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Ce fleuve tranquille n'en a pas moins été sujet à de formidables débordements, notamment en | L'eau ne devait pas être sale ou l'on n'était pas difficiles et regardants : à la fin du 19e siècle, au [[Gué de Baud]], en amont de la Vilaine canalisée et au [[Cabinet-Vert]], en amont du Pont Laënnnec on se baignait dans le fleuve en respectant les dispositions arrêtées par le maire pour les baignades publiques ouvertes le 1er juin, comme l'indique un arrêté municipal du 20 mai 1899. : à la baignade du Gué de Baud, un drapeau hissé marque l'occupation de la baignade par les troupes de la garnison, les après-midi du lundi au vendredi compris. Elles sont surveillées par des maîtres nageurs et limitées par des poteaux. Il est défendu de s'y baigner sans caleçon ou autre vêtement ou dans d'autres lieux. Il y a même des cabines fermées au Cabinet-Vert avec un droit d'utilisation de 0,10 F. | ||
Ce fleuve tranquille n'en a pas moins été sujet à de formidables débordements, notamment en 1881, lors de l'[[inondation de Rennes en octobre 1966]] et en [[Inondation de 1974|1974]]. | |||
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Version du 21 octobre 2011 à 11:41
La Vilaine (breton : Gwilun ou Gwilen) est un fleuve côtier breton. Elle prend sa source dans le département de la Mayenne , à une faible altitude de 153 mètres, dans les collines de Juvigné, au sud-ouest d'Ernée. et se jette dans l’océan Atlantique entre les communes de Camoël (le Moustoir) et de Pénestin (Tréhiguier), dans le département du Morbihan (56). La longueur de son cours est de 218 km
Elle donne, avec son petit affluent l'Ille, son nom au département d'Ille-et-Vilaine dont elle arrose le chef-lieu, Rennes et cette confluence est à l'origine d'un premier nom de la ville :Condate. Passée la ville, elle vire au sud pour devenir maritime en aval de Redon.
Une légende veut que le nom en français vienne de la couleur des eaux boueuses, légende d'autant plus tenace que leur aspect ne le dément pas souvent.
La Vilaine est canalisée sur son parcours dans le centre-ville. Elle divisait la cité en deux parties, socialement distinctes : ville haute au nord, ville basse au sud où elle divaguait en divers bras ( ruisseaux de Brecé, de Joculé) [1] [2]participant de la défense de la ville. Le boulevard de la Liberté est construit sur un bras comblé en 1859-1860. Le fleuve et l'Ille continueront de fixer, pendant plusieurs décennies, de nombreuses activités liées à l'eau ( blanchisseries, bateaux-lavoirs( une photographie de 1889 en montre quatre le long du quai Lamennais), usines telles que papeteries, tanneries et moulins tels que les moulins Logeais qui existent encore en centre-ville, rue Duhamel.
L'eau ne devait pas être sale ou l'on n'était pas difficiles et regardants : à la fin du 19e siècle, au Gué de Baud, en amont de la Vilaine canalisée et au Cabinet-Vert, en amont du Pont Laënnnec on se baignait dans le fleuve en respectant les dispositions arrêtées par le maire pour les baignades publiques ouvertes le 1er juin, comme l'indique un arrêté municipal du 20 mai 1899. : à la baignade du Gué de Baud, un drapeau hissé marque l'occupation de la baignade par les troupes de la garnison, les après-midi du lundi au vendredi compris. Elles sont surveillées par des maîtres nageurs et limitées par des poteaux. Il est défendu de s'y baigner sans caleçon ou autre vêtement ou dans d'autres lieux. Il y a même des cabines fermées au Cabinet-Vert avec un droit d'utilisation de 0,10 F.
Ce fleuve tranquille n'en a pas moins été sujet à de formidables débordements, notamment en 1881, lors de l'inondation de Rennes en octobre 1966 et en 1974.
Cet article est en partie extrait de la page Vilaine de Wikipédia en français.
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