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En 1890 il soutint une thèse qui portait sur les systèmes de reproduction des plantes. Il est professeur au [[lycée Émile Zola|lycée de Rennes]] à partir de 1895, puis, en 1901, professeur de botanique à la faculté des sciences. Il y travailla d'ailleurs avec son fils Jean<ref>Article paru suite à la mort de son fils Jean, L'''Ouest-Eclair'' du 18 mai 1916, page 4</ref> Une maîtrise de conférences de botanique appliquée est créée et est confiée à Lucien Daniel et deux ans plus tard, elle était transformée avec le concours de la ville de Rennes, en chaire magistrale chaire qu'il occupera jusqu'en 1927. | En 1890 il soutint une thèse qui portait sur les systèmes de reproduction des plantes. Il est professeur au [[lycée Émile Zola|lycée de Rennes]] à partir de 1895, puis, en 1901, professeur de botanique à la faculté des sciences. Il y travailla d'ailleurs avec son fils Jean<ref>Article paru suite à la mort de son fils Jean, L'''Ouest-Eclair'' du 18 mai 1916, page 4</ref> Une maîtrise de conférences de botanique appliquée est créée et est confiée à Lucien Daniel et deux ans plus tard, elle était transformée avec le concours de la ville de Rennes, en chaire magistrale chaire qu'il occupera jusqu'en 1927. | ||
Disciple d'{{w|Ivan Mitchourine}}, il a rapporté, tout au long de sa carrière, une série de cas, pour lui positifs, de transmission héréditaire, de variations liées au greffage, touchant soit des caractéristiques morphologiques, soit le comportement physiologique et la composition chimique. Ses vues contribuèrent à sauver le vignoble français. Le 2 février 1904, il avait déposé au ministère de l'Agriculture, un rapport concluant que « le greffage fait varier la vigne et son principal produit, le vin». Se heurtant à de gros intérêts, il est violemment combattu car ses travaux rencontrent l'opposition des « américanistes » pour lesquels le greffage de cépages français sur plants américains est la seule solution pour renouveler le vignoble après le phylloxéra. | Disciple d'{{w|Ivan Mitchourine}}, il a rapporté, tout au long de sa carrière, une série de cas, pour lui positifs, de transmission héréditaire, de variations liées au greffage, touchant soit des caractéristiques morphologiques, soit le comportement physiologique et la composition chimique. Ses vues contribuèrent à sauver le vignoble français. Le 2 février 1904, il avait déposé au ministère de l'Agriculture, un rapport concluant que « le greffage fait varier la vigne et son principal produit, le vin». Se heurtant à de gros intérêts, il est violemment combattu car ses travaux rencontrent l'opposition des « américanistes » pour lesquels le greffage de cépages français sur plants américains est la seule solution pour renouveler le vignoble après le phylloxéra. Ceux-ci gagneront. | ||
Plusieurs articles écrits par Lucien Daniel, en tant que correspondant scientifique du journal, paraissent en première page du quotidien [[L'Ouest-Éclair]]<ref>Comme pour l'édition du 4 septembre 1923</ref>. Il est élu correspondant pour la section botanique à l'Académie des Sciences en 1930<ref>L'Ouest-Eclair du 11 mars 1930, page 2</ref>, dirige le ''Comité breton des Plantes médicinales'' ainsi que la ''Revue Bretonne de Botanique'' de 1906 à 1935<ref>L'Ouest-Eclair du 27 décembre 1940, page 3</ref>. Il était membre de l'Institut, officier de la Légion d'honneur. | Plusieurs articles écrits par Lucien Daniel, en tant que correspondant scientifique du journal, paraissent en première page du quotidien [[L'Ouest-Éclair]]<ref>Comme pour l'édition du 4 septembre 1923</ref>. Il est élu correspondant pour la section botanique à l'Académie des Sciences en 1930<ref>L'Ouest-Eclair du 11 mars 1930, page 2</ref>, dirige le ''Comité breton des Plantes médicinales'' ainsi que la ''Revue Bretonne de Botanique'' de 1906 à 1935<ref>L'Ouest-Eclair du 27 décembre 1940, page 3</ref>. Il était membre de l'Institut, officier de la Légion d'honneur. | ||
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