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Voie dénommée par Délibération du Conseil Municipal du 16 juin 1933 et du 12 Novembre 1934.
La '''rue Arthur Fontaine''' est une voie dénommée par délibération du conseil municipal du 16 juin 1933 et du 12 Novembre 1934.


== Arthur Fontaine <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==
== Arthur Fontaine <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> ==
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Pendant le conflit de 1914-1918, Arthur Fontaine qui a quatre fils mobilisés, préside la commission chargée d’examiner, avant la signature du ministre, les contrats relatifs à l’artillerie, aux poudres, à l’aviation et aux fabrications de guerre en général.  
Pendant le conflit de 1914-1918, Arthur Fontaine qui a quatre fils mobilisés, préside la commission chargée d’examiner, avant la signature du ministre, les contrats relatifs à l’artillerie, aux poudres, à l’aviation et aux fabrications de guerre en général.  


C’est en juin 1919, qu’il peut reprendre ce qu’il avait entamé avant-guerre. Poursuivant sa tache au ministère il obtient entre autres choses la journée de huit heures dans l’industrie. En novembre de la même année il devient le Président du Conseil d’Administration d’une institution qui vient de se créer : le Bureau International du Travail (B.I.T.). Siégeant à Genève, il y sera constamment réélu jusqu’à sa mort.
C’est en juin 1919, qu’il peut reprendre ce qu’il avait entamé avant-guerre. Poursuivant sa tache au ministère, il obtient entre autres choses la journée de huit heures dans l’industrie. En novembre de la même année, il devient le Président du Conseil d’Administration d’une institution qui vient de se créer : le Bureau International du Travail (B.I.T.). Siégeant à Genève, il y sera constamment réélu jusqu’à sa mort.


Membre du Conseil consultatif des Chemins de Fer, président du Comité du réseau de l’Etat depuis 1915, il entre comme président du Conseil des Mines Domaniales de la Sarre. Il était également : Président de la Commission d’Hygiène Industrielle, membre du Conseil de l’Institut Lannelongue d’Hygiène Sociale, Président du Conseil d’Administration de la Caisse Autonome des Ouvriers Mineurs de France, membre du Comité Economique, adjoint au Conseil Supérieur de la Défense Nationale et Président de la Société Statistique de Paris. Surchargé de travail, il doit en 1920 abandonner la direction de l’Office du Travail.
Membre du Conseil consultatif des Chemins de Fer, président du Comité du réseau de l’Etat depuis 1915, il entre comme président du Conseil des Mines Domaniales de la Sarre. Il était également : Président de la Commission d’Hygiène Industrielle, membre du Conseil de l’Institut Lannelongue d’Hygiène Sociale, Président du Conseil d’Administration de la Caisse Autonome des Ouvriers Mineurs de France, membre du Comité Economique, adjoint au Conseil Supérieur de la Défense Nationale et Président de la Société Statistique de Paris. Surchargé de travail, il doit en 1920 abandonner la direction de l’Office du Travail.
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Arthur Fontaine était Chevalier de la Légion d’Honneur, Officier, Commandeur et Grand Officier. Il a publié aussi de nombreux ouvrages : L’échelle mobile dans les mines de la Grande-Bretagne (1895) ; Notes sur l’intervention de l’Etat dans le contrat de travail (1896) ; De la nécessité et des formes des conseils mixtes de conciliation et d’arbitrage (1896) ; Les grèves et la conciliation (1897) ; Lois sociales (avec Joseph Chailley-Bert) (1895-1898) ; Les associations ouvrières de production (1898) ; Louage de travail (1903) La réglementation nouvelle des bureaux de placement (1905) ; l’industrie française pendant la guerre (1925)…
Arthur Fontaine était Chevalier de la Légion d’Honneur, Officier, Commandeur et Grand Officier. Il a publié aussi de nombreux ouvrages : L’échelle mobile dans les mines de la Grande-Bretagne (1895) ; Notes sur l’intervention de l’Etat dans le contrat de travail (1896) ; De la nécessité et des formes des conseils mixtes de conciliation et d’arbitrage (1896) ; Les grèves et la conciliation (1897) ; Lois sociales (avec Joseph Chailley-Bert) (1895-1898) ; Les associations ouvrières de production (1898) ; Louage de travail (1903) La réglementation nouvelle des bureaux de placement (1905) ; l’industrie française pendant la guerre (1925)…


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== Sur la carte ==
 
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Version du 16 septembre 2015 à 14:37

La rue Arthur Fontaine est une voie dénommée par délibération du conseil municipal du 16 juin 1933 et du 12 Novembre 1934.

Arthur Fontaine [1]

Victor, Arthur, Léon Fontaine est né, à Paris, le 3 Novembre 1860. D’une famille originaire de l’Aisne où le grand-père était agriculteur, son père quitte le pays pour monter faire des affaires à Paris. Encore jeune, il perd son père.

Très rapidement, Arthur Fontaine, au collège Stanislas, se distingue par l’excellence de ses facultés intellectuelles et par son excellente mémoire.

En 1880, il est reçu à l’Ecole Polytechnique et après deux années de scolarité, il entre à l’Ecole des Mines. Après plusieurs voyages d’études en Europe centrale, en Italie, en Grèce, en Roumanie, il est affecté comme ingénieur ordinaire des mines à Béthune et en 1886, il va s’occuper de charbonnage à Arras.

En 1891, il entre au Ministère du Commerce à Paris, où vient de se créer l’Office du Travail. C’est à lui que l’on doit le développement de cet Office. En temps que chef de la section statistique, il se livre à de véritables enquêtes sur les salaires, la durée du travail, le chômage, les grèves, les accidents du travail en France et à l’étranger. Il arrive à prouver la nécessité de l’intervention de l’Etat dans le marché du travail, pour la protection des travailleurs contre ceux qui les emploient. En 1899, il est nommé Directeur de l’Office du Travail, il y restera 21 ans, et par ses influences dans le milieu politique, Arthur Fontaine est l’initiateur de toute la législation sociale du début du XXè siècle et affirme l’efficacité des grèves et leur utilité pour la classe ouvrière.

En 1906, lors de la création du Ministère du Travail, il est nommé Conseiller d’Etat, il signe cette même année en Suisse, la convention de Berne, sur le travail des femmes la nuit, il réorganise aussi les conseils des prud’hommes, il travaille également à l’élaboration du code du travail.

En 1909, il devient Inspecteur Général des Mines.

En 1913, il se penche sur l’élaboration de nouvelles conventions pour la protection des enfants, mais la guerre interrompt les premiers liens internationaux.

Pendant le conflit de 1914-1918, Arthur Fontaine qui a quatre fils mobilisés, préside la commission chargée d’examiner, avant la signature du ministre, les contrats relatifs à l’artillerie, aux poudres, à l’aviation et aux fabrications de guerre en général.

C’est en juin 1919, qu’il peut reprendre ce qu’il avait entamé avant-guerre. Poursuivant sa tache au ministère, il obtient entre autres choses la journée de huit heures dans l’industrie. En novembre de la même année, il devient le Président du Conseil d’Administration d’une institution qui vient de se créer : le Bureau International du Travail (B.I.T.). Siégeant à Genève, il y sera constamment réélu jusqu’à sa mort.

Membre du Conseil consultatif des Chemins de Fer, président du Comité du réseau de l’Etat depuis 1915, il entre comme président du Conseil des Mines Domaniales de la Sarre. Il était également : Président de la Commission d’Hygiène Industrielle, membre du Conseil de l’Institut Lannelongue d’Hygiène Sociale, Président du Conseil d’Administration de la Caisse Autonome des Ouvriers Mineurs de France, membre du Comité Economique, adjoint au Conseil Supérieur de la Défense Nationale et Président de la Société Statistique de Paris. Surchargé de travail, il doit en 1920 abandonner la direction de l’Office du Travail.

Victime de maladie, Arthur Fontaine meurt à Paris le 2 Septembre 1931.

Arthur Fontaine était Chevalier de la Légion d’Honneur, Officier, Commandeur et Grand Officier. Il a publié aussi de nombreux ouvrages : L’échelle mobile dans les mines de la Grande-Bretagne (1895) ; Notes sur l’intervention de l’Etat dans le contrat de travail (1896) ; De la nécessité et des formes des conseils mixtes de conciliation et d’arbitrage (1896) ; Les grèves et la conciliation (1897) ; Lois sociales (avec Joseph Chailley-Bert) (1895-1898) ; Les associations ouvrières de production (1898) ; Louage de travail (1903) La réglementation nouvelle des bureaux de placement (1905) ; l’industrie française pendant la guerre (1925)…

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Note et références

  1. à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole