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[[Fichier:Fouilles_Ambroise_Par%C3%A9.png|350px|left|thumb|Au voisinage de l'ancien hôpital, les fouilles de 1999-2000.(''Photo Gaétan Le Gloirec. INRAP'')]] | [[Fichier:Fouilles_Ambroise_Par%C3%A9.png|350px|left|thumb|Au voisinage de l'ancien hôpital, les fouilles de 1999-2000.(''Photo Gaétan Le Gloirec. INRAP'')]] | ||
[[Fichier:H%C3%B4pital_militaire.png|300px|right|thumb||L'hôpital militaire Ambroise Paré en 1935 (''Archives de Rennes Cote 100 FI 313'')]] | [[Fichier:H%C3%B4pital_militaire.png|300px|right|thumb||L'hôpital militaire Ambroise Paré en 1935 (''Archives de Rennes Cote 100 FI 313'')]] | ||
Construits par les pères Eudistes pour l'accueil des séminaristes qui y aura lieu de 1655 à 1793, les bâtiments eux-mêmes sont édifiés à partir de 1724. L’emplacement est occupé par l’''Hôpital militaire de l’Unité'' (devenu ensuite Ambroise Paré) à compter de 1793. Cette magnifique bâtisse en pierre du XVIIIe fut, en septembre 1793, confisquée par le pouvoir révolutionnaire qui la transforma en hôpital pour les blessés de guerre des armées de l'ouest. Au fil des siècles, Ambroise Paré (2.700 m2 sur 5 niveaux), [[rue d'Échange]], perdit de sa superbe, les militaires ayant ajouté des baraquements autour de l'immeuble. Son imposante façade fut enlaidie par des gouttières déglinguées, des linteaux en béton au lieu de granit, des fenêtres délabrées. Pendant des lustres, des milliers de jeunes appelés sous les drapeaux ont franchi les murs de l'hôpital Ambroise-Paré, qui était, jusqu'à sa fermeture en 1994, le plus important centre de soins militaire de la région<ref>https://www.lesechos.fr/20/06/2002/LesEchos/18679-117-ECH_a-rennes--l-hopital-militaire-ambroise-pare-retrouve-son-eclat.htm</ref> | Construits par les pères Eudistes pour l'accueil des séminaristes qui y aura lieu de 1655 à 1793, les bâtiments eux-mêmes sont édifiés à partir de 1724. L’emplacement est occupé par l’''Hôpital militaire de l’Unité'' (devenu ensuite Ambroise Paré) à compter de 1793. Cette magnifique bâtisse en pierre du XVIIIe fut, en septembre 1793, confisquée par le pouvoir révolutionnaire qui la transforma en hôpital pour les blessés de guerre des armées de l'ouest. Au fil des siècles, Ambroise Paré (2.700 m2 sur 5 niveaux), [[rue d'Échange]], perdit de sa superbe, les militaires ayant ajouté des baraquements autour de l'immeuble. Son imposante façade fut enlaidie par des gouttières déglinguées, des linteaux en béton au lieu de granit, des fenêtres délabrées. Les Allemands ayant occupé l'[[Hôtel-Dieu]] pendant la seconde guerre mondiale, des services de l'[[Hôtel-Dieu]] réquisitionné y furent repliés. Pendant des lustres, des milliers de jeunes appelés sous les drapeaux ont franchi les murs de l'hôpital Ambroise-Paré, qui était, jusqu'à sa fermeture en 1994, le plus important centre de soins militaire de la région<ref>https://www.lesechos.fr/20/06/2002/LesEchos/18679-117-ECH_a-rennes--l-hopital-militaire-ambroise-pare-retrouve-son-eclat.htm</ref>. | ||
Suite à un ensemble de restructurations décidées par l'ancien ministre de la Défense François Léotard<ref>http://www.rennes.maville.com/actu/actudet_-Rennes-ville-hopital-durant-la-Grande-Guerre-_-743993_actu.Htm</ref>, l'hôpital militaire Ambroise-Paré est fermé en 1994. | Suite à un ensemble de restructurations décidées par l'ancien ministre de la Défense François Léotard<ref>http://www.rennes.maville.com/actu/actudet_-Rennes-ville-hopital-durant-la-Grande-Guerre-_-743993_actu.Htm</ref>, l'hôpital militaire Ambroise-Paré est fermé en 1994. |
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