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Et le 7e régiment d'artillerie est partiellement parti dans la nuit. L'''Ouest-Eclair'' du 9, qui titre en première page que Colmar et Mulhouse sont prises, annonce que la veille la 10e batterie du 5e régiment d'artillerie a défilé avec ses canons fleuris dans les principales rues de la ville avant de gagner la gare et que ses hommes qui chantaient ''la Marseillaise'' ont été acclamés à maintes reprises<ref>[[Rennes d'histoire et de souvenirs]] quatrains 40 et 41</ref>. | Et le 7e régiment d'artillerie est partiellement parti dans la nuit. L'''Ouest-Eclair'' du 9, qui titre en première page que Colmar et Mulhouse sont prises, annonce que la veille la 10e batterie du 5e régiment d'artillerie a défilé avec ses canons fleuris dans les principales rues de la ville avant de gagner la gare et que ses hommes qui chantaient ''la Marseillaise'' ont été acclamés à maintes reprises<ref>[[Rennes d'histoire et de souvenirs]] quatrains 40 et 41</ref>. | ||
Le journal du 4 août annonce que, dans la journée du 3, "de nombreux trains ont quitté Rennes, emportant des réservistes et des territoriaux qui regagnaient leur corps. Tout s'est passé dans l'ordre le plus parfait et avec une rapidité étonnante. M. Saint, préfet d'Ille-et-Vilaine, qui a fait une visite à la gare hier après-midi, a constaté lui-même que les hommes prenaient place gaiement, sans se bousculer, dans les wagons et que les quais se vidaient comme par enchantement au moment voulu. Pas de retardataires. On sentait que chacun avait conscience d'accomplir un devoir sacré." | Le journal du 4 août annonce que, dans la journée du 3, "de nombreux trains ont quitté Rennes, emportant des réservistes et des territoriaux qui regagnaient leur corps. Tout s'est passé dans l'ordre le plus parfait et avec une rapidité étonnante. M. Saint, préfet d'Ille-et-Vilaine, qui a fait une visite à la gare hier après-midi, a constaté lui-même que les hommes prenaient place gaiement, sans se bousculer, dans les wagons et que les quais se vidaient comme par enchantement au moment voulu. Pas de retardataires. On sentait que chacun avait conscience d'accomplir un devoir sacré." Il décrète le 3 août 1914, en vertu de l'état de siège proclamé la veille sur l'ensemble du territoire français la fermeture à 21 heures, sauf à Rennes où un délai supplémentaire d’une heure est accordé, « des cafés, cabarets, débits de boissons et cafés concerts »<ref>Arch. dép. I&V : 1 M 21, Arrêté préfectoral du 3 août 1914</ref>. Ce délai ne durera que quelques jours. | ||
===Le communiqué=== | ===Le communiqué=== |
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