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Cette dénomination a été donnée le 11 décembre 1931 par le Conseil municipal<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>, rappelle : | |||
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Joseph Le Brix, lieutenant de vaisseau, se tourne vers l'aviation. Avec Dieudonné Costes, il réussit, sur un Breguet 19 baptisé ''Nungesser et Coli'' | Joseph Le Brix, lieutenant de vaisseau, se tourne vers l'aviation. Avec Dieudonné Costes, il réussit, sur un Breguet 19 baptisé ''Nungesser et Coli'' (du nom des aviateurs français disparus dans l'Atlantique nord à bord de l'''Oiseau blanc''), la traversée de l’Atlantique sud entre Saint-Louis du Sénégal et Natal au Brésil où ils arrivent le 15 octobre 1927. | ||
[[File:Dieudonn%C3%A9_Costes,_Joseph_Le_Brix,_1928.jpg|150px|right|thumb|En 1928,Costes, à gauche, Le Brix, à droite]] | [[File:Dieudonn%C3%A9_Costes,_Joseph_Le_Brix,_1928.jpg|150px|right|thumb|En 1928,Costes, à gauche, Le Brix, à droite]] | ||
En 1931, avec René Mesmin | En 1931, avec René Mesmin et le chef pilote Marcel Doret, il forme l'équipage du Dewoitine D.33 ''Trait d'Union'' et, après avoir battu le record de distance en circuit fermé (10 000 km), ils tentent le raid Paris-Tokyo pour battre le record de trajet. Lors d'un second essai le moteur cale, Mesmin et Le Brix périssent dans l'écrasement et l'incendie de l'appareil. | ||
Des funérailles nationales ont lieu à Notre-Dame de Paris. Joseph Le Brix repose à Baden. | Des funérailles nationales ont lieu à Notre-Dame de Paris. Joseph Le Brix repose à Baden. | ||
L'[[aéroport de Rennes - Saint-Jacques]], ouvert en 1933 reçoit le nom de l'aviateur. | |||
Il existe à Baden, sa ville natale, une école à son nom, un musée consacré à son histoire. | |||
Outre Baden et Rennes, des villes, notamment Bourges, Marseille, Toulouse et Tours, ont donné son nom à une rue. | |||
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Version actuelle datée du 28 septembre 2015 à 15:42
La rue Le Brix, axée ouest-est, parallèle au sud du boulevard Georges Clémenceau, relie la rue Le Guen de Kérangal à la rue Louis et René Moine jusqu'à laquelle elle fut prolongée en 1951.
Cette dénomination a été donnée le 11 décembre 1931 par le Conseil municipal[1], rappelle :
Joseph Le Brix
Aviateur
(22 février 1899, Baden, Morbihan - 12 septembre 1931, Oufa dans l'Oural, Russie)
Joseph Le Brix, lieutenant de vaisseau, se tourne vers l'aviation. Avec Dieudonné Costes, il réussit, sur un Breguet 19 baptisé Nungesser et Coli (du nom des aviateurs français disparus dans l'Atlantique nord à bord de l'Oiseau blanc), la traversée de l’Atlantique sud entre Saint-Louis du Sénégal et Natal au Brésil où ils arrivent le 15 octobre 1927.
En 1931, avec René Mesmin et le chef pilote Marcel Doret, il forme l'équipage du Dewoitine D.33 Trait d'Union et, après avoir battu le record de distance en circuit fermé (10 000 km), ils tentent le raid Paris-Tokyo pour battre le record de trajet. Lors d'un second essai le moteur cale, Mesmin et Le Brix périssent dans l'écrasement et l'incendie de l'appareil. Des funérailles nationales ont lieu à Notre-Dame de Paris. Joseph Le Brix repose à Baden.
L'aéroport de Rennes - Saint-Jacques, ouvert en 1933 reçoit le nom de l'aviateur. Il existe à Baden, sa ville natale, une école à son nom, un musée consacré à son histoire. Outre Baden et Rennes, des villes, notamment Bourges, Marseille, Toulouse et Tours, ont donné son nom à une rue.
Sur la carte
Note et références
- ↑ Délibérations municipales, Archives de Rennes