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Le Foyer Rennais est une œuvre marquante dans l'histoire de l'architecture et de l'urbanisme rennais. En effet,  sa composition structurée en îlot tranche avec la succession des logements individuels constatée dans le voisinage. Cet ensemble constitue un patrimoine atypique du bâti rennais.
Le Foyer Rennais est une œuvre marquante dans l'histoire de l'architecture et de l'urbanisme rennais. En effet,  sa composition structurée en îlot tranche avec la succession des logements individuels constatée dans le voisinage. Cet ensemble constitue un patrimoine atypique du bâti rennais.


Il a été le premier ensemble immobilier de l’Office d'Habitation à Bon Marché devenu Archipel habitat.En 1922,Hiacynthe Perrin est lauréat du concours organisé par l'Office d'HBM de la ville de Rennes, pour la réalisation d'une cité-jardin dite "Foyer Rennais" à loyer modéré : 66 maisons 4 immeubles, projet commencé en 1925, (voirie et fondations) mais abandonné, en 1928, pour des raisons administratives et financières, au profit de l'architecte de la ville [[Emmanuel Le Ray]], architecte de l'office, qui propose un projet composé de 155 logements, 8 magasins et 10 garages,  avec le souci de bien-être et d’hygiène pour les locataires. Le projet,  ne se concrétise qu’en 1931 après une gestation difficile. L’architecture soignée était  inspirée du modèle des cités jardins et leur confort pour y loger en premier lieu des ouvriers et leurs familles.
Il a été le premier ensemble immobilier de l’Office d'Habitation à Bon Marché devenu Archipel habitat.En 1922, Hyacinthe Perrin est lauréat du concours organisé par l'Office d'HBM de la ville de Rennes, pour la réalisation d'une cité-jardin dite "Foyer Rennais" à loyer modéré : 66 maisons 4 immeubles, projet commencé en 1925, (voirie et fondations) mais abandonné, en 1928, pour des raisons administratives et financières, au profit de l'architecte de la ville [[Emmanuel Le Ray]], architecte de l'office, qui propose un projet composé de 155 logements, 8 magasins et 10 garages,  avec le souci de bien-être et d’hygiène pour les locataires. Le projet,  ne se concrétise qu’en 1931 après une gestation difficile. L’architecture soignée était  inspirée du modèle des cités jardins et leur confort pour y loger en premier lieu des ouvriers et leurs familles.
[[Fichier:Rue_de_la_Paix,_Foyer_rennais.png|450px|right|thumb|La rue de la Paix, axe central]]
[[Fichier:Rue_de_la_Paix,_Foyer_rennais.png|450px|right|thumb|La rue de la Paix, axe central]]
===Architecture qui tranchait  ===
===Architecture qui tranchait  ===
La cité jardin, construite, au sud de la voie ferrée, en bordure de l´ancien faubourg de Nantes, à l'emplacement de l'ancienne maison du Laurier, s´étend sur trois îlots. La [[rue de la Paix]]  constitue son  axe de symétrie ponctué par deux pavillons qui marquent l´entrée principale de la cité. Elle offre une perspective, depuis le faubourg, sur un immeuble de gabarit plus élevé, vers lequel convergent tous les points de vue depuis les trois voies d´accès à la cité. Les immeubles sont construits à l´alignement des voies,  en mitoyenneté,  rythmés par des pavillons ou séparés par des passages aujourd´hui occupés par des constructions en rez-de-chaussée. Des cours-jardins sont aménagées au cœur des deux îlots triangulaires. On passe d’un immeuble à un autre par des passages couverts et on voit dans des courettes intérieures des arbres bientôt centenaires.  Les 9 immeubles, à 2 ou 3 étages carrés sur rez-de-chaussée surélevé, sont construits en moellons de schiste, partiellement masqués par un enduit au niveau des étages, en façade sur rue. La couverture en tuiles mécaniques tranche avec l’habituelle ardoise des toitures rennaises et les linteaux des baies,  sont en brique.
La cité jardin, construite, au sud de la voie ferrée, en bordure de l´ancien faubourg de Nantes, à l'emplacement de l'ancienne maison du Laurier, s´étend sur trois îlots. La [[rue de la Paix]]  constitue son  axe de symétrie ponctué par deux pavillons qui marquent l´entrée principale de la cité. Elle offre une perspective, depuis le faubourg, sur un immeuble de gabarit plus élevé, vers lequel convergent tous les points de vue depuis les trois voies d´accès à la cité. Les immeubles sont construits à l´alignement des voies,  en mitoyenneté,  rythmés par des pavillons ou séparés par des passages aujourd´hui occupés par des constructions en rez-de-chaussée. Des cours-jardins sont aménagées au cœur des deux îlots triangulaires. On passe d’un immeuble à un autre par des passages couverts et on voit dans des courettes intérieures des arbres bientôt centenaires.  Les 9 immeubles, à 2 ou 3 étages carrés sur rez-de-chaussée surélevé, sont construits en moellons de schiste, partiellement masqués par un enduit au niveau des étages, en façade sur rue. La couverture en tuiles mécaniques tranche avec l’habituelle ardoise des toitures rennaises et les linteaux des baies,  sont en brique.
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