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[[Fichier:Bouet duhamel.jpg|left|thumb|400x400px|La rue Duhamel. Vue prise en venant de la rue Saint-Hélier. A gauche, le mur d'enceinte de la prison militaire et, dans le prolongement de la rue, les Moulins St-Hélier. Carte postale de Léon Bouet de 1899. Coll. YRG et AmR 44Z0023 ]]
[[Fichier:Bouet duhamel.jpg|left|thumb|400x400px|La rue Duhamel. Vue prise en venant de la rue Saint-Hélier. A gauche, le mur d'enceinte de la prison militaire et, dans le prolongement de la rue, les Moulins St-Hélier. Carte postale de Léon Bouet de 1899. Coll. YRG et AmR 44Z0023 ]]
[[File:Immeuble_odorico.JPG|250px|right|thumb|Immeuble Art-déco Odorico, à l'angle de l'avenue Janvier et de la [[rue Duhamel]] - (de Wikimedia Commons)]]
[[File:Immeuble_odorico.JPG|250px|right|thumb|Immeuble Art-déco Odorico, à l'angle de l'avenue Janvier et de la [[rue Duhamel]] - (de Wikimedia Commons)]]
La '''rue Jean-Marie Duhamel''', créée vers 1880 dans les terrains dits "[[La Californie]]", part de l'[[avenue Janvier]], à hauteur du [[lycée Émile Zola]], laisse à gauche les [[Moulins Logeais]] ou [[Moulins de Saint-Hélier]] et, tournant à 90°, passe à droite le long des arrières de l'immeuble de FR3 et de celui du [[Théâtre National de Bretagne]] (construit à l'emplacement de l'ancienne prison militaire), traverse la [[rue Saint-Hélier]] pour rejoindre l'avenue Janvier, à proximité de la [[place de la Gare]]. Cette partie de la rue Duhamel - son nom étant souvent abrégé - allant de l'avenue Janvier aux Grands Moulins de Rennes, était un ruisseau de dérivation qui reliait le moulin aux douves situées à l'est de la ville.


La '''rue Duhamel''', créée vers 1880 dans les terrains dits "[[La Californie]]", part de l'[[avenue Janvier]], à hauteur du [[lycée Emile Zola]], laisse à gauche les [[Moulins Logeais]]  ou [[Moulins de Saint-Hélier]] et, tournant à 90°, passe à droite le long des arrières de l'immeuble de FR3 et de celui du [[Théâtre National de Bretagne]] (construit à l'emplacement de l'ancienne prison militaire), traverse la [[rue Saint-Hélier]] pour rejoindre l'avenue Janvier, à proximité de la [[place de la Gare]]. Cette partie de la rue Duhamel, allant de l'avenue Janvier aux Grands Moulins de Rennes, était
L'édifice au n° 17, la minoterie ''Les grands Moulins de Rennes'', est implanté à l'emplacement de l'ancien moulin Saint-Hélier, visible sur les plans du 17e siècle qui appartenait à l'[[abbaye Saint-Georges de Rennes|abbaye Saint-Georges]]. Ce dernier fut agrandi d'une salle pour les moteurs par l'entrepreneur Badault, en 1929. Il faut lui associer la demeure du directeur de la minoterie, n°15, construite vers 1898, et le petit immeuble qui abrite les bureaux, au n°19, ancienne tannerie Fouéré, agrandi en 1930. Il s'agit d'un des principaux établissements industriels de la ville qui présente, outre l'intérêt majeur des innovations techniques liées à sa construction, celui d'être toujours en activité. L'immeuble au n°46, signé de l'architecte [[Jean Poirier]], est construit sur un axe visible sur le plan [[Ange de Léon des Ormeaux]] de 1861, dans le quartier des entrepreneurs. C'est un édifice majeur de l'architecte à Rennes, exceptionnel par la qualité de son décor, œuvre du mosaïste [[Isidore Odorico]]. L'architecte y installe ses bureaux, une salle d'exposition et un bureau de dessin, orientés vers l'avenue Janvier, sur laquelle se distribuent les appartements les plus prestigieux. L'immeuble est coté *** au plan local d'urbanisme.
un ruisseau de dérivation qui reliait le moulin aux douves situées à l'est de la ville.


L'édifice  au n° 17, la minoterie ''Les grands Moulins de Rennes'', est implanté à l'emplacement de l'ancien moulin Saint-Hélier, visible sur les plans du 17e siècle qui appartenait
Le nom de la rue a été donné en mémoire de :
à l'abbaye Saint-Georges. Agrandi d'une salle pour les moteurs, par l'entrepreneur Badault, en 1929. Il faut lui
associer la demeure du directeur de la minoterie, n°15, construite vers 1898, et le petit immeuble qui abrite les
bureaux, au n°19, ancienne tannerie Fouéré, agrandi en 1930. Il s'agit  d'un des principaux établissements industriels de la
ville qui présente, outre l'intérêt majeur des innovations techniques liées à sa construction, celui d'être toujours en
activité. L'immeuble au n° 46, signé de l'architecte [[Jean Poirier]],  est construit sur un axe visible sur le plan [[Ange de Léon des Ormeaux]]de 1861, dans le quartier des entrepreneurs
. C'est un édifice majeur de l'architecte, à
Rennes, exceptionnel par la qualité de son décor, oeuvre du mosaïste [[Isidore Odorico]]. L'architecte y installe ses
bureaux, une salle d'exposition et un bureau de dessin, orientés vers l'avenue Janvier, sur laquelle se distribuent
les appartements les plus prestigieux. l'immeuble est coté *** au plan local d'urbanisme.
 
Le nom de la rue a été donné en mémoire de :


== Jean-Marie-Constant Duhamel ==
== Jean-Marie-Constant Duhamel ==
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(5 février 1797, Saint-Malo - 29 avril 1872, Paris).  
(5 février 1797, Saint-Malo - 29 avril 1872, Paris).  
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Ancien élève de l'Ecole Polytechnique, Duhamel y enseigne à partir de 1830, où il est élu professeur titulaire de la chaire d'analyse en 1834, puis de celle de mécanique. Il est réputé pour la qualité de ses cours.
Ancien élève de l’École Polytechnique, Duhamel y enseigne à partir de 1830, où il est élu professeur titulaire de la chaire d'analyse en 1834, puis de celle de mécanique. Il est réputé pour la qualité de ses cours.


Elu en 1840 membre de l'Académie des sciences il en est président pendant l'année 1862.
Élu en 1840 membre de l'Académie des sciences, il en est président pendant l'année 1862.


De 1844 à 1851, il est directeur des études à l'École polytechnique. À partir de 1851, il occupe de nouveau la chaire d'analyse à l'École polytechnique. Il devient en 1871 professeur à la Faculté des sciences de Paris.
De 1844 à 1851, il est directeur des études à l'École polytechnique. À partir de 1851, il occupe de nouveau la chaire d'analyse à l'École polytechnique. Il devient en 1871 professeur à la Faculté des sciences de Paris.
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