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Le ville de Rennes était connue de Rabelais qui ne manqua pas de citer la grosse cloche de son beffroi : La première tour avait été construite sur l’ancienne tour Saint-James de la première enceinte des remparts <ref>[[remparts de Rennes]]</ref> et était située non loin de l’angle de la rue La Fayette et de la rue Châteaurenault. La cloche était nommée " Madame Françoise", du nom du duc François II qui en avait été le parrain Le beffroi fut atteint lors de l’incendie de Rennes de 1720 puis détruit en 1729.
Le ville de Rennes était connue de Rabelais qui ne manqua pas de citer la grosse cloche de son beffroi : La première tour avait été construite sur l’ancienne tour Saint-James de la première enceinte des remparts <ref>[[remparts de Rennes]]</ref> et était située non loin de l’angle de la rue La Fayette et de la rue Châteaurenault. La cloche était nommée " Madame Françoise", du nom du duc François ou "la grosse Françoise" car elle  pesait40.134 livres, II qui en avait été le parrain Le beffroi fut atteint lors de l’incendie de Rennes de 1720 puis détruit en 1729.
[[Fichier:Beffroi_de_Rennes.png|300px|right|thumb|Vue perspective de d'Argenté- 1616]]
[[Fichier:Beffroi_de_Rennes.png|300px|right|thumb|Vue perspective de d'Argenté- 1616]]
Symbole de la richesse et de la liberté de la ville, la cloche du beffroi était importante à l’époque puisqu'elle est citée par François Rabelais dans ''Pantagruel''. <ref> ''Pantagruel'', par François Rabelais, L. II, chap. XXVI -1532</ref>    :
Symbole de la richesse et de la liberté de la ville, la cloche du beffroi était importante à l’époque puisqu'elle est citée par François Rabelais dans ''Pantagruel''. <ref> ''Pantagruel'', par François Rabelais, L. II, chap. XXVI -1532</ref>    :
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« Lors diſt Pantagruel, Pleuſt à dieu que chaſcun de vous euſt deuz paires de ſonnettes de Sacre au menton, et que ieuſſe ou mien les groſſes horloges de Renes, de Poictiers, de Tours, et de Cambra, pour veoir laubade que nous donnerions on remuement de nos badigoinces ! » . Le beffroi fut brûlé lors de l’incendie de Rennes de 1720 puis détruit en 1729. Dans une de ses centuries Nostradamus prédisait :"En 1720, la grosse Françoise tombera, et Senner brûlera."
« Lors diſt Pantagruel, Pleuſt à dieu que chaſcun de vous euſt deuz paires de ſonnettes de Sacre au menton, et que ieuſſe ou mien les groſſes horloges de Renes, de Poictiers, de Tours, et de Cambra, pour veoir laubade que nous donnerions on remuement de nos badigoinces ! » . Le beffroi fut brûlé lors de l’incendie de Rennes de 1720 puis détruit en 1729. Dans une de ses centuries Nostradamus prédisait :"En 1720, la grosse Françoise tombera, et Senner brûlera."


Ce beffroi avait été élevé en 1460 sur l’une des tours de la première enceinte de la ville, la tour Saint-James, haute d’environ 60 pieds, située à l’angle des rues Lafayette et Châteaurenault Il se composait d’un donjon octogonal en pierre de 40 pieds de haut au bas duquel régnait une galerie couverte en ardoises reposant sur les corbelets de la tour. Au-dessus de ce donjon était élevée une charpente d’au moins 30 pieds de haut, revêtue de plomb à l’extérieur ; au dehors de cette charpente une seconde galerie régnait sur le mur du donjon. Au-dessus de cette charpente existait une lanterne surmontée d’une flèche recouverte en ardoises et terminée par une girouette. L’ensemble était monumental et atteignait 65mètres. <ref> ''Le Vieux Rennes'', Paul Banéat. pp. 122, 123. Éd. J. Larcher; Rennes </ref> Trois cadrans se voyaient à l’est, au sud et à l’ouest, et une niche au nord abritait une statue de saint Michel, en plomb doré, terrassant un dragon. Cette image de saint Michel, dit le procès-verbal d’adjudication de 1523, « tournera la teste, haussera le bras, ayant espée en main, à chacune des heures que ladite horloge sonnera, et aussi à chacune desdites heures, buglera et criera ledit diable, étant sous ledit image de saint Michel ». <ref> http://www.infobretagne.com/rennes-horloge-beffroi.htm </ref>
Ce beffroi avait été élevé en 1460 sur l’une des tours de la première enceinte de la ville, la tour Saint-James, haute d’environ 60 pieds, située à l’angle des rues Lafayette et Châteaurenault Il se composait d’un donjon octogonal en pierre de 40 pieds de haut au bas duquel régnait une galerie couverte en ardoises reposant sur les corbelets de la tour. Au-dessus de ce donjon était élevée une charpente d’au moins 30 pieds de haut, revêtue de plomb à l’extérieur ; au dehors de cette charpente une seconde galerie régnait sur le mur du donjon. Au-dessus de cette charpente existait une lanterne surmontée d’une flèche recouverte en ardoises et terminée par une girouette. L’ensemble était monumental et atteignait 67 mètres. <ref> ''Le Vieux Rennes'', Paul Banéat. pp. 122, 123. Éd. J. Larcher; Rennes </ref> Trois cadrans se voyaient à l’est, au sud et à l’ouest, et une niche au nord abritait une statue de saint Michel, en plomb doré, terrassant un dragon. Cette image de saint Michel, dit le procès-verbal d’adjudication de 1523, « tournera la teste, haussera le bras, ayant espée en main, à chacune des heures que ladite horloge sonnera, et aussi à chacune desdites heures, buglera et criera ledit diable, étant sous ledit image de saint Michel ». <ref> http://www.infobretagne.com/rennes-horloge-beffroi.htm </ref>




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