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Jusqu'à la Révolution, les exécutions ayant lieu place des Lices - comme l'attestent les anciens plans sur lesquels figure une potence - la voie la plus courte pour transporter les corps du lieu d'exécution à celui de sépulture des suppliciés, près de l'ancienne [[église Saint-Aubin]], était cette voie étroite qui menait donc au "''cimetière des pendus''". Par ironie ou par pitié, les Rennais donnèrent à cette voie le nom de rue des Innocents et, vers [[1850]], de vieux Rennais l'appelaient encore ''rue des Innocents pendus''.<ref>''Les Rues de Rennes'' par [[Lucien Decombe]], Alphonse Le Roy éditeur, [[1892]].</ref> | Jusqu'à la Révolution, les exécutions ayant lieu place des Lices - comme l'attestent les anciens plans sur lesquels figure une potence - la voie la plus courte pour transporter les corps du lieu d'exécution à celui de sépulture des suppliciés, près de l'ancienne [[église Saint-Aubin]], était cette voie étroite qui menait donc au "''cimetière des pendus''". Par ironie ou par pitié, les Rennais donnèrent à cette voie le nom de rue des Innocents et, vers [[1850]], de vieux Rennais l'appelaient encore ''rue des Innocents pendus''.<ref>''Les Rues de Rennes'' par [[Lucien Decombe]], Alphonse Le Roy éditeur, [[1892]].</ref> | ||
Version du 8 novembre 2011 à 09:48
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La rue des Innocents relie la place des Lices à la rue Saint-Louis.
C'est une toute petite rue que celle-ci mais avec une originalité : au coin de la rue Saint-Louis, un splendide petit toit d'ardoises en écailes de poisson en forme de fine carène à l'arête vive. Cette oeuvre de charpentiers de marine vaut bien le coup d'oeil obtenu en levant bien la tête.
Jusqu'à la Révolution, les exécutions ayant lieu place des Lices - comme l'attestent les anciens plans sur lesquels figure une potence - la voie la plus courte pour transporter les corps du lieu d'exécution à celui de sépulture des suppliciés, près de l'ancienne église Saint-Aubin, était cette voie étroite qui menait donc au "cimetière des pendus". Par ironie ou par pitié, les Rennais donnèrent à cette voie le nom de rue des Innocents et, vers 1850, de vieux Rennais l'appelaient encore rue des Innocents pendus.[1]
Notes et références
- ↑ Les Rues de Rennes par Lucien Decombe, Alphonse Le Roy éditeur, 1892.
Sur la carte
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