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[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale]]
[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale|Drôle de guerre]]


Jean-Louis Crémieux-Brilhac <ref>  ''Capturé en juin 1940, il s’évade de Poméranie et gagne l’Union soviétique, où il est détenu pendant huit mois avant de rejoindre la Grande-Bretagne. Secrétaire du Comité exécutif de propagande et chef du service de diffusion clandestine de la France libre de 1942 à 1944, il est l’un des fondateurs de la Documentation française, qu’il dirigea de 1970 à 1982. Il termina sa carrière de haut fonctionnaire au Conseil d’État. On lui doit notamment ''Les Français de l’an 40'', paru en 1990 chez Gallimard, et ''La France Libre'' (1996),  publié en livre de poche (Gallimard, Folio histoire).''</ref>  est affecté, pendant la [[drôle de guerre]], comme aspirant au 47e régiment d’infanterie, régiment d'origine malouine, dont des effectifs de renfort étaient cantonnés à [[Saint-Grégoire]] aux portes de Rennes, et reçoit pour mission l'entraînement d'une section de Bretons, la plupart ruraux, âgés de 32 à 36 ans, et dont le service militaire remontait donc à dix ou quinze ans. Il constate qu'ils n'étaient guère enclins à se battre  mais obéissaient et, pense-t-il, auraient exécuté un ordre au combat. L' accueil du commandant de compagnie, lieutenant de réserve de 43 ans portant la Croix de guerre de 1914-1918 avec palme et étoile, ne laissa pas de le surprendre car ses premiers mots furent : « Vous connaissez les deux préceptes de l’armée : ne fais jamais le jour même ce que tu peux remettre au lendemain, ne fais jamais toi-même ce que tu peux faire faire par un autre ! »  Étranges préceptes d'un chef militaire.  
Jean-Louis Crémieux-Brilhac <ref>  ''Capturé en juin 1940, il s’évade de Poméranie et gagne l’Union soviétique, où il est détenu pendant huit mois avant de rejoindre la Grande-Bretagne. Secrétaire du Comité exécutif de propagande et chef du service de diffusion clandestine de la France libre de 1942 à 1944, il est l’un des fondateurs de la Documentation française, qu’il dirigea de 1970 à 1982. Il termina sa carrière de haut fonctionnaire au Conseil d’État. On lui doit notamment ''Les Français de l’an 40'', paru en 1990 chez Gallimard, et ''La France Libre'' (1996),  publié en livre de poche (Gallimard, Folio histoire).''</ref>  est affecté, pendant la [[drôle de guerre]], comme aspirant au 47e régiment d’infanterie, régiment d'origine malouine, dont des effectifs de renfort étaient cantonnés à [[Saint-Grégoire]] aux portes de Rennes, et reçoit pour mission l'entraînement d'une section de Bretons, la plupart ruraux, âgés de 32 à 36 ans, et dont le service militaire remontait donc à dix ou quinze ans. Il constate qu'ils n'étaient guère enclins à se battre  mais obéissaient et, pense-t-il, auraient exécuté un ordre au combat. L' accueil du commandant de compagnie, lieutenant de réserve de 43 ans portant la Croix de guerre de 1914-1918 avec palme et étoile, ne laissa pas de le surprendre car ses premiers mots furent : « Vous connaissez les deux préceptes de l’armée : ne fais jamais le jour même ce que tu peux remettre au lendemain, ne fais jamais toi-même ce que tu peux faire faire par un autre ! »  Étranges préceptes d'un chef militaire.  
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