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Géologue et professeur à la Faculté des sciences | Géologue et professeur à la Faculté des sciences | ||
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(11 octobre 1864, Quimperlé - novembre 1927, Rennes) | (11 octobre 1864, Quimperlé - novembre 1927, Rennes) | ||
Fernand, élève au | Fernand, élève au lycée Louis Legrand à Paris en vue d’entrer à Polytechnique, pour des raisons de santé ne peut se présenter au concours. Il quitte la capitale et devient répétiteur à Laval où, entre deux aller-retour à Paris où il suit des cours de mathématiques, il va être initié à la géologie par le bibliothécaire de la ville, le Docteur Oehlert. | ||
Nommé préparateur à la Faculté des sciences de Rennes en 1892, malgré une mésentente avec le titulaire de la chaire de géologie, il va travailler sans relâche et accumuler des observations. Sa thèse est une magistrale étude de la « région occidentale de la presqu'île de Crozon ». | Nommé préparateur à la Faculté des sciences de Rennes en 1892, malgré une mésentente avec le titulaire de la chaire de géologie, il va travailler sans relâche et accumuler des observations. Sa thèse est une magistrale étude de la « région occidentale de la presqu'île de Crozon ». | ||
A partir de 1914 il assure la direction du laboratoire de géologie et devient conservateur du musée des sciences naturelles de la ville de Rennes en 1924. Ses travaux sont décisifs pour les études géologiques du Massif Armoricain. Grâce à lui, Rennes devient le centre d’un mouvement scientifique régional dont il est le chef d’école. Il fonde la Société géologique et minéralogique de Bretagne (SGMB) le 14 Mars 1920. | A partir de 1914, il assure la direction du laboratoire de géologie et devient conservateur du musée des sciences naturelles de la ville de Rennes en 1924. Ses travaux sont décisifs pour les études géologiques du Massif Armoricain. Grâce à lui, Rennes devient le centre d’un mouvement scientifique régional dont il est le chef d’école. Il fonde la Société géologique et minéralogique de Bretagne (SGMB) le 14 Mars 1920. | ||
Son intérêt pour l’application de la géologie à l’industrie et à l’art des mines est grand. On le retrouve sur le terrain là où il y a du fer (Châteaubriant, Gouarec, Lorges ), du plomb (Paramé, Saint-Aubin-d’Aubigné, Saint-Aubin-du-Cormier, du cuivre et de l'étain. On lui doit aussi les expertises pour la construction du barrage de Guerlédan près de Mûr-de-Bretagne. | Son intérêt pour l’application de la géologie à l’industrie et à l’art des mines est grand. On le retrouve sur le terrain là où il y a du fer (Châteaubriant, Gouarec, Lorges), du plomb (Paramé, Saint-Aubin-d’Aubigné, Saint-Aubin-du-Cormier), du cuivre et de l'étain. On lui doit aussi les expertises pour la construction du barrage de Guerlédan près de Mûr-de-Bretagne. | ||
Il disparaît brutalement en 1927. Son ami [[Yves Milon]] qu’il avait formé le remplacera à la tête du laboratoire de géologie de Rennes. | Il disparaît brutalement en 1927. Son ami [[Yves Milon]] qu’il avait formé le remplacera à la tête du laboratoire de géologie de Rennes. | ||
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Version du 28 septembre 2015 à 10:43
La rue Fernand Kerforne est une rue du quartier de Maurepas - Jeanne d'Arc axée sud-nord, reliant le boulevard Charles Péguy à la rue Joseph Turmel. Sa dénomination rappelle :
Fernand Kerforne
Géologue et professeur à la Faculté des sciences
(11 octobre 1864, Quimperlé - novembre 1927, Rennes)
Fernand, élève au lycée Louis Legrand à Paris en vue d’entrer à Polytechnique, pour des raisons de santé ne peut se présenter au concours. Il quitte la capitale et devient répétiteur à Laval où, entre deux aller-retour à Paris où il suit des cours de mathématiques, il va être initié à la géologie par le bibliothécaire de la ville, le Docteur Oehlert.
Nommé préparateur à la Faculté des sciences de Rennes en 1892, malgré une mésentente avec le titulaire de la chaire de géologie, il va travailler sans relâche et accumuler des observations. Sa thèse est une magistrale étude de la « région occidentale de la presqu'île de Crozon ».
A partir de 1914, il assure la direction du laboratoire de géologie et devient conservateur du musée des sciences naturelles de la ville de Rennes en 1924. Ses travaux sont décisifs pour les études géologiques du Massif Armoricain. Grâce à lui, Rennes devient le centre d’un mouvement scientifique régional dont il est le chef d’école. Il fonde la Société géologique et minéralogique de Bretagne (SGMB) le 14 Mars 1920.
Son intérêt pour l’application de la géologie à l’industrie et à l’art des mines est grand. On le retrouve sur le terrain là où il y a du fer (Châteaubriant, Gouarec, Lorges), du plomb (Paramé, Saint-Aubin-d’Aubigné, Saint-Aubin-du-Cormier), du cuivre et de l'étain. On lui doit aussi les expertises pour la construction du barrage de Guerlédan près de Mûr-de-Bretagne.
Il disparaît brutalement en 1927. Son ami Yves Milon qu’il avait formé le remplacera à la tête du laboratoire de géologie de Rennes.
