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« Les prisonniers de guerre allemands dans la région rennaise » : différence entre les versions

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Les Américains cédent l'ensemble aux Français le 26 juin 1945, après l'avoir vidé de ses équipements, y laissant 48 380 prisonniers répartis en 15 blocs ou "cages". Outre 47 475 P.G. allemands et autrichiens et 419 civils allemands, on y trouve 224 Tchécoslovaques, 214 Polonais, 31 Italiens. Les P.G appréhendaient la prise en charge par les Français. Les premiers temps, les prisonniers couchent à même le sol et souffrent énormément de la faim. La diarrhée est générale et un commando part chaque matin vider les tinettes dans la Vilaine. Une cinquantaine d'officiers, sous-officiers et soldats assument la gestion et la garde est assumée au début par le 137e R.I.. Six cuisines sont installées.
Les Américains cédent l'ensemble aux Français le 26 juin 1945, après l'avoir vidé de ses équipements, y laissant 48 380 prisonniers répartis en 15 blocs ou "cages". Outre 47 475 P.G. allemands et autrichiens et 419 civils allemands, on y trouve 224 Tchécoslovaques, 214 Polonais, 31 Italiens. Les P.G appréhendaient la prise en charge par les Français. Les premiers temps, les prisonniers couchent à même le sol et souffrent énormément de la faim. La diarrhée est générale et un commando part chaque matin vider les tinettes dans la Vilaine. Une cinquantaine d'officiers, sous-officiers et soldats assument la gestion et la garde est assumée au début par le 137e R.I.. Six cuisines sont installées.


En juin 1945, une centaine de prisonniers travaillent pour la Marine et sur l'aérodrome de Rennes - Saint-Jacques pour déblayer les grands hangars "tonneaux" bombardés et remblayer les cratères de bombes. En mars 1946, l'effectif est encore de 10250, dont 6714 travaillent en commandos de déminage, de déblaiement et reconstruction de voirie et bâtiments,( ainsi 550 P.G. travaillèrent en commandos pour le Génie, construisant des bâtiments au[[ Colombier]]) et dans les activités agricoles. Au collège Saint-Vincent, un abbé, ceinturon sur sa soutane, ancien prisonnier et professeur d'allemand, menait une demi-douzaine de P.G. allemands à divers travaux de remise en état ou de jardinage et ceux-ci, qui ne payaient pas de mine, étaient correctement nourris et abreuvés au cidre.  D'autres prisonniers étaient assignés à un petit camp situé à Rennes, dans une grande prairie au bout du [[canal Saint-Martin, près des tanneries. Des P.G. russes blancs semblent avoir bénéficié de conditions très favorables leur permettant de sortir et de trafiquer.
En juin 1945, une centaine de prisonniers travaillent pour la Marine et sur l'aérodrome de Rennes - Saint-Jacques pour déblayer les grands hangars "tonneaux" bombardés et remblayer les cratères de bombes. En mars 1946, l'effectif est encore de 10250, dont 6714 travaillent en commandos de déminage, de déblaiement et reconstruction de voirie et bâtiments,( ainsi 550 P.G. travaillèrent en commandos pour le Génie, construisant des bâtiments au[[ Colombier]]) et dans les activités agricoles. Au collège Saint-Vincent, un abbé, ceinturon sur sa soutane, ancien prisonnier et professeur d'allemand, menait une demi-douzaine de P.G. allemands à divers travaux de remise en état ou de jardinage et ceux-ci, qui ne payaient pas de mine, étaient correctement nourris et abreuvés au cidre.  D'autres prisonniers étaient assignés à un petit camp situé à Rennes, dans une grande prairie au bout du [[canal Saint-Martin]], près des tanneries. Des P.G. russes blancs semblent avoir bénéficié de conditions très favorables leur permettant de sortir et de trafiquer.


Au camp 1102 est rattaché l'unité de Coëtquidan avec 2200 P.G. en juillet 1946, logés dans des baraquements en bois ou en pierre, gardés par des Algériens qui parfois les obligent à des relations homosexuelles.
Au camp 1102 est rattaché l'unité de Coëtquidan avec 2200 P.G. en juillet 1946, logés dans des baraquements en bois ou en pierre, gardés par des Algériens qui parfois les obligent à des relations homosexuelles.
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