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Dans le journal féministe, "la Fronde" fondé par Marguerite Durand, journaliste, féministe, Madeleine Pelletier va mener sa première campagne pour faire changer les choses. Grace à cela, la loi est finalement changée et Madeleine Pelletier passe avec succès le concours. Elle devient ainsi la première femme interne des asiles psychiatriques de la Seine.
Dans le journal féministe, "la Fronde" fondé par Marguerite Durand, journaliste, féministe, Madeleine Pelletier va mener sa première campagne pour faire changer les choses. Grace à cela, la loi est finalement changée et Madeleine Pelletier passe avec succès le concours. Elle devient ainsi la première femme interne des asiles psychiatriques de la Seine.
Ses débuts sont relativement difficiles, que ce soit en internat ou à son cabinet, on ne fait pas confiance à cette femme "différente", interne en médecine, qui ose en plus dénoncer les internements abusifs des patients. En 1906, elle est franc-maçonne, présidente d'une association féministe et devient membre de la Section Française de l'Internationale Ouvrière (SFIO). En 1910, elle est candidate socialiste dans le VIIIe arrondissement, à Paris.
Ses débuts sont relativement difficiles, que ce soit en internat ou à son cabinet, on ne fait pas confiance à cette femme "différente", interne en médecine, qui ose en plus dénoncer les internements abusifs des patients. En 1906, elle est franc-maçonne, présidente d'une association féministe et devient membre de la Section Française de l'Internationale Ouvrière (SFIO).  
Elle écrit de nombreuses brochures où elle dénonce le mariage, défend le droit à l'avortement et à la contraception. En raison de ses positions, elle est rejetée par les siens et se tourne alors vers les mouvements anarchistes.
 
En 1917, enthousiasmée par la révolution d'octobre en Russie, elle décide plus tard d'entreprendre un voyage. Mais déçue par la situation sur place, elle rentre en France et continue la lutte pour ses idéaux. Après des années de combats, s'apercevant que politique et féminisme ne font pas bon ménage, elle prend ses distances avec les partis politiques. Refusant toute domination et toute exploitation, elle se tourne vers la presse libertaire. Pour exprimer ses idées, elle écrit de nombreux articles, publie des essais, des romans et des pièces de théâtre.
En 1937, Madeleine Pelletier est victime d'un accident vasculaire cérébral qui la rend hémiplégique. Malgré son handicap dès qu'elle le peut, elle reprend ses combats.
En 1937, Madeleine Pelletier est victime d'un accident vasculaire cérébral qui la rend hémiplégique. Malgré son handicap dès qu'elle le peut, elle reprend ses combats.
En 1939, elle est accusée à tort d'avoir pratiqué un avortement, déclarée dangereuse pour elle-même et pour les autres, elle est internée dans un asile psychiatrique où sa santé va se détériorer. Madeleine Pelletier décède le 29 décembre 1939, à Epinay-sur-Orge (91), à l'âge de soixante-cinq ans.
En 1939, elle est accusée à tort d'avoir pratiqué un avortement, déclarée dangereuse pour elle-même et pour les autres, elle est internée dans un asile psychiatrique où sa santé va se détériorer. Madeleine Pelletier décède le 29 décembre 1939, à Epinay-sur-Orge (91), à l'âge de soixante-cinq ans.
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