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Etape 4 : Une zone industrielle ?
La zone industrielle de Baud-Chardonnet dans la seconde moitié du XXe siècle se caractérise en fait par le peu d'entreprises spécifiquement industrielles. Les activités les plus polluantes ont disparu ou ont été transférées dans des zones industrielles périphériques mieux équipées, plus étendues et plus à l'écart des habitations.
Entrepôts et établissements de transport côtoient diverses activités à caractère commercial (hydrocarbures, produits alimentaires, meubles, électroménager) qui occupent des ateliers de conditionnement, de réparation et d'entretien ou des magasins de stockage. Les Rennais se souviennent encore de certaines de ces entreprises connues, provisoirement ou plus durablement installées dans la zone : l'entreprise de bâtiment Tomine, les transports Métraille, le dépôt Shell, la Société Parisienne de Lingerie Indémaillable (SPLI), les ateliers du Mont-Saint-Michel…
Ces entreprises sont cependant peu pourvoyeuses d'emploi. Dans les années 1980, on relève les établissements Chevet (fourniture en gros pour la carrosserie, l'ameublement et l'industrie) avec 35 à 40 salariés, la SARL Lebreton frères (vente d'appareils ménagers, concessionnaire de SA Butagaz, agent commercial de différentes sociétés alimentaires) avec 45 employés, la SA Ouest confort (carburant, installations sanitaires de chauffage et d'électricité) avec 22 personnes, la SARL Établissements Langlois (fourniture et pose de matériaux d'isolation) avec 17 employés ou la Coopérative Agricole Rennaise (CAR), ensuite transférée route de Fougères à Cesson-Sévigné.