« Zones accidentogènes de Rennes Métropole » : différence entre les versions
(merci O-F) |
(sources Audiar) |
||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
[[Catégorie:Transport]] | [[Catégorie:Transport]] | ||
Les '''zones accidentogènes de Rennes Métropole''' sont les lieux de l'espace public | Les '''zones accidentogènes de Rennes Métropole''' sont les lieux de l'espace public de l'agglomération - et circonstances - dans lesquels se produisent le plus souvent des accidents de circulation de divers types (collisions diverses, sorties de route, accidents corporels) et gravités. La connaissance de ces zones permet la prévention par information et signalisation ainsi que d'éventuelles mesures d'éradication. | ||
En [[2008]], les véhicules légers participent à 43% des victimes avec 196 pour Rennes et 125 pour le reste de l'agglomération ; les cyclomoteurs arrivent ensuite avec 59 et 11 victimes, puis les piétons avec 73 et 26 victimes <ref>Document de l'[[Audiar]] de février 2010.</ref>. | |||
Pour les 32 communes, 20 morts étaient à déplorer, dont quatre dans le coeur de métropole<ref>Le coeur de métropole est formé de Rennes, Cesson, Chantepie, Saint-Grégoire et Saint-Jacques de la Lande.</ref>. | |||
==Données globales== | |||
* Dans l'agglomération, les accidents se répartissent également entre les parties agglomérées et la rase campagne, et de niveau comparable entre les intersections (40%) et le reste de la voie (60%). A Rennes, la part des accidents aux intersections s'inverse et s'élève à 60 % dont 6% sur les ronds-points. | |||
* La rocade connaît 13% des accidents du coeur de métropole. Pour une proportion de longueur de voies équivalentes, les ''voies urbaines principales'' sont pourtant affectées par 57% des accidents ; les voies urbaines secondaires et les voies de desserte l'étant respectivement pour 20 et 10%. | |||
==Rennes== | ==Rennes== |
Version du 29 janvier 2012 à 10:34
Les zones accidentogènes de Rennes Métropole sont les lieux de l'espace public de l'agglomération - et circonstances - dans lesquels se produisent le plus souvent des accidents de circulation de divers types (collisions diverses, sorties de route, accidents corporels) et gravités. La connaissance de ces zones permet la prévention par information et signalisation ainsi que d'éventuelles mesures d'éradication.
En 2008, les véhicules légers participent à 43% des victimes avec 196 pour Rennes et 125 pour le reste de l'agglomération ; les cyclomoteurs arrivent ensuite avec 59 et 11 victimes, puis les piétons avec 73 et 26 victimes [1]. Pour les 32 communes, 20 morts étaient à déplorer, dont quatre dans le coeur de métropole[2].
Données globales
- Dans l'agglomération, les accidents se répartissent également entre les parties agglomérées et la rase campagne, et de niveau comparable entre les intersections (40%) et le reste de la voie (60%). A Rennes, la part des accidents aux intersections s'inverse et s'élève à 60 % dont 6% sur les ronds-points.
- La rocade connaît 13% des accidents du coeur de métropole. Pour une proportion de longueur de voies équivalentes, les voies urbaines principales sont pourtant affectées par 57% des accidents ; les voies urbaines secondaires et les voies de desserte l'étant respectivement pour 20 et 10%.
Rennes
En 2011, 382 accidents corporels ont eu lieu dans la ville, occasionnant notamment cinq décès : les cyclistes et les piétons sont en cause dans respectivement 69 et 78 cas, mais "les automobilistes sont majoritairement responsables de ces accidents" rappelle la conseillère municipale déléguée à la sécurité routière" dans le journal Ouest-France dans son édition des samedi-dimanche 28-29 janvier 2012. L'article comporte une carte des points ou zones accidentogènes selon le nombre d'accidents dans l'année, en six niveaux :
- 18 à 46 : cinq portes ou échangeurs de la rocade, au sud et à l'ouest, les autres n'étant pas situés sur la commune
- 10 à 17 : deux points sur la rocade et quatre à l'intérieur dont le pont de Nantes, le rond-point des Gayeulles, Rochester-Guy Ropartz, début de la rue Saint-Hélier
- 8 et 9 : onze carrefours comme ceux de la place de Bretagne
- 5 à 7 : 32 carrefours, la rue de l'Alma en comportant cinq sans compter la porte où elle se termine ; quatre sur la rue d'Antrain et l'avenue du Général Patton. Le grand axe du nord de la ville, entre la rocade nord-ouest et le carrefour des Gayeulles, totalise sept zones de ces deux dernières catégories, outre leurs extrémités déjà comprises aux niveaux supérieurs.
- voies connaissant de 5 à 7 ou de 8 à 15 accidents annuels : essentiellement la rocade, deux tronçons de la rue de Nantes, un boulevard de la Tour d'Auvergne, avenue du Général Leclerc ...
Le quai Émile-Zola entre la place de la République et l'avenue Janvier est une zone accidentogène induisant des accidents corporels en raison du nombre de piétons qui l'utilisent et bien que la circulation y soit réservée aux taxis et aux bus.
Le passage piéton de la rue d'Isly, entre la sortie du Métro Charles de Gaulle et le centre commercial 3 soleils est une zone dangereuse du fait du grand nombre de piétons qui traversent à cet endroit et de la voie elle même, sur laquelle les voitures peuvent arriver assez vite. Si les passages piétons sont protégés par un système de feux, c'est le non-respect de ceux-ci par les piétons associé au phénomène de foule qui provoquent la situation de dangerosité, et de stress, notamment pour les automobilistes[3].
Pour l'automobile, les zones accidentogènes majeures sont la route de Lorient et la zone industrielle sud-est, celle-ci en raison du nombre de poids lourds. [4].
A vous de l'éditer pour y ajouter du contenu (Comment faire ?). Cette action nécessite un compte actif.
Périphérie
Cette partie est vide ou attend d'avantage de contenu !A vous de l'éditer pour y ajouter du contenu (Comment faire ?). Cette action nécessite un compte actif.