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[[Fichier:Certificat_blessure_Lescop.png|500px|right|thumb|Certificat retenant une présomption de blessure volontaire]] | [[Fichier:Certificat_blessure_Lescop.png|500px|right|thumb|Certificat retenant une présomption de blessure volontaire]] | ||
À l’hôpital de Châlons-sur-Marne il est examiné par le docteur Buy qui conclut à une présomption de mutilation volontaire. Le ministère de la guerre avait bien prévu les cas de mutilation volontaires : le certificat, entièrement rédigé à la polycopie, à l’exception des nom et prénoms de Lescop et de l’indication de la perforation récente de la paume de la main, conclut que les bords de la plaie prouvent que le coup a été tiré à bout portant, la présomption de mutilation volontaire ressortant de ce que l’orifice d’entrée du projectile et le tatouage siègent du côté de la paume de la main. En conséquence il est traduit devant le Conseil de Guerre permanent du quartier général de la 4e armée et le 18 octobre 1914 et il est condamné à la peine de mort pour abandon de poste devant l’ennemi. | À l’hôpital de Châlons-sur-Marne il est examiné par le docteur Buy qui conclut à une présomption de mutilation volontaire. Le ministère de la guerre avait bien prévu les cas de mutilation volontaires : le certificat, entièrement rédigé à la polycopie, à l’exception des nom et prénoms de Lescop et de l’indication de la perforation récente de la paume de la main, conclut que les bords de la plaie prouvent que le coup a été tiré à bout portant, la présomption de mutilation volontaire ressortant de ce que l’orifice d’entrée du projectile et le tatouage siègent du côté de la paume de la main. En conséquence il est traduit devant le Conseil de Guerre permanent du quartier général de la 4e armée et le 18 octobre 1914 et il est condamné à la peine de mort pour abandon de poste devant l’ennemi. | ||
Les autorités militaires ayant le droit, à cette époque, de faire exécuter les sentences de mort sans attendre l’avis du Président de la République, Elie-Marie Lescop est fusillé dès le lendemain, à 6h25 sur le champ de tir de Châlons-sur-Marne, <ref> https://francoismarielaurent.loicdoumerc.fr/soldat_lescop.php </ref>ainsi que Laurent François, 29 ans, né à Mellionnec, arrondissement de Loudéac, marié, deux enfants, cultivateur, soldat au 247e Régiment d'Infanterie de réserve. <ref> http://enenvor.fr/eeo_actu/wwi/decharger_la_memoire_d_elie_lescop.html </ref> Il y eut 36 soldats ainsi fusillés en 1914, dont 4 caporaux du 336e régiment d'infanterie - l'un deux un Vitréen, Lucien Lechat - pour « refus de bondir hors des tranchées », avaient été réhabilités le 3 mars 1934. | Les autorités militaires ayant le droit, à cette époque, de faire exécuter les sentences de mort sans attendre l’avis du Président de la République, Elie-Marie Lescop est fusillé dès le lendemain, à 6h25 sur le champ de tir de Châlons-sur-Marne, <ref> https://francoismarielaurent.loicdoumerc.fr/soldat_lescop.php </ref>ainsi que Laurent François, 29 ans, né à Mellionnec, arrondissement de Loudéac, marié, deux enfants, cultivateur, soldat au 247e Régiment d'Infanterie de réserve. <ref> http://enenvor.fr/eeo_actu/wwi/decharger_la_memoire_d_elie_lescop.html </ref> Il y eut 36 soldats ainsi fusillés en 1914, dont 4 caporaux du 336e régiment d'infanterie - l'un deux un Vitréen, Lucien Lechat - pour « refus de bondir hors des tranchées », qui avaient été réhabilités le 3 mars 1934. | ||
[[Fichier:Un_Rennais_condamn%C3%A9_%C3%A0_mort.png|500px|right|thumb|Ouest-Eclair, 18 novembre 1934, extrait]] | [[Fichier:Un_Rennais_condamn%C3%A9_%C3%A0_mort.png|500px|right|thumb|Ouest-Eclair, 18 novembre 1934, extrait]] | ||
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