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[[File:Plan de 1726 (Porte Blanche - St Helier).jpg|thumb|300px|La [[rue Saint-Thomas]] et la [[Porte Blanche]] sur le plan de 1726.]]
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Cette rue est située entre l'avenue Janvier, à l'est et l'intersection à l'ouest de la rue Vasselot, de la rue des Carmes et de la rue du capitaine Alfred Dreyfus.
Cette rue est située entre l'[[avenue Janvier]], à l'est et l'intersection à l'ouest de la [[rue Vasselot]], de la [[rue des Carmes]] et de la [[rue du capitaine Alfred Dreyfus]].


Citée dès 1449, elle doit pas son nom à l'apôtre incrédule qui crut après avoir touché la plaie au côté du Christ, mais à Saint Thomas de Cantorbéry sous le patronage duquel avait été placé un prieuré devenu hôpital, lequel fut cédé, en 1536, aux bourgeois de Rennes pour y établir un collège. C'est ici que fut fondé, en 1606 par la ville le collège des Jésuites sur l'emplacement duquel s'élévent en grande partie les bâtiments de l'actuel Lycée Zola.
Citée dès 1449, elle ne doit pas son nom à l'apôtre incrédule qui crut après avoir touché la plaie au côté du Christ, mais à Saint Thomas de Cantorbéry sous le patronage duquel avait été placé un prieuré devenu hôpital, lequel fut cédé, en 1536, aux bourgeois de Rennes pour y établir un collège. C'est ici que fut fondé, en 1606 par la ville le collège des Jésuites sur l'emplacement duquel s'élèvent en grande partie les bâtiments de l'actuel Lycée Zola.


A l'entrée de la rue, côté avenue Janvier, là où l'on voit la cité administrative, s'élevait avant 1944 la maison de Kergu d'abord dédiée à l'éducation des jeunes gentilhommes pauvres et convertie en caserne à l'époque de la Révolution.
A l'entrée de la rue, côté avenue Janvier, là où l'on voit la cité administrative, s'élevait avant 1944 la maison de Kergu d'abord dédiée à l'éducation des jeunes gentilshommes pauvres et convertie en caserne à l'époque de la Révolution.


Les maisons représentées sur la gravure en 1884 n'apparaissant pas sur le plan de 1726, on peut en conclure que leur construction est bien postérieure à l'[[incendie de 1720]]... à moins que le plan de 1726 n'ait pas tenu compte de constructions toutes récentes entreprises pour loger les habitants sans logis après l'incendie.
Les maisons représentées sur la gravure en 1884 n'apparaissant pas sur le plan de 1726, on peut en conclure que leur construction est bien postérieure à l'[[incendie de 1720]]... à moins que le plan de 1726 n'ait pas tenu compte de constructions toutes récentes entreprises pour loger les habitants sans logis après l'incendie.

Version du 24 juin 2013 à 13:54

Rue Saint-Thomas, rangée de vieilles maisons en 1884, entre la rue au Duc et la rue des Carmes, en rive opposée au lycée.[1]
La rue Saint-Thomas et la Porte Blanche sur le plan de 1726.

Cette rue est située entre l'avenue Janvier, à l'est et l'intersection à l'ouest de la rue Vasselot, de la rue des Carmes et de la rue du capitaine Alfred Dreyfus.

Citée dès 1449, elle ne doit pas son nom à l'apôtre incrédule qui crut après avoir touché la plaie au côté du Christ, mais à Saint Thomas de Cantorbéry sous le patronage duquel avait été placé un prieuré devenu hôpital, lequel fut cédé, en 1536, aux bourgeois de Rennes pour y établir un collège. C'est ici que fut fondé, en 1606 par la ville le collège des Jésuites sur l'emplacement duquel s'élèvent en grande partie les bâtiments de l'actuel Lycée Zola.

A l'entrée de la rue, côté avenue Janvier, là où l'on voit la cité administrative, s'élevait avant 1944 la maison de Kergu d'abord dédiée à l'éducation des jeunes gentilshommes pauvres et convertie en caserne à l'époque de la Révolution.

Les maisons représentées sur la gravure en 1884 n'apparaissant pas sur le plan de 1726, on peut en conclure que leur construction est bien postérieure à l'incendie de 1720... à moins que le plan de 1726 n'ait pas tenu compte de constructions toutes récentes entreprises pour loger les habitants sans logis après l'incendie.

références

  1. Gravure d'un dessin par Th. Busnel, parue dans Les Rues de Rennes, par Lucien Decombe -1892