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Pendant la Première Guerre mondiale, Louis-Alexandre Audibert fut chef d’escadron en 1915, puis affecté à l'état-major de Foch. Blessé en mars 1918, il reçoit une citation à l’ordre de l’Armée. Professeur à l'École supérieure de guerre, il eut pour élève le général américain George S. Patton, puis commanda la 3e Division de Cavalerie à Paris.A la retraite, il s'installe près de Nantes. | Pendant la Première Guerre mondiale, Louis-Alexandre Audibert fut chef d’escadron en 1915, puis affecté à l'état-major de Foch. Blessé en mars 1918, il reçoit une citation à l’ordre de l’Armée. Professeur à l'École supérieure de guerre, il eut pour élève le général américain George S. Patton, puis commanda la 3e Division de Cavalerie à Paris. A la retraite, il s'installe près de Nantes. | ||
Au début de la Seconde Guerre mondiale, il se retrouve chef de la division de réserve de Nantes. En mai 1943, il reçoit le commandement de la Résistance départementale pour l'Armée secrète puis responsable pour les départements de l'ouest. Il participe à la mise en place de l'Organisation civile et militaire (OCM) de Bretagne et travaille à l’unification des mouvements de résistance. En janvier 1944, des arrestations à Nantes l'incitent à quitter la ville et il se cache en février au monastère des Augustines à Malestroit. Arrêté par la Gestapo le 17 mars 1944, torturé, il refuse de parler,et est déporté à Buchenwald, | Au début de la Seconde Guerre mondiale, il se retrouve chef de la division de réserve de Nantes. En mai 1943, il reçoit le commandement de la Résistance départementale pour l'Armée secrète puis responsable pour les départements de l'ouest. Il participe à la mise en place de l'Organisation civile et militaire (OCM) de Bretagne et travaille à l’unification des mouvements de résistance. En janvier 1944, des arrestations à Nantes l'incitent à quitter la ville et il se cache en février au monastère des Augustines à Malestroit. Arrêté par la Gestapo le 17 mars 1944, torturé, il refuse de parler,et est déporté à Buchenwald, son épouse et sa fille étant enfermées à la prison de Nantes. Son épouse,Claire, mourra gazée à Ravensbruck ayant pris la place d'une jeune fille de 18 ans. Le général est libéré par l’armée américaine du général George S. Patton. | ||
Élu député PRL de la Loire-Inférieure en octobre 1945, le général Audibert abandonne la politique dès juin 1946 pour prendre sa retraite au château de l'Oiselinière à Gorges. | Élu député PRL de la Loire-Inférieure en octobre 1945, le général Audibert abandonne la politique dès juin 1946 pour prendre sa retraite au château de l'Oiselinière à Gorges. | ||
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Version du 1 septembre 2015 à 14:05
La rue Général Audibert se situe dans le quartier 12 : Bréquigny entre le boulevard Georges Clémenceau et le boulevard de l'Yser. Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 8 mars 1962[1].
Cette voie rend hommage au :
Général Louis-Alexandre Audibert
chef de l'Armée Secrète en Bretagne sous l'Occupation
(4 mai 1874, Bordeaux - 19 septembre 1955,Gorges,Loire-Atlantique )
Pendant la Première Guerre mondiale, Louis-Alexandre Audibert fut chef d’escadron en 1915, puis affecté à l'état-major de Foch. Blessé en mars 1918, il reçoit une citation à l’ordre de l’Armée. Professeur à l'École supérieure de guerre, il eut pour élève le général américain George S. Patton, puis commanda la 3e Division de Cavalerie à Paris. A la retraite, il s'installe près de Nantes.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, il se retrouve chef de la division de réserve de Nantes. En mai 1943, il reçoit le commandement de la Résistance départementale pour l'Armée secrète puis responsable pour les départements de l'ouest. Il participe à la mise en place de l'Organisation civile et militaire (OCM) de Bretagne et travaille à l’unification des mouvements de résistance. En janvier 1944, des arrestations à Nantes l'incitent à quitter la ville et il se cache en février au monastère des Augustines à Malestroit. Arrêté par la Gestapo le 17 mars 1944, torturé, il refuse de parler,et est déporté à Buchenwald, son épouse et sa fille étant enfermées à la prison de Nantes. Son épouse,Claire, mourra gazée à Ravensbruck ayant pris la place d'une jeune fille de 18 ans. Le général est libéré par l’armée américaine du général George S. Patton.
Élu député PRL de la Loire-Inférieure en octobre 1945, le général Audibert abandonne la politique dès juin 1946 pour prendre sa retraite au château de l'Oiselinière à Gorges.
Sur la carte
Note et références
- ↑ Délibérations municipales, Archives de Rennes