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Elève de son père Charles-François, organiste à Saint-François de Sales (Lyon), il le remplace sur le banc de l’orgue paroissial à 11 ans, avant de poursuivre ses études à Bruxelles. En 1860, il revient à Lyon, où il est organiste de Saint-François. Vers 1865, il s'installe à Paris et assiste Saint-Saëns à ''la Madeleine'' à partir de 1868. En 1870, il est nommé, à 26 ans, suppléant de Lefébure-Wély à l'orgue de Saint-Sulpice. Il ne fut jamais officiellement titularisé à ce poste qu’il tint pendant 64 ans.
Elève de son père Charles-François, organiste à Saint-François de Sales (Lyon), il le remplace sur le banc de l’orgue paroissial à 11 ans, avant de poursuivre ses études à Bruxelles. En 1860, il revient à Lyon, où il est organiste de Saint-François. Vers 1865, il s'installe à Paris et assiste Saint-Saëns à ''la Madeleine'' à partir de 1868. En 1870, il est nommé, à 26 ans, suppléant de Lefébure-Wély à l'orgue de Saint-Sulpice. Il ne fut jamais officiellement titularisé à ce poste qu’il tint pendant 64 ans.
 
[[Fichier:Charles_marie_widor_(1).jpg|200px|right|thumb|Charles Marie Widor]]
Professeur d’orgue au Conservatoire de Paris de 1890 à 1896, succédant à César Franck, il reprend ensuite la classe de composition musicale, contrepoint et fugue, de Théodore Dubois. Il compte parmi ses élèves les organistes Louis Vierne, Albert Schweitzer, Charles Tournemire et Marcel Dupré, ainsi que Arthur Honegger, Edgar Varèse et Darius Milhaud. IL réforme l'enseignement de l'orgue en préconisant notamment le raisonnement et le rationalisme dans son exécution, de même que la connaissance des grandes œuvres de Bach.
Professeur d’orgue au Conservatoire de Paris de 1890 à 1896, succédant à César Franck, il reprend ensuite la classe de composition musicale, contrepoint et fugue, de Théodore Dubois. Il compte parmi ses élèves les organistes Louis Vierne, Albert Schweitzer, Charles Tournemire et Marcel Dupré, ainsi que Arthur Honegger, Edgar Varèse et Darius Milhaud. IL réforme l'enseignement de l'orgue en préconisant notamment le raisonnement et le rationalisme dans son exécution, de même que la connaissance des grandes œuvres de Bach.
Il est fait chevalier de la Légion d’honneur en 1892. Élu membre de l’Académie des beaux-arts en 1910, il en est nommé secrétaire perpétuel le 18 juillet 1914. Il épouse, à 76 ans, Mathilde de Montesquiou-Fézensac, âgée de 36 ans.
Il est fait chevalier de la Légion d’honneur en 1892. Élu membre de l’Académie des beaux-arts en 1910, il en est nommé secrétaire perpétuel le 18 juillet 1914. Il épouse, à 76 ans, Mathilde de Montesquiou-Fézensac, âgée de 36 ans.

Version du 15 octobre 2013 à 17:47


La rue Charles Marie Widor est une voie sud-est - nord-ouest allant de la rue de Fougères à la rue du Gros Chêne. Elle résulte d'un lotissement réalisé sur les jardins de l'ancien château de Maurepas, acquis par l'architecte Michel Gelly, peu avant 1884. Huit maisons furent consruites entre 1886 et 1903. La dénomination se réfère à :

Charles Marie Widor

organiste et compositeur français

( 21 février 1844, Lyon - 12 mars 1937 Paris) .

Elève de son père Charles-François, organiste à Saint-François de Sales (Lyon), il le remplace sur le banc de l’orgue paroissial à 11 ans, avant de poursuivre ses études à Bruxelles. En 1860, il revient à Lyon, où il est organiste de Saint-François. Vers 1865, il s'installe à Paris et assiste Saint-Saëns à la Madeleine à partir de 1868. En 1870, il est nommé, à 26 ans, suppléant de Lefébure-Wély à l'orgue de Saint-Sulpice. Il ne fut jamais officiellement titularisé à ce poste qu’il tint pendant 64 ans.

Charles Marie Widor

Professeur d’orgue au Conservatoire de Paris de 1890 à 1896, succédant à César Franck, il reprend ensuite la classe de composition musicale, contrepoint et fugue, de Théodore Dubois. Il compte parmi ses élèves les organistes Louis Vierne, Albert Schweitzer, Charles Tournemire et Marcel Dupré, ainsi que Arthur Honegger, Edgar Varèse et Darius Milhaud. IL réforme l'enseignement de l'orgue en préconisant notamment le raisonnement et le rationalisme dans son exécution, de même que la connaissance des grandes œuvres de Bach. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur en 1892. Élu membre de l’Académie des beaux-arts en 1910, il en est nommé secrétaire perpétuel le 18 juillet 1914. Il épouse, à 76 ans, Mathilde de Montesquiou-Fézensac, âgée de 36 ans.

Comme virtuose de l’orgue, Widor s'est produit dans 23 pays. Il a fait de nombreuses tournées en Europe (France, Allemagne, Pays-Bas, Portugal, Italie, Suisse et Pologne), sans oublier l’Angleterre et la Russie. Il est souvent invité à inaugurer des instruments de Cavaillé-Coll comme ceux de Notre-Dame de Paris, Saint-Germain-des Prés, Saint-Ouen de Rouen, du Palais du Trocadéro. Il joua en public jusqu'à l'âge de 90 ans et démissionne de son poste à Saint-Sulpice auquel Marcel Dupré, son élève et assistant, lui succède.

Auteur d'œuvres de musique de chambre, dont des quintettes avec piano, des trios et des sonates pour violon, il rencontre un certain succès avec un opéra, Les Pêcheurs de Saint-Jean, en 1905. Il est toutefois plus connu pour ses compositions de musique orchestrale, notamment son poème symphonique la Nuit de Walpurgis, sa Fantaisie pour piano et orchestre, ses deux Concertos pour piano, son Concerto pour violoncelle, et, surtout, ses dix symphonies pour orgue. La musique d'orgue de Widor est conçue pour les grandes orgues symphoniques Aristide Cavaillé-Coll que l'on trouve dans les principales églises de Paris.

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