« Place Recteur Henri Le Moal » : différence entre les versions
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En 1977, il fait campagne aux côtés d'Edmond Hervé pour les municipales et sera donc, dans cette première mandature Hervé, adjoint, en charge des questions d'enseignement naturellement. | En 1977, il fait campagne aux côtés d'Edmond Hervé pour les municipales au nom des Radicaux de gauche et sera donc, dans cette première mandature Hervé, adjoint, en charge des questions d'enseignement naturellement. | ||
Il décèdera à Rennes en 2001. | Il décèdera à Rennes en 2001. |
Version du 25 février 2013 à 11:34
La Place Recteur Henri Le Moal est curieusement quelque chose de récent. Jusqu'à la fin du XX° siècle, il ne s'agissait que d'un carrefour ordinaire où se rencontraient l'Avenue Gaston Berger, le Cours Kennedy et l'Avenue de Villejean, devenue à partir de 1986 Avenue de la Bataille Flandres-Dunkerque - Mai 1940. Puis sont venus à la fois le nouveau bâtiment de la Présidence de l'Université Rennes 2 et le métro avec sa Station Villejean-Université. Le carrefour remodelé a donc gagné le rang d'une Place qui a été pensée et balisée par Jean-Paul Philippe autour du thème des alphabets : au centre une pierre dressée fait peut-être clin d'œil aux six douzaines de jumelles qu'Aurélie Nemours a su instituer à quelques centaines de mètres à Beauregard.
Le Recteur Henri Le Moal
Né en 1912 à Plozévet , en pays bigouden (Finistère) et donc compatriote d'un autre universitaire, Pierre Trépos ; si l'on ajoute que la commune voisine, Pouldreuzic , fut le berceau de Pierre-Jakez Hélias et le cadre de son Cheval d'orgueil, on comprendra que ces communes aient pu s'enorgueillir d'être le "pays des agrégés". Henri Le Moal d'ailleurs semble avoir mis son point d'honneur à ne jamais perdre tout à fait l'accent de sa langue maternelle.
Etudes de chimie. Professeur à l'Université de Rennes (à l'époque, Faculté des Sciences, place Pasteur). Il est élu doyen de la Faculté en 1958.
Et le voici, en 1960, nommé, sur place, recteur de l'Académie de Rennes. Dans cette fonction il laisse surtout le souvenir d'un "recteur bâtisseur" : en charge d'accompagner la profonde mutation que connaît l'enseignement dans cette décennie, il préside à des constructions neuves à tous les niveaux (collèges, lycées, universités - Villejean et Beaulieu - et jusqu'à l'actuel rectorat de la rue d'Antrain ; Henri Le Moal, lui, exerçait encore ses fonctions dans l'hôtel particulier du 19, boulevard Sévigné). Refusant en 1970 une mutation qu'on veut lui imposer, il reprend les cours de chimie pour quelques années.
En 1977, il fait campagne aux côtés d'Edmond Hervé pour les municipales au nom des Radicaux de gauche et sera donc, dans cette première mandature Hervé, adjoint, en charge des questions d'enseignement naturellement. Il décèdera à Rennes en 2001.