. CXVIII - 2014</ref>.
<ref> ''Souvenirs d'Otages : Rennes 7 juin - Ier août 1944'' ,par Yves Rannou, Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine. t. CXVIII - 2014</ref>


Émile Morice fut l'un des fondateurs du Centre d'échange franco-allemand de Rennes, en 1975.
Émile Morice fut l'un des fondateurs du Centre d'échange franco-allemand de Rennes, en 1975.
Ligne 18 : Ligne 17 :
<references/>
<references/>


[[Catégorie:Voie de Rennes|Morice]][[Catégorie:Quartier 5 : Maurepas – Bellangerais]][[Catégorie:Voie citant la fonction de la personne honorée|Professeur]]
[[Catégorie:Voie de Rennes|Morice]][[Catégorie:Quartier 5 : Maurepas – Bellangerais]][[Catégorie:Voie citant la fonction de la personne honorée|Professeur]][[Catégorie:Allée de Rennes|Morice]]

Version du 30 octobre 2015 à 16:41

L' allée Professeur Emile Morice se situe dans le quartier 5 : Maurepas - Bellangerais et prend son origine sur la rue du Houx entre l'avenue Général George S. Patton et la coulée verte. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 31 mars 1980[1].

Elle rend hommage au :

Professeur Émile Morice

Artisan de l'amitié franco-allemande.

Émile Morice (1909-1979), était professeur d'allemand au lycée Chateaubriand de Rennes. Pendant la guerre il assuma un rôle délicat d'interprète entre les autorités allemandes et françaises, le recteur d'Académie l'ayant pris pour interprète et pour conseiller pendant la durée de l'occupation allemande. Henri Fréville le qualifia de germaniste de grande valeur et de patriote averti [2]. René Patay qui vient d'être nommé maire par le préfet Bouche-Leclerq, est amené à accompagner celui-ci pour une visite officielle au chef de la Gestapo auquel il demande que les personnalités internées au camp Margueritte soient relâchées ; il obtient en partie satisfaction, grâce aussi à l'influence de M. Morice, souligne-t-il[3]. Celui-ci, profitant du départ du SD pour Angers, obtint, le Ier août, que les derniers otages soient immédiatement libérés[4].

Émile Morice fut l'un des fondateurs du Centre d'échange franco-allemand de Rennes, en 1975.

Sur la carte

Chargement de la carte...

Note et références

  1. Délibérations municipales, Archives de Rennes
  2. La Presse bretonne dans la tourmente-1940-1946, parHenri Fréville. Plon - 1979
  3. Mémoires d'un Français moyen , par René Patay - 1974
  4. Souvenirs d'Otages : Rennes 7 juin - Ier août 1944 ,par Yves Rannou, Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine. t. CXVIII - 2014