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L'histoire de l'avenue du Languedoc est un peu mouvementée. | L'histoire de l'avenue du Languedoc est un peu mouvementée. | ||
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Tout a commencé à changer avec la création du rond-point Anjou/route de Saint-Brieuc | Tout a commencé à changer avec la création, en 2002, du rond-point Anjou/route de Saint-Brieuc qui a absorbé une bonne partie du trafic utilisant auparavant l'avenue. La Ville a alors décidé le déclassement de la seconde partie de l'avenue et a choisi de céder cet espace à la Foncière Logement pour un euro symbolique (malgré les réserves des Domaines) (délibérations du Conseil Municipal du 11 septembre 2006 et du…) ainsi qu'à [[Archipel Habitat]] (au prix du marché). Archipel Habitat a ainsi pu construire une Cité Universitaire de 200 chambres, venant partiellement en remplacement de la Cité du [[square de Normandie]], vouée à la "déconstruction" (désormais effective) ; la nouvelle Cité a été mise en service à la rentrée 2010. En continuité avec la Cité sont prévus deux petits immeubles comportant en tout 38 logements (moitié en locatif, moitié en accession) ; les travaux ont commencé au printemps 2011, les logements ont pu être occupés au printemps 2013. | ||
La Foncière Logement, de son côté, relayée par la Coopérative HLM Coin de Terre et Foyer de Cholet, elle-même relayée par le groupe nantais Gambetta, portait un projet de 52 logements dits "intermédiaires" conçu selon le procédé de l'ossature bois ; l'opposition des riverains s'est traduite par la création de l'Association Berry-Languedoc-Croix Rouge. Les travaux ont débuté en janvier 2010 ; ils se sont arrêtés en janvier 2011, suite à des déboires liés au procédé retenu. Le groupe Gambetta, pour le maître d'ouvrage, a décidé de reprendre le chantier en septembre, mais désormais en ossature béton, c'est-à-dire après déconstruction des parties bois déjà réalisées. Cependant une procédure de contentieux semble avoir bloqué ce projet et le chantier reste gelé quatre bonnes années. Car si un nouveau permis de démolition-construction est accordé par la Ville en mai 2014, il faut attendre la mi-février 2015 pour que la déconstruction intervienne. | La Foncière Logement, de son côté, relayée par la Coopérative HLM Coin de Terre et Foyer de Cholet, elle-même relayée par le groupe nantais Gambetta, portait un projet de 52 logements dits "intermédiaires" conçu selon le procédé de l'ossature bois ; l'opposition des riverains s'est traduite par la création de l'Association Berry-Languedoc-Croix Rouge. Les travaux ont débuté en janvier 2010 ; ils se sont arrêtés en janvier 2011, suite à des déboires liés au procédé retenu. Le groupe Gambetta, pour le maître d'ouvrage, a décidé de reprendre le chantier en septembre, mais désormais en ossature béton, c'est-à-dire après déconstruction des parties bois déjà réalisées. Cependant une procédure de contentieux semble avoir bloqué ce projet et le chantier reste gelé quatre bonnes années. Car si un nouveau permis de démolition-construction est accordé par la Ville en mai 2014, il faut attendre la mi-février 2015 pour que la déconstruction intervienne. | ||
A noter que l'ex-contre-allée est conservée comme voie publique et s'est vue attribuer l'appellation de [[ | A noter que l'ex-contre-allée est conservée comme voie publique et s'est vue attribuer l'appellation de [[rue Joseph Martray]]. | ||
L'appellation [[avenue du Languedoc]] ne concerne donc à présent que l'ancienne première partie, toujours à sens unique, entre l'[[avenue Gaston | L'appellation [[avenue du Languedoc]] ne concerne donc à présent que l'ancienne première partie, toujours à sens unique, entre l'[[avenue Gaston Berger]] et l'[[avenue Sir Winston Churchill]]. | ||
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Version du 28 septembre 2015 à 14:12
L'avenue du Languedoc est située dans le quartier 10 : Villejean - Beauregard entre l'avenue Gaston Berger et l'avenue Sir Winston Churchill.(Ne pas confondre avec la petite rue Gilles Languedoc située près de l'extrémité nord du boulevard de Verdun)
L'histoire de l'avenue du Languedoc est un peu mouvementée.
A l'origine de la ZUP de Villejean, dans les années 60, la voie s'étend de l'extrémité Sud de l'avenue Gaston Berger à l'extrémité Sud du boulevard d'Anjou, car l'actuel rond-point avec la rue de Saint-Brieuc n'existe pas encore. L'avenue du Languedoc est donc alors une pénétrante vers la partie Ouest du quartier (boulevard d'Anjou et au-delà). Dès ce moment, sa structure est un peu complexe ; elle comprend deux parties : la première, entre l'avenue Gaston Berger et l'avenue Sir Winston Churchill est en sens unique vers l'Ouest (la circulation vers la ville étant assurée par le boulevard Saint Jean-Baptiste de la Salle, également à sens unique sur ce tronçon) ; la seconde, entre l'avenue Sir Winston Churchill et le boulevard d'Anjou est à double sens, et comporte, en outre, une contre-allée. Cette situation a duré une quarantaine d'années.
Tout a commencé à changer avec la création, en 2002, du rond-point Anjou/route de Saint-Brieuc qui a absorbé une bonne partie du trafic utilisant auparavant l'avenue. La Ville a alors décidé le déclassement de la seconde partie de l'avenue et a choisi de céder cet espace à la Foncière Logement pour un euro symbolique (malgré les réserves des Domaines) (délibérations du Conseil Municipal du 11 septembre 2006 et du…) ainsi qu'à Archipel Habitat (au prix du marché). Archipel Habitat a ainsi pu construire une Cité Universitaire de 200 chambres, venant partiellement en remplacement de la Cité du square de Normandie, vouée à la "déconstruction" (désormais effective) ; la nouvelle Cité a été mise en service à la rentrée 2010. En continuité avec la Cité sont prévus deux petits immeubles comportant en tout 38 logements (moitié en locatif, moitié en accession) ; les travaux ont commencé au printemps 2011, les logements ont pu être occupés au printemps 2013.
La Foncière Logement, de son côté, relayée par la Coopérative HLM Coin de Terre et Foyer de Cholet, elle-même relayée par le groupe nantais Gambetta, portait un projet de 52 logements dits "intermédiaires" conçu selon le procédé de l'ossature bois ; l'opposition des riverains s'est traduite par la création de l'Association Berry-Languedoc-Croix Rouge. Les travaux ont débuté en janvier 2010 ; ils se sont arrêtés en janvier 2011, suite à des déboires liés au procédé retenu. Le groupe Gambetta, pour le maître d'ouvrage, a décidé de reprendre le chantier en septembre, mais désormais en ossature béton, c'est-à-dire après déconstruction des parties bois déjà réalisées. Cependant une procédure de contentieux semble avoir bloqué ce projet et le chantier reste gelé quatre bonnes années. Car si un nouveau permis de démolition-construction est accordé par la Ville en mai 2014, il faut attendre la mi-février 2015 pour que la déconstruction intervienne.
A noter que l'ex-contre-allée est conservée comme voie publique et s'est vue attribuer l'appellation de rue Joseph Martray.
L'appellation avenue du Languedoc ne concerne donc à présent que l'ancienne première partie, toujours à sens unique, entre l'avenue Gaston Berger et l'avenue Sir Winston Churchill.