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== Origines de Douarnenez <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> == | == Origines de Douarnenez <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> == | ||
[[Fichier:W1213.jpg|thumb|Loup de mer de Douarnenez'' par | [[Fichier:W1213.jpg|thumb|Loup de mer de Douarnenez'' par Géo-Fourrier. Carte postale n°4 de la série Armor, éditée en 1933 par les Ets Artistiques Parisiens. Coll. YRG'']] | ||
Douarnenez, chef-lieu de Canton du Finistère dans l’arrondissement de Quimper, à 22 km au Nord-Ouest de cette ville. | Douarnenez, chef-lieu de Canton du Finistère dans l’arrondissement de Quimper, à 22 km au Nord-Ouest de cette ville. | ||
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d) Tréboul au nord-ouest de l’actuelle ville, au nord-ouest de Pouldavid et séparée de Douarnenez par la rivière de Port Rhu. Avec ses plages elle est la zone résidentielle et touristique. Au XIXe siècle son port de pêche est florissant. En 1853-1855, les premières conserveries s’y installent et possèdent comme Douarnenez beaucoup de filatures. A cette époque et jusqu’en 1870, Douarnenez se trouve à l’étroit, Tréboul s’étend alors. En 1880, Tréboul devient commune indépendante. La gare y est construite pour recevoir la liaison ferroviaire Douarnenez-Quimper. En 1883-1885, on y construit le pont reliant Douarnenez à Tréboul. Le village s’étale alors mais l’insuffisance de ses installations portuaires incitent les pêcheurs à décharger au port du Rosmeur à Douarnenez. Tréboul résistera et continuera à s’accroître. A partir de 1950, Tréboul s’oriente vers le tourisme. | d) Tréboul au nord-ouest de l’actuelle ville, au nord-ouest de Pouldavid et séparée de Douarnenez par la rivière de Port Rhu. Avec ses plages elle est la zone résidentielle et touristique. Au XIXe siècle son port de pêche est florissant. En 1853-1855, les premières conserveries s’y installent et possèdent comme Douarnenez beaucoup de filatures. A cette époque et jusqu’en 1870, Douarnenez se trouve à l’étroit, Tréboul s’étend alors. En 1880, Tréboul devient commune indépendante. La gare y est construite pour recevoir la liaison ferroviaire Douarnenez-Quimper. En 1883-1885, on y construit le pont reliant Douarnenez à Tréboul. Le village s’étale alors mais l’insuffisance de ses installations portuaires incitent les pêcheurs à décharger au port du Rosmeur à Douarnenez. Tréboul résistera et continuera à s’accroître. A partir de 1950, Tréboul s’oriente vers le tourisme. | ||
[[Fichier:W1214.jpg|thumb|Jeune Femme de | [[Fichier:W1214.jpg|thumb|Jeune Femme de Douarnene ''par Géo-Fourrier. Carte postale n°3 de la série Breiz Gwechall (la Bretagne d'autrefois) éditée en 1934 par les Ets Artistiques Parisiens. Coll. YRG'']] | ||
Au XIXe siècle, la sardine, “ ce fameux poisson sans tête vivant dans l’huile ” et l’apparition de nouveaux procédés de conservation du poisson, ont profondément marqué la ville. A cette époque, 1 000 chaloupes approvisionnent jusqu’à 34 conserveries. Une activité intense et odorante anime toute la ville, entre les fabriques de filets, de boîtes métalliques et de Chantiers navals. Mais au début du XXe siècle la quasi-disparition de la sardine porte un coup sérieux à toute cette industrie florissante. Après une grève en 1905, une plus importante menée par les sardinières en 1924 marqua les esprits. Parmi le comité de grève on retrouve un certain Charles Tillon et aussi Daniel Le Flanchec fraîchement élu dans la commune. | Au XIXe siècle, la sardine, “ ce fameux poisson sans tête vivant dans l’huile ” et l’apparition de nouveaux procédés de conservation du poisson, ont profondément marqué la ville. A cette époque, 1 000 chaloupes approvisionnent jusqu’à 34 conserveries. Une activité intense et odorante anime toute la ville, entre les fabriques de filets, de boîtes métalliques et de Chantiers navals. Mais au début du XXe siècle la quasi-disparition de la sardine porte un coup sérieux à toute cette industrie florissante. Après une grève en 1905, une plus importante menée par les sardinières en 1924 marqua les esprits. Parmi le comité de grève on retrouve un certain Charles Tillon et aussi Daniel Le Flanchec fraîchement élu dans la commune. | ||
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