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Dans le portail occidental, on remarque un élégant échantillon des formes architectoniques de la fin du 15e siècle. Elle est agrandie d'une sacristie au 18e siècle. En 1892, [[Jean-Baptiste Martenot]], architecte de la ville de Rennes, donne l'ordre de détruire l'ancien clocher qui menace de s'écrouler. Trente ans après, la ville et la paroisse étant enfin d'accord sur leur participation respective dans la réfection de l'église, c'est à [[Arthur Regnault]] que l'on confie les travaux. Il réalisa, à l'extrême fin de sa carrière, une flèche néogothique dans le style cornouaillais et en 1924, agrandit l'église d'un bas-côté au sud, côté rue. Les vitraux sont des peintres verriers rennais Brain et Rault. L'orgue Yves Sévère de 1977 comportait 18 jeux et fut complété en 1988 pour atteindre 27 jeux sur 3 claviers/pédalier. | Dans le portail occidental, on remarque un élégant échantillon des formes architectoniques de la fin du 15e siècle. Elle est agrandie d'une sacristie au 18e siècle. En 1892, [[Jean-Baptiste Martenot]], architecte de la ville de Rennes, donne l'ordre de détruire l'ancien clocher qui menace de s'écrouler. Trente ans après, la ville et la paroisse étant enfin d'accord sur leur participation respective dans la réfection de l'église, c'est à [[Arthur Regnault]] que l'on confie les travaux. Il réalisa, à l'extrême fin de sa carrière, une flèche néogothique dans le style cornouaillais et en 1924, agrandit l'église d'un bas-côté au sud, côté rue. Les vitraux sont des peintres verriers rennais Brain et Rault. L'orgue Yves Sévère de 1977 comportait 18 jeux et fut complété en 1988 pour atteindre 27 jeux sur 3 claviers/pédalier. | ||
Au 17e siècle, le lundi de Pâques [nota : Le dimanche de la Quasimodo, | Au 17e siècle, le lundi de Pâques [nota : Le dimanche de la Quasimodo, se tenait l'assemblée de Saint-Hélier, qui subsistait encore à la fin du 19e siècle) tous les nouveaux mariés de l'année, hommes et femmes s'étant mariés dans l'église de Saint-Hélier, devaient comparaître devant les juges de la vicomté de Rennes, « et chacun des hommes devait leur présenter deux ''esteux'' blancs (des balles) bien unis et sans couture, moins gros que des balles de jeu de paume ; l'un d'eux jeté par ordre des juges dans la place des "cep et collier de la vicomté", vis-à-vis du cimetière ; après quoi les hommes mariés sautaient du cimetière dans le grand chemin, d'environ deux mètres de hauteur, et les femmes comparaissaient et chacune devait chanter en dansant, le tout sous peine de 60 sols d'amende. En 1610 on jonchait l'église de paille aux fêtes de Noël et de la Toussaint, parce qu'elle restait ouverte toute la nuit. — À cette époque on faisait de longues processions, allant en 1620, le lundi de la Pentecôte, à Notre-Dame de la Rivière, en Domloup ; en 1625 à Saint-Roch de Moucon, en [[Cesson-Sévigné]], et à la Motte-Bruslon, en [[Saint-Laurent|église Saint-Laurent]], etc. — Les enfants de la paroisse allaient à la fin de l'année chanter des noëls en quêtant pour l'église<ref>(Archives départementales d’Ille-et-Vilaine) Rennes, histoire, patrimoine, noblesse.www.infobretagne.com </ref>. | ||
===Références=== | ===Références=== |
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