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Après la guerre, elle se consacre à des travaux sur l’histoire de la Seconde Guerre mondiale (enquête sur les crimes de guerre nazis, sur les camps de concentration soviétiques entre 1945 et 1954), puis sur l’Algérie. Elle a soutenu en France l’enseignement dans les prisons. Directrice d’études à l’École pratique des hautes études, elle a réalisé vingt missions scientifiques en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. | Après la guerre, elle se consacre à des travaux sur l’histoire de la Seconde Guerre mondiale (enquête sur les crimes de guerre nazis, sur les camps de concentration soviétiques entre 1945 et 1954), puis sur l’Algérie. Elle a soutenu en France l’enseignement dans les prisons. Directrice d’études à l’École pratique des hautes études, elle a réalisé vingt missions scientifiques en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. | ||
Après la guerre d'Algérie, elle s'engage dans divers combats politiques contre la "clochardisation" du peuple algérien, contre la torture en Algérie, pour l'émancipation des femmes de Méditerranée. | Après la guerre d'Algérie, elle s'engage dans divers combats politiques contre la "clochardisation" du peuple algérien, contre la torture en Algérie, pour l'émancipation des femmes de Méditerranée. | ||
'''En 2004''', elle lance avec d'autres intellectuels français un appel contre la torture en Irak. Elle '''meurt dans sa 101e année.''' | '''En 2004''', elle lance avec d'autres intellectuels français un appel contre la torture en Irak. Elle '''meurt dans sa 101e année.''' | ||
==Création de centre sociaux en Algérie== | |||
Germaine Tillion retourne en Algérie en 1954 pour une mission d’observation et participe à la création de centres sociaux. Ses nombreux travaux de recherche au cours de sa carrière au CNRS (Centre national de la recherche scientifique) et à l’EHESS (École des hautes études en sciences sociales) portent sur les sociétés méditerranéennes. | |||
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