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Le 31 Juillet 1944, la 3e Armée du Général Patton, avec à sa tête la 4e Division blindée du Général John S. Wood, après avoir libéré Coutances, perce les lignes allemandes pour s’emparer d’Avranches. Le Général Patton donne alors l’ordre de foncer sur Rennes. La journée du lendemain les troupes franchissent Antrain, puis Saint-Aubin d'Aubigné.
Le 31 Juillet 1944, la 3e Armée du Général Patton, avec à sa tête la 4e Division blindée du Général John S. Wood, après avoir libéré Coutances, perce les lignes allemandes pour s’emparer d’Avranches. Le Général Patton donne alors l’ordre de foncer sur Rennes. La journée du lendemain les troupes franchissent Antrain, puis Saint-Aubin d'Aubigné.


Arrivés, le même jour, à l’entrée de Rennes, à Maison-Blanche en [[Saint-Grégoire]], les chars américains se heurtent aux batteries antiaériennes des Allemands situées à la ferme des ''Fontenelles''. La 4e D.B. perd plusieurs dizaines d’hommes dans les combats qui se poursuivent jusque dans le quartier Saint-Laurent. Une douzaine de ses chars est anéantie.
Arrivés, le même jour, à l’entrée de Rennes, à Maison-Blanche en [[Saint-Grégoire]], les chars américains se heurtent aux batteries antiaériennes des Allemands situées au nord de la ferme des ''Fontenelles''. La 4e D.B. perd plusieurs dizaines d’hommes dans les combats qui se poursuivent jusque dans le quartier Saint-Laurent. Une douzaine de ses chars est anéantie.


Le 4 Août 44, l’armée Patton  fait son entrée dans une ville de Rennes que l’arrière-garde allemande a fortement endommagée la nuit précédente, faisant sauter un certain nombre d’immeubles importants et surtout les principaux ponts sur la Vilaine.<ref>[[Libération de Rennes]]</ref>
Le 4 août 44, l’armée Patton  fait son entrée dans une ville de Rennes que l’arrière-garde allemande a fortement endommagée la nuit précédente, faisant sauter un certain nombre d’immeubles importants et surtout les principaux ponts sur la Vilaine.<ref>[[Libération de Rennes]]</ref>


Les troupes vont ensuite libérer, Vannes, Auray, Hennebont et Nantes avant de foncer vers l’est en passant par Orléans, Sens, Montargis, Troyes et Nancy. Le Général John S. Wood père de deux enfants dont l'un, John S. Wood Jr. sorti également de West Point, va traverser les lignes allemandes en Normandie pour servir d'officier de liaison auprès de la Résistance, dans le Morbihan, en particulier dans le région de Vannes, Auray et Quiberon.
Les troupes vont ensuite libérer, Vannes, Auray, Hennebont et Nantes avant de foncer vers l’est en passant par Orléans, Sens, Montargis, Troyes et Nancy. Le Général John S. Wood père de deux enfants dont l'un, John S. Wood Jr. sorti également de West Point, va traverser les lignes allemandes en Normandie pour servir d'officier de liaison auprès de la Résistance, dans le Morbihan, en particulier dans le région de Vannes, Auray et Quiberon.

Version du 27 novembre 2014 à 10:25

Cette voie, qui relie l'avenue du Général George Smith Patton à la rue de Saint-Laurent, fût dénommée par délibération du Conseil municipal de de Rennes le 11 Février 1985. Elle est située à proximité de l’emplacement où les troupes de la 4e division blindée U.S. entrèrent dans Rennes.


Général John S. Wood

Libérateur de Rennes

( 1888, Monticello, Arkansas au centre des Etats-Unis - 2 Juillet 1966, Reno, Nevada )


A l’Université de l’Arkansas, où il est capitaine de l’équipe de football américain, John Shirley Wood fait de brillantes études de chimie.

En 1908, il entre à l’Ecole militaire de West Point, le Saint-Cyr américain, où il brille particulièrement dans le domaine des sciences. Il est d'ailleurs surnommé "le Professeur" par ses camarades.

En 1912, il sort Sous-Lieutenant de l’Ecole Militaire et est affecté dans l’artillerie.

En 1917, il est envoyé en France comme commandant de l’artillerie de la 3e Division américaine. Il se trouve à Château-Thierry, puis à Langres (Haute-Marne), à l'école d’Etat-Major en compagnie de son ami le futur Général George S. Patton, Ecole d'état major que les Français et Anglais avaient organisée pour leurs amis américains.

Ensuite officier d'Etat-Major au sein de la 90e Division, à Saint-Mihiel (Meuse), John S. Wood, en Novembre 1918, peu de temps avant l’armistice, rejoint les Etats-Unis pour être nommé chef du 4e Bureau de la 18e Division qui est en cours de formation.

De 1929 à 1932, il revient en France pour suivre des cours à l’Ecole supérieure de guerre à Paris, il fait alors un stage au 35e Régiment d’artillerie à Vannes, ville qu'il libérera quinze ans plus tard.

En 1939, le Lieutenant-Colonel John S. Wood est chef d’Etat Major de la 3e Armée à Atlanta. Suite à l'attaque Japonaise de la base navale Américaine de Pearl Harbor, le 7 Décembre 1941, les Etats-Unis entrent dans le conflit de la seconde guerre mondiale.

En 1942, il commande la 4e Division blindée U.S. qui est en train de se former dans l’Etat de New-York.

En 1943, les troupes américaines sont transférées en Angleterre.

Le 6 Juin 1944, le débarquement des alliés en Normandie vient de commencer et la libération de l’Europe est en marche.

Le 6 Juillet 1944, le Général Patton, qui a reçu le commandement en janvier 44 de la 3e armée, met le pied sur le sol français. Du 14 au 16 juillet, la 4e Division blindée américaine débarque sur la plage d'Omaha. Elle comprend 11 000 hommes et 263 tanks répartis en 3 régiments d'infanterie motorisés, une unité de génie, 3 unités d'artillerie, un régiment de blindés légers de reconnaissance, plus des services techniques, médicaux, transmission, police militaire, etc.

Le 31 Juillet 1944, la 3e Armée du Général Patton, avec à sa tête la 4e Division blindée du Général John S. Wood, après avoir libéré Coutances, perce les lignes allemandes pour s’emparer d’Avranches. Le Général Patton donne alors l’ordre de foncer sur Rennes. La journée du lendemain les troupes franchissent Antrain, puis Saint-Aubin d'Aubigné.

Arrivés, le même jour, à l’entrée de Rennes, à Maison-Blanche en Saint-Grégoire, les chars américains se heurtent aux batteries antiaériennes des Allemands situées au nord de la ferme des Fontenelles. La 4e D.B. perd plusieurs dizaines d’hommes dans les combats qui se poursuivent jusque dans le quartier Saint-Laurent. Une douzaine de ses chars est anéantie.

Le 4 août 44, l’armée Patton fait son entrée dans une ville de Rennes que l’arrière-garde allemande a fortement endommagée la nuit précédente, faisant sauter un certain nombre d’immeubles importants et surtout les principaux ponts sur la Vilaine.[1]

Les troupes vont ensuite libérer, Vannes, Auray, Hennebont et Nantes avant de foncer vers l’est en passant par Orléans, Sens, Montargis, Troyes et Nancy. Le Général John S. Wood père de deux enfants dont l'un, John S. Wood Jr. sorti également de West Point, va traverser les lignes allemandes en Normandie pour servir d'officier de liaison auprès de la Résistance, dans le Morbihan, en particulier dans le région de Vannes, Auray et Quiberon.

Le Général John S. Wood était considéré comme le Rommel des forces blindées américaines, il était craint des Allemands qui l’avaient surnommé « Jack le Tigre » (Jack étant le diminutif de John).

En Décembre 1944, il quitte sa division qui fut la première à recevoir la décoration suprême « Presidential unit citation » et va superviser aux Etats-Unis la création de nouvelles unités blindées.

Après la Seconde Guerre Mondiale, de 1946 à 1952, il effectue en Allemagne et en Autriche de nombreuses missions pour le compte des Comités internationaux de réfugiés.

Il participe ensuite à la reconstruction de la Corée et exerce différentes missions à Tokyo et à Genève.


Il était titulaire de nombreuses distinctions et décorations :

Distinguished service cross, Distinguished service medal, Silver star, Air médal with oak leaf, Bronze star with oak leaf, Croix de Guerre avec palme, Officier de la Légion d’Honneur. [2]

Note et références

  1. Libération de Rennes
  2. à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole