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A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
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« Après la libération, les internées administratives au camp Margueritte » : différence entre les versions

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Les détenues sont parquées, à 110, 120 par baraque, dans deux baraques de 50m x 8 m. Le 14 octobre, à la suite d'un afflux de Fougeraises, elles sont 135 dans une baraque. Le 28 octobre on prépare une troisième baraque.
Les détenues sont parquées, à 110, 120 par baraque, dans deux baraques de 50m x 8 m. Le 14 octobre, à la suite d'un afflux de Fougeraises, elles sont 135 dans une baraque. Le 28 octobre on prépare une troisième baraque.
Le 4 octobre trois poêles ont été installés. Les poux surviennent. Le problème d'accès aux "tinettes" fait l'objet de plusieurs narrations.
Le 4 octobre trois poêles ont été installés. Les poux surviennent. Le problème d'accès aux "tinettes" fait l'objet de plusieurs narrations.
Au fil des jours certaines sont appelées pour l’instruction de leur cas, pour l’incarcération à la prison Jacques Cartier ("monter à Jacques Cartier"), pour le jugement, pour l’hôpital ou… pour leur libération. Le brigadier Martin, lors de l’appel, tait volontairement le motif, nourrissant ainsi l’angoisse, espoirs de libération déçus. Tentatives de suicide chez les hommes. Un intendant Charles, ''un haut personnage de l'État Pétain'', écrit-elle, <ref> Il s'agit du directeur régional du ravitaillement général qui  ne comparaîtra que le 13 mars 1945 devant  un tribunal militaire composé d’un général assisté de 4 colonels pour « propos de nature à exercer une influence fâcheuse » (sic] au cours d’une séance  du  groupement interprofessionnel de répartition des produits indispensables à l'agriculture et qui sera acquitté. ( ''Ouest-France'' du 14.03.1945)]]</ref>, après avoir manqué son évasion avait été ''battu de nerf de bœuf jusqu'à en crier'', tenta de se suicider, montera sur un toit, sera enfermé à Saint-Méen<ref>[[Asile de Saint-Méen]]</ref>, et le mari d’une internée, Marcel Dulong, blessé lors de son arrestation, après une tentative au rasoir se suicide, le 24 novembre, en sautant du toit de l’hôpital où il avait été transféré ; il était accusé « d’être le responsable du coup de main de Broualan par la seule faute de cette malheureuse poignée de mains au sinistre Bélier », écrit-il dans une longue lettre à sa femme internée<ref>Le milicien Ferdinand Béllier, 33 ans, avait participé à l’opération de la Milice contre le {{w|maquis de Broualan}} le 6 juillet 1944, et aurait tué deux personnes. Il fut condamné à mort le 13 àctobre 1944</ref>.
Au fil des jours certaines sont appelées pour l’instruction de leur cas, pour l’incarcération à la prison Jacques Cartier ("monter à Jacques Cartier"), pour le jugement, pour l’hôpital ou… pour leur libération. Le brigadier Martin, lors de l’appel, tait volontairement le motif, nourrissant ainsi l’angoisse, espoirs de libération déçus. Tentatives de suicide chez les hommes. Un intendant Charles, ''un haut personnage de l'État Pétain'', écrit-elle, <ref> Il s'agit du directeur régional du ravitaillement général qui  ne comparaîtra que le 13 mars 1945 devant  un tribunal militaire composé d’un général assisté de 4 colonels pour « propos de nature à exercer une influence fâcheuse » (sic] au cours d’une séance  du  groupement interprofessionnel de répartition des produits indispensables à l'agriculture et qui sera acquitté. ( ''Ouest-France'' du 14.03.1945)]]</ref>, après avoir manqué son évasion avait été ''battu de nerf de bœuf jusqu'à en crier'', tenta de se suicider, montera sur un toit, sera enfermé à Saint-Méen<ref>[[Asile de Saint-Méen]]</ref>, et le mari d’une internée, Marcel Dulong, blessé lors de son arrestation, après une tentative au rasoir se suicide, le 24 novembre, en sautant du toit de l’hôpital où il avait été transféré ; il était accusé « d’être le responsable du coup de main de Broualan par la seule faute de cette malheureuse poignée de mains au sinistre Bélier », écrit-il dans une longue lettre à sa femme internée<ref>Le milicien Ferdinand Béllier, 32 ans, avait participé à l’opération de la Milice contre le {{w|maquis de Broualan}} le 6 juillet 1944, et aurait tué deux personnes. Il fut condamné à mort le 13 àctobre 1944</ref>.


===Le personnel de garde===
===Le personnel de garde===
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