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Le 26 novembre [[1916]] a lieu une grande cérémonie au cimetière de l'Est <ref> [[Cimetière de l'Est]] </ref>, alors que la bataille de Verdun n’en finit pas d’ajouter des morts. À cette occasion, l'imprimeur François Simon, président du Souvenir français et de l’Escorte d’honneur, très touché par le décès de son fils aîné, Henri, lieutenant tué en juin 1915, y fait un vibrant discours que rapportent deux quotidiens. ''L’Ouest-Éclair'' rend compte de sa suggestion : que « dans chaque mairie, dans chaque école ou dans chaque cimetière, une table ou une colonne de marbre ou de bronze reçoive en lettres d’or » les noms des morts. Et ''le Nouvelliste'' qui consacre deux tiers d’une colonne au discours de M. Simon, rapporte qu’il a exprimé « le vœu qu’un jour soit spécialement consacré au souvenir des morts pour la Patrie et que leurs noms soient honorés.» | Le 26 novembre [[1916]] a lieu une grande cérémonie au cimetière de l'Est <ref> [[Cimetière de l'Est]] </ref>, alors que la bataille de Verdun n’en finit pas d’ajouter des morts. À cette occasion, l'imprimeur François Simon, président du Souvenir français et de l’Escorte d’honneur, très touché par le décès de son fils aîné, Henri, lieutenant tué en juin 1915, y fait un vibrant discours que rapportent deux quotidiens. ''L’Ouest-Éclair'' rend compte de sa suggestion : que « dans chaque mairie, dans chaque école ou dans chaque cimetière, une table ou une colonne de marbre ou de bronze reçoive en lettres d’or » les noms des morts. Et ''le Nouvelliste'' qui consacre deux tiers d’une colonne au discours de M. Simon, rapporte qu’il a exprimé « le vœu qu’un jour soit spécialement consacré au souvenir des morts pour la Patrie et que leurs noms soient honorés.» | ||
Mais les Rennais | Mais les Rennais ne sauront pas la suggestion originale de François Simon que seuls les personnalités à cette grande cérémonie du cimetière de l'Est ont pu entendre car les journalistes ne l'ont pas relevée: | ||
« Pourquoi la France n’ouvrirait-elle pas les portes du Panthéon à l’un de ces combattants ignorés morts bravement pour la Patrie, avec, pour inscription sur la pierre, deux mots : UN SOLDAT – deux dates : 1914-1917 ? Cette inhumation d’un simple soldat sous ce dôme où reposent tant de gloires et de génies, serait comme un symbole, et, de plus, un hommage rendu à l’armée française tout entière ! » | « Pourquoi la France n’ouvrirait-elle pas les portes du Panthéon à l’un de ces combattants ignorés morts bravement pour la Patrie, avec, pour inscription sur la pierre, deux mots : UN SOLDAT – deux dates : 1914-1917 ? Cette inhumation d’un simple soldat sous ce dôme où reposent tant de gloires et de génies, serait comme un symbole, et, de plus, un hommage rendu à l’armée française tout entière ! » |
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