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La '''rue Bertrand''' est situé entre la [[rue Hoche]] et la jonction [[rue Motte Fablet]] et [[rue Le Bastard]].
La '''rue Bertrand''' est situé entre la [[rue Hoche]] et la jonction [[rue Motte Fablet]] et [[rue Le Bastard]].


Elle remplace une ruelle qui longeait intérieurement le mur de la deuxième enceinte, d'où les affaissements de façades observés.
Elle remplace une ruelle qui longeait intérieurement le mur de la deuxième enceinte, d'où les affaissements de façades observés, car cette rue avait été hâtivement construite après le grand incendie avec un
comblement insuffisant du terrain.


Percée vers 1785, elle a reçu le nom de '''Bertrand de Molleville''', intendant de Bretagne de 1784 à 1788. En 1792 on l'appela rue des Lillois, puis, sous l'Empire, rue Friedland. Ce Bertrand de Molleville ne fut pourtant pas aimé des Rennais car, après avoir promis le respect des droits du Parlement, il fit irruption avec le lieutenant-général comte de Thiard, le 10 mai 1788, dans le Palais pour exiger l'enregistrement des édits qui ôtaient au Parlement le droit de remontrances au roi. Des Rennais arrachèrent alors les écriteaux de la rue portant son nom et écrivirent : ''rue du Tartufe''. <ref> ''Les Rues de Rennes'', par Lucien Decombe-1882</ref> Dans cette rue, en 1790, le ''Café de l'Union'' était le rendez-vous des étudiants révoltés lors de la [[journée des Bricoles]].  
Percée vers 1785, elle a reçu le nom de '''Bertrand de Molleville''', intendant de Bretagne de 1784 à 1788. En 1792 on l'appela rue des Lillois, puis, sous l'Empire, rue Friedland. Ce Bertrand de Molleville ne fut pourtant pas aimé des Rennais car, après avoir promis le respect des droits du Parlement, il fit irruption avec le lieutenant-général comte de Thiard, le 10 mai 1788, dans le Palais pour exiger l'enregistrement des édits qui ôtaient au Parlement le droit de remontrances au roi. Des Rennais arrachèrent alors les écriteaux de la rue portant son nom et écrivirent : ''rue du Tartufe''. <ref> ''Les Rues de Rennes'', par Lucien Decombe-1882</ref> Dans cette rue, en 1790, le ''Café de l'Union'' était le rendez-vous des étudiants révoltés lors de la [[journée des Bricoles]].  
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