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Il est fusillé à La Maltière<ref>[[Butte des Fusillés de la Maltière]]</ref> le 17 septembre à 10 heures du matin, comme l'annonce la proclamation (Bekanntmachung) bilingue affichée en ville ce même jour et une autre affiche en noir et blanc superpose les deux versions de la proclamation. Le quotidien ''l'[[Ouest-Eclair]]'' du 19 septembre<ref>Ouest-Éclair du 19 septembre 1940, page 3http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k662103n/f3.image.langFR</ref> affichera la proclamation bilingue en haut de sa page de Rennes mais aussi dans toutes les éditions du journal pour valoir exemple. Marcel Brossier est le premier fusillé en Bretagne pour acte de sabotage après l'armistice, le cinquième sur toute la France<ref>Ont été fusillés avant lui : Karp Israël, le 27 août à Bordeaux pour s'être livré à des voies de fait contre le tambour-major d'une musique militaire allemande - Louis Frizot, 45 ans, dijonnais, le 31 août à Saint-Apollinaire - Louis Lallier, 25 ans, domestique agricole, le 3 septembre à Épinal, pour avoir coupé un câble - Pierre Roche, 19 ans, le 7 septembre pour un sabotage à Royan''.</ref>. Il est enterré au [[cimetière de l'Est]] à Rennes, mais comme il n’a pas de famille connue, sa tombe sombre dans l’oubli. Bien qu’elle porte la mention « Mort pour la France », sa tombe sera supprimée et ses restes mis dans la fosse commune. Son nom est gravé au [[Panthéon rennais]].
Il est fusillé à La Maltière<ref>[[Butte des Fusillés de la Maltière]]</ref> le 17 septembre à 10 heures du matin, comme l'annonce la proclamation (Bekanntmachung) bilingue affichée en ville ce même jour et une autre affiche en noir et blanc superpose les deux versions de la proclamation. Le quotidien ''l'[[Ouest-Eclair]]'' du 19 septembre<ref>Ouest-Éclair du 19 septembre 1940, page 3http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k662103n/f3.image.langFR</ref> affichera la proclamation bilingue en haut de sa page de Rennes mais aussi dans toutes les éditions du journal pour valoir exemple. Marcel Brossier est le premier fusillé en Bretagne pour acte de sabotage après l'armistice, le cinquième sur toute la France<ref>Ont été fusillés avant lui : Karp Israël, le 27 août à Bordeaux pour s'être livré à des voies de fait contre le tambour-major d'une musique militaire allemande - Louis Frizot, 45 ans, dijonnais, le 31 août à Saint-Apollinaire - Louis Lallier, 25 ans, domestique agricole, le 3 septembre à Épinal, pour avoir coupé un câble - Pierre Roche, 19 ans, le 7 septembre pour un sabotage à Royan''.</ref>. Il est enterré au [[cimetière de l'Est]] à Rennes, mais comme il n’a pas de famille connue, sa tombe sombre dans l’oubli. Bien qu’elle porte la mention « Mort pour la France », sa tombe sera supprimée et ses restes mis dans la fosse commune. Son nom est gravé au [[Panthéon rennais]].
[[Fichier:Avertissement_voies_ferr%C3%A9es.png|200px|right|thumb| l'occupant menace]]
[[Fichier:Avertissement_voies_ferr%C3%A9es.png|250px|right|thumb| l'occupant menace]]
Des coupures de câbles de l'armée allemande seront encore constatées le 23 décembre 1940 ainsi que les 22 février et 10 mars 1941, ces deux dernières rendant acquise à l’État allemand la somme d'un million de francs, consignée à titre d'amende. De nombreux sabotages de matériels auront lieu, notamment dans les chemins de fer. Les attentats continueront et, après le débarquement, l'occupant craindra avec raison les retards causés à l'acheminement de ses troupes vers le front de Normandie.
Des coupures de câbles de l'armée allemande seront encore constatées le 23 décembre 1940 ainsi que les 22 février et 10 mars 1941, ces deux dernières rendant acquise à l’État allemand la somme d'un million de francs, consignée à titre d'amende. De nombreux sabotages de matériels auront lieu, notamment dans les chemins de fer. Les attentats continueront et, après le débarquement, l'occupant craindra avec raison les retards causés à l'acheminement de ses troupes vers le front de Normandie.


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