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Version du 24 novembre 2011 à 10:10
Le square Anjela Duval se situe dans le, accessible à partir de la rue d'Armor.
Cette voie fut dénommée par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes le 5 avril 1982.
Biographie de Anjela Duval, poétesse bretonne[1]
Marie-Angèle Duval, dite Anjela Duval est née le 3 Avril 1905 au Vieux-Marché, près de Guingamp dans les Côtes-du-Nord ; après la mort précoce de sa sœur aînée, elle reste fille unique dans une famille de modestes agriculteurs.
Jusqu'à l'âge de 12 ans, Anjela Duval fréquente l'école primaire de Tregrom et elle y apprend le Français, mais ne l'utilise guère. Elle travaille alors dans la ferme familiale, de Traon an dour (Le Bas de l’eau), où elle a plus l'occasion de pratiquer sa langue maternelle qui est le Breton. Avant d’être une artiste reconnue, elle est avant tout une petite paysanne bretonne, peu riche et besogneuse. À la mort de ses parents en 1951, elle exploite seule la ferme de Traon an dour.
Les années 60 marquent un tournant important dans la vie d'Anjela Duval puisqu'elle décide de se consacrer aux lettres et à la poésie. Elle commence à être publiée dès 1962, dans des revues de langue bretonne.
L'existence de paysanne d'Anjela Duval explique certainement pourquoi elle chante si bien son attachement à sa terre. Elle qui fréquente les grands noms du mouvement breton, qui viennent comme en pèlerinage au Traon an dour, stigmatise leur méconnaissance de la terre et de l'agriculture en général.
En décembre 1971, c’est une émission de télévision d’André Voisin, Les Conteurs, qui la fait connaître du grand public.
Anjela Duval excelle pour raconter ses sentiments simples dans son œuvre : son attachement à la terre mais aussi son indignation devant le remembrement et la disparition des talus. Cette excellence est assez rapidement reconnue, ce qui après tout n'est pas si courant, lorsque en 1973 elle reçoit le prix Yann Ber Calloc'h (Jean-Pierre Calloc'h) du nom du célèbre poète de l’Ile de Groix.
Elle ne fait pas partie du monde universitaire, ne recevra jamais les honneurs de la République et ses poèmes écrits sur de vieux cahiers d’école n’ont pas la notoriété d’un cheval d’orgueil, mais elle n'en a cure, elle qui est avant tout une "traceuse de sillon", puis une poétesse à ses heures perdues.
Parmi ses œuvres, l'on se doit de citer Kan an Douar (Le Chant de la terre) (1973), Traon an dour, (Le Bas de l'eau) (1982), et Me Anjela, (1986). La vie des paysans et la Bretagne sont les thèmes principaux de ses poèmes.
Anjela Duval décède le 7 novembre 1981, à 76 ans, à Lannion, dans les Côtes-d'Armor.
Note et références
- ↑ à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole