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« À Rennes, Du Perron de Maurin, chasseur de Juifs puis milicien » : différence entre les versions

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Aussi, considérant la présence à Dinard de Du Perron De Maurin absolument indésirable, demanda-t-il instamment, mais en vain, qu’il fut relevé dès que possible de ses fonctions.  
Aussi, considérant la présence à Dinard de Du Perron De Maurin absolument indésirable, demanda-t-il instamment, mais en vain, qu’il fut relevé dès que possible de ses fonctions.  
En fait, cette administration parallèle du commissariat aux questions juives ternissait l’image du service public.  
En fait, cette administration parallèle du commissariat aux questions juives ternissait l’image du service public.  
Du Perron de Maurin s’avéra un déterminé chasseur des Juifs qu’il considérait comme un gibier "de race étrangère" à traquer, à débusquer et dont il y avait lieu de se débarrasser en le livrant aux Nazis du SD. Un rapport de la 13e brigade régionale de la police judiciaire de Rennes, du 30 mars 1945, indique qu'il dépassait même les limites du droit, dans la recherche et l’arrestation des personnes prétendues juives. Il regardait parfois la verge de certains hommes non porteurs de l'étoile jaune qu’il soupçonnait d’être juifs pour voir s'ils étaient circoncis. Après la réception deux lettres de menace au nom de "l’Organisation Secrète de la Résistance en France" et une tentative d’attentat par envoi d’un colis piégé à son bureau, [[rue de Nemours]], il demanda une  protection, le 6 octobre, 1942 au Kommandeur de la police de sûreté du SD et un agent de police qui fut détaché à la garde de ses bureaux. Il est aussi à la tête d'un mini parti, le mouvement social révolutionnaire, qui a son bureau 8, [[quai Emile Zola]] mais ne compte qu'une cinquantaine d'adhérents, dont la moitié sont de Dinard, ville natale du chef. <ref> ''La collaboration en Ille-et-Vilaine''. Kristian Hamon.les Rennais (Hors série) - 2014</ref>   
Contrôlé par le SD en la personne d'un sergent, Josef Ernser,  Du Perron de Maurin s’avéra un déterminé chasseur des Juifs qu’il considérait comme un gibier "de race étrangère" à traquer, à débusquer et dont il y avait lieu de se débarrasser en le livrant aux Nazis du SD. Un rapport de la 13e brigade régionale de la police judiciaire de Rennes, du 30 mars 1945, indique qu'il dépassait même les limites du droit, dans la recherche et l’arrestation des personnes prétendues juives. Il regardait parfois la verge de certains hommes non porteurs de l'étoile jaune qu’il soupçonnait d’être juifs pour voir s'ils étaient circoncis. Après la réception deux lettres de menace au nom de "l’Organisation Secrète de la Résistance en France" et une tentative d’attentat par envoi d’un colis piégé à son bureau, [[rue de Nemours]], il demanda une  protection, le 6 octobre, 1942 au Kommandeur de la police de sûreté du SD et un agent de police qui fut détaché à la garde de ses bureaux. Il est aussi à la tête d'un mini parti, le mouvement social révolutionnaire, qui a son bureau 8, [[quai Emile Zola]] mais ne compte qu'une cinquantaine d'adhérents, dont la moitié sont de Dinard, ville natale du chef. <ref> ''La collaboration en Ille-et-Vilaine''. Kristian Hamon.les Rennais (Hors série) - 2014</ref>   


Document de historien de formation, (auteur de Agents du Reich en Bretagne, aux éditions Skol Vreizh), paru dans le le magazine de l'information municipale les Rennais (Hors série Une mémoire à partager 1914-1944-2014)
Document de historien de formation, (auteur de Agents du Reich en Bretagne, aux éditions Skol Vreizh), paru dans le le magazine de l'information municipale les Rennais (Hors série Une mémoire à partager 1914-1944-2014)
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