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[[Fichier:Cuirassier_blesse_1914.jpeg|200px|right|thumb|Carte postale de 1914 : mise en scène d'un infirmier au secours d'un cuirassier blessé]]
[[Fichier:Cuirassier_blesse_1914.jpeg|200px|right|thumb|Carte postale de 1914 : mise en scène d'un infirmier au secours d'un cuirassier blessé]]
Le 3 août après-midi, le 24e dragons embarque "au bout de la plaine Saint-Hélier, près du pont Villebois-Mareuil" et le 5 c'est au tour du 41e RI : "il a traversé la ville en plusieurs groupes que précédaient la musique ou les tambours et clairons. Nos braves pioupious dont le visage reflétait le calme, un calme joyeux et résolu, ont été salués par les vivats de la foule".  Et le  7e régiment d'artillerie est partiellement parti dans la nuit. L'''Ouest-Eclair'' du 9, qui titre en première page que Colmar et Mulhouse sont prises, annonce que la veille la 10e batterie du 5e régiment d'artillerie a défilé avec ses canons fleuris dans les principales rues de la ville avant de gagner la gare et que ses hommes qui chantaient ''la Marseillaise''  ont été acclamés  à maintes reprises.<ref>[[Rennes d'histoire et de souvenirs]] quatrains 40 et 41</ref>
Le 3 août après-midi, le 24e dragons embarque "au bout de la plaine Saint-Hélier, près du pont Villebois-Mareuil" et le 5 c'est au tour du 41e RI : "il a traversé la ville en plusieurs groupes que précédaient la musique ou les tambours et clairons. Nos braves pioupious dont le visage reflétait le calme, un calme joyeux et résolu, ont été salués par les vivats de la foule".  Et le  7e régiment d'artillerie est partiellement parti dans la nuit. L'''Ouest-Eclair'' du 9, qui titre en première page que Colmar et Mulhouse sont prises, annonce que la veille la 10e batterie du 5e régiment d'artillerie a défilé avec ses canons fleuris dans les principales rues de la ville avant de gagner la gare et que ses hommes qui chantaient ''la Marseillaise''  ont été acclamés  à maintes reprises.<ref>[[Rennes d'histoire et de souvenirs]] quatrains 40 et 41</ref>
===Le communiqué===
Les Rennais se bousculent avidement avenue de la Gare devant le siège du ''Nouvelliste'', où sont affichées les dépêches en provenance de Paris, de Londres, et devant la mairie où elles sont placardées sur deux tableaux noirs. L’''Ouest-Éclair'' publie chaque jour en première page « le communiqué officiel de l’après-midi ».  Les nouvelles officielles n’apprennent rien ou pas grand-chose, et, en fait, elles alarment car on  les sait tronquées, voire truquées, instruments du « bourrage de crânes » ; elles donnent l’occasion à certains Rennais de semer la panique, ce dont le journal se fait l’écho par la lettre d’une Rennaise qui répercute les commentaires défaitistes qu’elle a entendus.  C’est le début du temps des « bobards ». L’incrédulité exprimée est perçue comme du  pessimisme et ce dernier peut être traduit en défaitisme, délit passible des tribunaux et la presse relatera quelques cas.
===La presse censurée===
===La presse censurée===


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