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La '''rue Pierre Loti''' se situe dans le quartier 6 : Jeanne d’Arc - Longs-Champs - Beaulieu entre la [[rue de Fougères]] et le [[boulevard Raymond Poincaré]]. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 31 décembre 1928<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  
La '''rue Pierre Loti''' se situe dans le quartier 6 : Jeanne d’Arc - Longs-Champs - Beaulieu entre la [[rue de Fougères]] et le [[boulevard Raymond Poincaré]]. Cette voie fut dénommée par délibération du Conseil Municipal de la Ville de Rennes le 31 décembre 1928<ref>Délibérations municipales, [http://www.archives.rennes.fr/recherche/fonds/affichedetailmod.php?cot=1D313 Archives de Rennes]</ref>.  


Cette voie rend hommage à Pierre Loti, romancier (1850 - 1923)
Cette voie rend hommage à Pierre Loti, romancier (14 janvier 1850, Rochefort - 10 juin 1923, Hendaye)
 
Le 27 janvier 1925, soit seulement quatre années avant la dénomination de la voie, l'écrivain Claude Farrère, prix Goncourt en 1905 et fervent soutien de l'Empire ottoman pendant les guerres balkaniques (1912-1913), puis du mouvement kémaliste pendant la guerre d'indépendance turque (1919-1922), donne dans une salle bondée de l'Excelsior-Cinéma de Rennes une conférence sur "le génie de Pierre Loti".
Il faut dire que Farrère connaît parfaitement le romancier, puisqu'il a servi en 1903 durant presque deux ans sur le contre-torpilleur Vautour à Constantinople sous ses ordres. Nommé quatre fois au Prix Nobel de littérature, de 1910 à 1913, Loti est lui aussi un amoureux de la Turquie : entre 1870 et 1913 il est venu à huit reprises sur les terres de l'Empire ottoman.
 
Une grande partie de l'œuvre de Loti est d'inspiration autobiographique. Il s'est nourri de ses voyages pour écrire ses romans, par exemple à Tahiti pour ''Le Mariage de Loti'' (Rarahu) (1882), au Sénégal pour ''Le Roman d'un spahi'' (1881), en Islande pour ce qui est son plus grand succès ''Pêcheur d'Islande'' (1886) ou au Japon pour ''Madame Chrysanthème'' (1887). Il a gardé toute sa vie une attirance très forte pour la Turquie, où le fascinait la place de la sensualité : il l'illustre notamment dans ''Aziyadé'' (1879), et sa suite ''Fantôme d'Orient'' (1892).
 
Pierre Loti séjourna à plusieurs reprises chez son ami Pierre Le Cor à Rosporden (Finistère). Son roman ''Mon Frère Yves'' (1883) retrace son amitié pour ce marin breton.


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