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George Sand, pseudonyme d'Amantine Aurore Lucile Dupin, baronne Dudevant, a écrit des romans, des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre, une autobiographie, des critiques littéraires, des textes politiques. | George Sand, pseudonyme d'Amantine Aurore Lucile Dupin, baronne Dudevant, a écrit des romans, des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre, une autobiographie, des critiques littéraires, des textes politiques. | ||
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Elle fit scandale par sa vie amoureuse | Elle fit scandale par sa vie amoureuse, par sa tenue vestimentaire et son pseudonyme masculins dont elle lança la mode. Malgré ses détracteurs tels Charles Baudelaire et Jules Barbey d'Aurevilly, George Sand fut une reine de l'intelligenzia de son époque, accueillant au domaine de Nohant ou à Palaiseau toutes sortes de personnalités : Liszt, Chopin, Balzac, Flaubert, Delacroix, et Victor Hugo. | ||
Elle s'illustra par son engagement politique à partir de 1848, participant au lancement de journaux, plaidant auprès de Napoléon III en faveur de condamnés, notamment Victor Hugo dont elle admirait l'œuvre. | Elle s'illustra par son engagement politique à partir de 1848, participant au lancement de journaux, plaidant auprès de Napoléon III en faveur de condamnés, notamment Victor Hugo dont elle admirait l'œuvre. | ||
Son œuvre est abondante et la campagne du Berry en est souvent | Son œuvre est abondante et la campagne du Berry en est souvent le cadre. Ses premiers romans, comme ''Indiana'' (1832), bousculèrent les conventions en exposant les sentiments de ses contemporaines, fait rare à l'époque. Elle traita aussi dans ses romans de la question sociale en défendant ouvriers et pauvres (''Le Compagnon du Tour de France'') et en imaginant une société sans classe. | ||
Elle écrivit des romans champêtres idéalisés comme ''La Mare au diable'' (1846), ''La Petite Fadette'' (1849), ''François le Champi'' (1850). Elle a aussi écrit ''Histoire de ma vie'', 1855) et un roman historique, ''Consuelo'' (1843) où elle brosse, à travers la figure d'une cantatrice italienne, le monde des artistes du 19e siècle. | Elle écrivit des romans champêtres idéalisés comme ''La Mare au diable'' (1846), ''La Petite Fadette'' (1849), ''François le Champi'' (1850). Elle a aussi écrit ''Histoire de ma vie'', 1855) et un roman historique, ''Consuelo'' (1843) où elle brosse, à travers la figure d'une cantatrice italienne, le monde des artistes du 19e siècle. |
Version du 18 septembre 2012 à 18:56
La rue George Sand est une voie axée nord-sud qui relie la rue Jean Guéhenno au boulevard de Sévigné.
Sa dénomination se réfère à :
George Sand
Femme de lettres
(Ier juillet 1804, Paris - 8 juin 1876, Nohant)
George Sand, pseudonyme d'Amantine Aurore Lucile Dupin, baronne Dudevant, a écrit des romans, des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre, une autobiographie, des critiques littéraires, des textes politiques.
Elle fit scandale par sa vie amoureuse, par sa tenue vestimentaire et son pseudonyme masculins dont elle lança la mode. Malgré ses détracteurs tels Charles Baudelaire et Jules Barbey d'Aurevilly, George Sand fut une reine de l'intelligenzia de son époque, accueillant au domaine de Nohant ou à Palaiseau toutes sortes de personnalités : Liszt, Chopin, Balzac, Flaubert, Delacroix, et Victor Hugo.
Elle s'illustra par son engagement politique à partir de 1848, participant au lancement de journaux, plaidant auprès de Napoléon III en faveur de condamnés, notamment Victor Hugo dont elle admirait l'œuvre.
Son œuvre est abondante et la campagne du Berry en est souvent le cadre. Ses premiers romans, comme Indiana (1832), bousculèrent les conventions en exposant les sentiments de ses contemporaines, fait rare à l'époque. Elle traita aussi dans ses romans de la question sociale en défendant ouvriers et pauvres (Le Compagnon du Tour de France) et en imaginant une société sans classe.
Elle écrivit des romans champêtres idéalisés comme La Mare au diable (1846), La Petite Fadette (1849), François le Champi (1850). Elle a aussi écrit Histoire de ma vie, 1855) et un roman historique, Consuelo (1843) où elle brosse, à travers la figure d'une cantatrice italienne, le monde des artistes du 19e siècle.