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« Les prisonniers quittent Rennes pour des années de captivité » : différence entre les versions

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[[Fichier:Carte_de_correspondance_pour_PG.png|250px|right|thumb|Lettre de septembre 1942 d'un prisonnier dans un camp situé à Krembs-Gneixendorf, en Autriche]]
[[Fichier:Carte_de_correspondance_pour_PG.png|250px|right|thumb|Lettre de septembre 1942 d'un prisonnier dans un camp situé à Krembs-Gneixendorf, en Autriche]]
Un train sanitaire quitte Rennes pour Nîmes le 10 février 1941, avec 150 prisonniers libérés pour raison de santé. Et le 8 avril, un groupe d’officiers, pères de famille de 4 enfants reviennent d’Allemagne, libérés. À partir de mars le journal publie les listes des camps où la correspondance avec les prisonniers n'est autorisée que sur des formulaires réglementaires et les colis doivent porter des étiquettes-adresses envoyées par les prisonniers. On annonce le 4 juillet la libération des prisonniers de plus de 41 ans, des officiers de réserve anciens combattants et de 1000 fonctionnaires des P.T.T. Fin juillet quelques prisonniers malades ou invalides sont libérés. Et le 1er septembre, la radioscopie de prisonniers des camps et Kommandos permet la libération de plus de 400 prisonniers et le 2, un groupe d’officiers de réserve, anciens combattants de 14-18 reviennent des camps de Oberlangendorf (Sudètes de l’est) et d’Elemberg. Le 13 octobre l'''Ouest-Eclair'' relate l'accueil d'une trentaine de prisonniers, blessés et malades rapatriés d'Allemagne via le centre de démobilisation de Compiègne par le tain de 14h11 la veille. Le 29 octobre sont publiées deux photos d'une messe à l'OFLAG IV D, camp pour officiers situé à l'est de Dresde en Oberlausitz. Et le 3 décembre le journal informe, avec photo, l'arrivée à Rennes, en provenance de Compiègne, de 43 prisonniers libérés, en qualité d'anciens combattants ou soutiens de famille. En vue du "Premier de l'An du prisonnier", le commissariat au reclassement des libérés incite ceux-ci à verser une obole. Le journal n'avait pas manqué de relever le 24 septembre la déclaration de "gars de l'ouest" dans ce centre, disant leur reconnaissance "au maréchal, notre chef".
Un train sanitaire quitte Rennes pour Nîmes le 10 février 1941, avec 150 prisonniers libérés pour raison de santé. Et le 8 avril, un groupe d’officiers, pères de famille de 4 enfants reviennent d’Allemagne, libérés. À partir de mars le journal publie les listes des camps où la correspondance avec les prisonniers n'est autorisée que sur des formulaires réglementaires et les colis doivent porter des étiquettes-adresses envoyées par les prisonniers. On annonce le 4 juillet la libération des prisonniers de plus de 41 ans, des officiers de réserve anciens combattants et de 1000 fonctionnaires des P.T.T. Fin juillet quelques prisonniers malades ou invalides sont libérés. Et le 1er septembre, la radioscopie de prisonniers des camps et Kommandos permet la libération de plus de 400 prisonniers et le 2, un groupe d’officiers de réserve, anciens combattants de 14-18 reviennent des camps de Oberlangendorf (Sudètes de l’est) et d’Elemberg. Le 13 octobre l'''Ouest-Eclair'' relate l'accueil d'une trentaine de prisonniers, blessés et malades rapatriés d'Allemagne via le centre de démobilisation de Compiègne par le tain de 14h11 la veille. Le 29 octobre sont publiées deux photos d'une messe à l'OFLAG IV D, camp pour officiers situé à l'est de Dresde en Oberlausitz. Et le 3 décembre le journal informe, avec photo, l'arrivée à Rennes, en provenance de Compiègne, de 43 prisonniers libérés, en qualité d'anciens combattants ou soutiens de famille. En vue du "Premier de l'An du prisonnier", le commissariat au reclassement des libérés incite ceux-ci à verser une obole. Le journal n'avait pas manqué de relever le 24 septembre la déclaration de "gars de l'ouest" dans ce centre, disant leur reconnaissance "au maréchal, notre chef".
[[Fichier:Correspondance_PG083.jpg|300px|center|thumb|Carte de correspondance recto de février 1941 d'un prisonnier du Stalag III A L ( Brandebourg) Luckenwalde, s.o de Berlin) ]] féminin apparaît plus difficile à résorber que le chômage masculin. Dès avril 1941
[[Fichier:Correspondance_PG083.jpg|300px|center|thumb|Carte de correspondance recto de février 1941 d'un prisonnier du Stalag III A L (Brandebourg) Luckenwalde, s.o de Berlin) ]] féminin apparaît plus difficile à résorber que le chômage masculin. Dès avril 1941
  le Préfet d’Ille-et-Vilaine indique en outre que, parmi les ouvrières chômeuses, on compte de nombreuses femmes de prisonniers de guerre qui tiraient de leur travail leurs
  le Préfet d’Ille-et-Vilaine indique en outre que, parmi les ouvrières chômeuses, on compte de nombreuses femmes de prisonniers de guerre qui tiraient de leur travail leurs
seuls moyens d’existence. <ref> Synthèse des rapports des préfets, avril 1941</ref>  
seuls moyens d’existence. <ref> Synthèse des rapports des préfets, avril 1941</ref>  
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À partir de mars 1943, en sus des problèmes de ravitaillement, d'autres soucis tombent sur les têtes rennaise, les bombes ! Cependant, les prisonniers ne sont pas oubliés. Le 7 novembre ouvre pour une semaine, au palais de Justice, une exposition en faveur des prisonniers à laquelle les Rennais, qui s'y pressèrent, purent voir des travaux de prisonniers, et le 12 novembre, des quêteurs sollicitent les passants dans les rues en faveur du Secours national et 20 000 colis furent ainsi envoyés pour Noël par la Croix-Rouge aidée de bénévoles.
À partir de mars 1943, en sus des problèmes de ravitaillement, d'autres soucis tombent sur les têtes rennaise, les bombes ! Cependant, les prisonniers ne sont pas oubliés. Le 7 novembre ouvre pour une semaine, au palais de Justice, une exposition en faveur des prisonniers à laquelle les Rennais, qui s'y pressèrent, purent voir des travaux de prisonniers, et le 12 novembre, des quêteurs sollicitent les passants dans les rues en faveur du Secours national et 20 000 colis furent ainsi envoyés pour Noël par la Croix-Rouge aidée de bénévoles.


Les prisonniers ne qu'au bout de près de cinq ans, reviendront à Rennes, en mai 1945.
Les prisonniers ne qu'au bout de près de cinq ans, reviendront à Rennes, en mai 1945.




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