« Rue Le Bastard » : différence entre les versions

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C'est en [[1893]] que la rue aux Foulons fut dénommée '''rue Le Bastard''', du nom de l'ancien maire de Rennes, décédé. Elle part de l'extrémité nord de la [[rue d'Estrées]] au point de rencontre de la [[rue Nationale]] et de la [[rue Lafayette]] et se termine à l'intersection des rues de Bertrand, du Champ-Jacquet et du Pont-aux-Foulons (du nom d'un petit pont en bois qui y donnait accès par-dessus le fossé de ville). Ce nom de rue "aux Foulons" se rapporte à celui de ses occupants du 15e siècle, foulons ou drapiers qui avaient été autorisés à s'y établir par le duc de Bretagne Jean V après avoir fui la Normandie dévastée après le désastre d'Azincourt en 1415.
C'est en [[1893]] que la rue aux Foulons fut dénommée '''rue Le Bastard''', du nom de l'ancien maire de Rennes, décédé. Elle part de l'extrémité nord de la [[rue d'Estrées]] au point de rencontre de la [[rue Nationale]] et de la [[rue Lafayette]] et se termine à l'intersection des rues de Bertrand, du Champ-Jacquet et du Pont-aux-Foulons (du nom d'un petit pont en bois qui y donnait accès par-dessus le fossé de ville). Ce nom de rue "aux Foulons" se rapporte à celui de ses occupants du 15e siècle, foulons ou drapiers qui avaient été autorisés à s'y établir par le duc de Bretagne Jean V après avoir fui la Normandie dévastée après le désastre d'Azincourt en 1415.


C'est dans cette rue, que se trouve l'hôtel de Robien, marqué par sa tourelle en encorbellement coiffée d'un joli lanternon. Les Rosmadec du Plessix Josseau héritent de cette demeure, en 1646, de Pierre Bonnier de Champagné, avant de le vendre aux Leprestre de Lézonnet puis aux de Robien en 1699. Christophe Paul de Robien (1698-1756),<ref>[[rue de Robien]]</ref> président à mortier au parlement de Bretagne, l'occupe ainsi au siècle suivant.  
C'est dans cette rue, que se trouve l'hôtel de Robien, marqué par sa tourelle en encorbellement coiffée d'un joli lanternon. Les Rosmadec du Plessix Josseau héritent de cette demeure, en 1646, de Pierre Bonnier de Champagné, avant de le vendre aux Leprestre de Lézonnet puis aux de Robien en 1699. Christophe Paul de Robien (1698-1756)<ref>[[rue de Robien]]</ref>, président à mortier au [[parlement de Bretagne]], l'occupe ainsi au siècle suivant.  


Il existait, au numéro 6, au début du 19e siècle, une hôtellerie, "l'hôtel de la Patrie"<ref> ''Les Rues de Rennes'' par Lucien Decombe, Alphonse LE ROY, éditeur -1892</ref>. Au n° 24, un petit immeuble en retrait avec piliers en façade et une frise en bois au-dessus de chaque étage donne l'alignement ancien des bâtiments avant l'[[incendie de 1720]]. Au n°14 on trouve un bâtiment en L, l'hôtel Le Gonidec de Traissan, construit pour cette famille en 1786, marqué en façade principale, au fond de la cour, par quatre pilastres à chapiteaux de style ionique.
Il existait, au numéro 6, au début du 19e siècle, une hôtellerie, "l'hôtel de la Patrie"<ref>''Les Rues de Rennes'' par Lucien Decombe, Alphonse LE ROY, éditeur -1892</ref>. Au n° 24, un petit immeuble en retrait avec piliers en façade et une frise en bois au-dessus de chaque étage donne l'alignement ancien des bâtiments avant l'[[incendie de 1720]]. Au n°14 on trouve un bâtiment en L, l'hôtel Le Gonidec de Traissan, construit pour cette famille en 1786, marqué en façade principale, au fond de la cour, par quatre pilastres à chapiteaux de style ionique.




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