3 171
modifications
Aucun résumé des modifications |
(relecture) |
||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
[[Fichier:Rennes St Louis face Cite juin 2013.jpg|thumb | [[Fichier:Rennes St Louis face Cite juin 2013.jpg|thumb|Partie de la rue Saint-Louis au nord de la [[rue des Innocents]].]] | ||
[[Fichier:001 (3).jpg|left|thumb | [[Fichier:001 (3).jpg|left|thumb|Rue Saint-Louis, en montant vers la place Sainte-Anne, début XXe siècle. Coll. YRG et AmR 44Z0974 ]] | ||
La '''rue Saint-Louis''' est une rue du centre ville de Rennes allant de la [[place Sainte-Anne]] au nord au [[carrefour Jouaust]] au sud, parallèlement et à l'ouest de la [[place des Lices]]. | La '''rue Saint-Louis''' est une rue du centre ville de Rennes allant de la [[place Sainte-Anne]] au nord au [[carrefour Jouaust]] au sud, parallèlement et à l'ouest de la [[place des Lices]]. | ||
Elle remplace un ancien chemin qui allait au 15e siècle de l'église Saint-Aubin au [[Bourg-l'Evêque]]. | Elle remplace un ancien chemin qui allait au 15e siècle de l'église Saint-Aubin au [[Bourg-l'Evêque]]. | ||
[[Fichier:Hotel quatre boeufs.jpg|left|thumb | [[Fichier:Hotel quatre boeufs.jpg|left|thumb|L'Hôtel des Quatre Bœufs dans le bas de la rue Saint-Louis. Coll. YRG et AmR 44Z1365]] | ||
En [[1659]], elle reçoit le nom de rue Neuve-Saint-Louis, nom de l'église du couvent fondé à cet endroit par les religieux Minimes et démoli à la Révolution, remplacé ensuite par la maison religieuse des Dames de Saint-Thomas de Villeneuve. Après l'assassinat à Paris du conventionnel Le Pelletier de Saint-Fargeau, la rue porta un temps le nom de Le Pelletier. Elle porta à la fin du 18e siècle le nom de ''rue Saint-Aubin'', et sa partie est celui de ''rue du Séminaire''<ref>''Les rues de Rennes'', par Lucien Decombe. Alphonse Le Roy éditeur, 1892.</ref>. | En [[1659]], elle reçoit le nom de rue Neuve-Saint-Louis, nom de l'église du couvent fondé à cet endroit par les religieux Minimes et démoli à la Révolution, remplacé ensuite par la maison religieuse des Dames de Saint-Thomas de Villeneuve. Après l'assassinat à Paris du conventionnel Le Pelletier de Saint-Fargeau, la rue porta un temps le nom de Le Pelletier. Elle porta à la fin du 18e siècle le nom de ''rue Saint-Aubin'', et sa partie est celui de ''rue du Séminaire''<ref>''Les rues de Rennes'', par Lucien Decombe. Alphonse Le Roy éditeur, 1892.</ref>. | ||
Ligne 14 : | Ligne 14 : | ||
[[Les Amis du Patrimoine rennais]] ont observé qu'il ne serait pas judicieux d’éliminer ou de masquer ces traces qui font découvrir également une magnifique charpente et des décors anciens de la chapelle des Eudistes. La Ville va réaliser un équipement petite enfance dans la salle du jeu de paume pour laquelle une demande de classement aux monuments historique est en cours et la charpente sera visible, les cloisonnements intérieurs s'arrêtant à une hauteur adéquate. Une extension abritera un pôle associatif. | [[Les Amis du Patrimoine rennais]] ont observé qu'il ne serait pas judicieux d’éliminer ou de masquer ces traces qui font découvrir également une magnifique charpente et des décors anciens de la chapelle des Eudistes. La Ville va réaliser un équipement petite enfance dans la salle du jeu de paume pour laquelle une demande de classement aux monuments historique est en cours et la charpente sera visible, les cloisonnements intérieurs s'arrêtant à une hauteur adéquate. Une extension abritera un pôle associatif. | ||
[[File:Hôtel de Cicé, Rennes.jpg|thumb | [[File:Hôtel de Cicé, Rennes.jpg|thumb|Hôtel de Cicé.]] | ||
Au numéro 11, s'élève l'hôtel Marot de la Garaye, construit vers [[1675]], à toit mansardé et fenêtres à encadrement de pierres de taille. Il appartint au couple Marot de la Garaye, lui apothicaire et chirurgien, elle infirmière, qui se retira en son château de Taden, soignant les malades et indigents. Au n° 13, au coin de la petite [[rue des Innocents]], on lève le nez pour admirer un magnifique toit en forme de fine carène renversée. | Au numéro 11, s'élève l'hôtel Marot de la Garaye, construit vers [[1675]], à toit mansardé et fenêtres à encadrement de pierres de taille. Il appartint au couple Marot de la Garaye, lui apothicaire et chirurgien, elle infirmière, qui se retira en son château de Taden, soignant les malades et indigents. Au n° 13, au coin de la petite [[rue des Innocents]], on lève le nez pour admirer un magnifique toit en forme de fine carène renversée. | ||
Ligne 37 : | Ligne 37 : | ||
<references/> | <references/> | ||
[[Catégorie:Voie de Rennes|Saint-Louis]][[Catégorie:Quartier 1 : Centre]][[Catégorie:Rue de Rennes|Saint-Louis]] | [[Catégorie:Voie de Rennes|Saint-Louis]] | ||
[[Catégorie:Quartier 1 : Centre]] | |||
[[Catégorie:Rue de Rennes|Saint-Louis]] | |||
{{Commons|lien=Category:Rue Saint-Louis (Rennes)}} | {{Commons|lien=Category:Rue Saint-Louis (Rennes)}} |
modifications