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Elle tient son nom de l'ancien Hôtel des Monnaies, l'orthographe utilisée était ''rue de la Monnoye''. En 1725, lorsque Rennes commença à renaître de ses cendres, l’on songea à bâtir un hôtel pour les monnaies dans l’une des nouvelles rues projetées. On fit, à cet effet, l’acquisition d’un terrain appartenant en partie au couvent de la Trinité. La construction du bâtiment, dont les dépenses s’élevèrent à 126 200 livres fut commencée en 1728. La Monnaie s’y installa en 1732 et y resta jusqu’en 1774, époque à laquelle un édit de Louis XVI ordonna sa suppression. Le bâtiment devint l'''Hôtel de France'', d'abord le plus luxueux de la ville, recevant des hôtes illustres, tels [[le général Boulanger]] et  le duc de Westminster <ref>[[En 1925 un certain Hugh Grosvenor à Rennes]]</ref>qui subsista jusque dans les années soixante-dix du dernier siècle.  
Elle tient son nom de l'ancien Hôtel des Monnaies, l'orthographe utilisée était ''rue de la Monnoye''. En 1725, lorsque Rennes commença à renaître de ses cendres, l’on songea à bâtir un hôtel pour les monnaies dans l’une des nouvelles rues projetées. On fit, à cet effet, l’acquisition d’un terrain appartenant en partie au couvent de la Trinité. La construction du bâtiment, dont les dépenses s’élevèrent à 126 200 livres fut commencée en 1728. La Monnaie s’y installa en 1732 et y resta jusqu’en 1774, époque à laquelle un édit de Louis XVI ordonna sa suppression. Le bâtiment devint l'''Hôtel de France'', d'abord le plus luxueux de la ville, recevant des hôtes illustres, tels [[le général Boulanger]] et  le duc de Westminster <ref>[[En 1925 un certain Hugh Grosvenor à Rennes]]</ref>qui subsista jusque dans les années soixante-dix du dernier siècle.  


La partie de la rue entre l'entrée de la [[rue Saint-Guillaume]] et le parvis de la cathédrale était, avant l'[[incendie de 1720]], dénommée "''rue de la Cordonnerie''". Le même tronçon, nommé un siècle plus tard le "''percé de la Trinité''"<ref>"Histoire de Rennes", par Émile Ducrest de Villeneuve, 1845, page 526</ref>, est aménagé dès 1824 et apparaît en tant que rue sur un plan de la ville de rennes publié en 1827.
La partie de la rue entre l'entrée de la [[rue Saint-Guillaume]] et le parvis de la cathédrale était, avant l'[[incendie de 1720]], dénommée "''rue de la Cordonnerie''". Le même tronçon, nommé un siècle plus tard le "''percé de la Trinité''"<ref>"Histoire de Rennes", par Émile Ducrest de Villeneuve, 1845, page 526</ref>, est aménagé dès 1824 et apparaît en tant que rue sur un plan de la ville de Rennes publié en 1827.


L' ''hôtel de Pinieuc'', au décor abondant, construit vers 1630 (au coin de la ruelle menant aux [[Portes Mordelaises]]), et l'''hôtel de Langle'' parent aussi cette rue. Au n° 26 se dresse l'ancien hôtel d'artillerie, bâti en 1695 qui touche le chemin de ronde des remparts. Il fut hôtel de ville.
L' ''hôtel de Pinieuc'', au décor abondant, construit vers 1630 (au coin de la ruelle menant aux [[Portes Mordelaises]]), et l'''hôtel de Langle'' parent aussi cette rue. Au n° 26 se dresse l'ancien hôtel d'artillerie, bâti en 1695 qui touche le chemin de ronde des remparts. Il fut hôtel de ville.
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