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Albert Aubry était issu d'une famille de 14 enfants dont le père, bourrelier, compagnon du Tour de France, fut dirigeant syndicaliste à l'[[arsenal]] de Rennes. Sa mère, commerçante, était d'une vieille famille de Malestroit. | |||
Entré à l'Ecole normale, devenu instituteur, il est mobilisé comme soldat de 2 e classe en 1914 et fut grièvement blessé onze jours avant l'armistice. Démobilisé lieutenant avec la Croix de guerre, il s'inscrivit au parti socialiste (SFIO). | |||
Il fut élu député d’Ille-et-Vilaine de 1919 (il est alors le plus jeune député de la "Chambre bleu-horizon") à 1924 et participa notamment à la mise en place de la loi instaurant le droit à réparations pour les victimes de guerre. Puis il reprit son activité d'instituteur, devint conseiller municipal de Rennes, et enfin inspecteur de l'enseignement en Indochine, de 1926 à 1931. | |||
Après la débâcle de 1940 pendant laquelle il était capitaine de char, il entra dans le mouvement de résistance ''Libération-Nord'' et le réseau Confrérie Notre-Dame-Castille créé par le colonel Rémy. Mis d'abord en résidence surveillée, il fut arrêté par la Gestapo le 18 février 1944 et déporté au camp de Neuengamme dont il revint en mai 1945, la santé fort altérée. | |||
A nouveau député de 1945 à 1951, il fut un artisan du statut des anciens combattants et de leurs pensions. Rapporteur du budget des Anciens Combattants, président de la Commission de comptabilité, il sut susciter d'heureuses solutions, empreintes de reconnaissance envers ceux qui avaient souffert pour la France et pour la Paix. | |||
===Lien externe=== | |||
http://memoiredeguerre.assoc.pagespro-orange.fr/aubry/sommaire.htm#deb |
Version du 13 novembre 2012 à 08:28
La rue Albert Aubry, créée vers 1948/1950, à la place d'immeubles détruits par les bombardements en 1943 et 1944, est une courte voie axée est-ouest entre l'avenue Janvier et le boulevard Magenta. Elle est bordée au sud par un grand hôteL
Cette dénomination rappelle :
Albert Aubry
( 8 décembre 1892, Malestroit - 11 août 1951, Paris)
Albert Aubry était issu d'une famille de 14 enfants dont le père, bourrelier, compagnon du Tour de France, fut dirigeant syndicaliste à l'arsenal de Rennes. Sa mère, commerçante, était d'une vieille famille de Malestroit.
Entré à l'Ecole normale, devenu instituteur, il est mobilisé comme soldat de 2 e classe en 1914 et fut grièvement blessé onze jours avant l'armistice. Démobilisé lieutenant avec la Croix de guerre, il s'inscrivit au parti socialiste (SFIO).
Il fut élu député d’Ille-et-Vilaine de 1919 (il est alors le plus jeune député de la "Chambre bleu-horizon") à 1924 et participa notamment à la mise en place de la loi instaurant le droit à réparations pour les victimes de guerre. Puis il reprit son activité d'instituteur, devint conseiller municipal de Rennes, et enfin inspecteur de l'enseignement en Indochine, de 1926 à 1931.
Après la débâcle de 1940 pendant laquelle il était capitaine de char, il entra dans le mouvement de résistance Libération-Nord et le réseau Confrérie Notre-Dame-Castille créé par le colonel Rémy. Mis d'abord en résidence surveillée, il fut arrêté par la Gestapo le 18 février 1944 et déporté au camp de Neuengamme dont il revint en mai 1945, la santé fort altérée.
A nouveau député de 1945 à 1951, il fut un artisan du statut des anciens combattants et de leurs pensions. Rapporteur du budget des Anciens Combattants, président de la Commission de comptabilité, il sut susciter d'heureuses solutions, empreintes de reconnaissance envers ceux qui avaient souffert pour la France et pour la Paix.
Lien externe
http://memoiredeguerre.assoc.pagespro-orange.fr/aubry/sommaire.htm#deb