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ingénieur des Ponts et Chaussées | ingénieur des Ponts et Chaussées | ||
(1790 - 1866) | (Saint-Germain-Le-Gaillard (Manche) 1790 - 1866) | ||
Jeune ingénieur des Ponts et Chaussées passionné par l'évolution de l'énergie vapeur et de l'énergie hydraulique, Jacques Frimot établit en 1822 à Landerneau (Finistère), près de l'arsenal de Brest qui doit être son principal client, un établissement de construction de machines à vapeur de conception très innovante. Encouragé d'abord par les administrateurs de l'arsenal de Brest, qu'il équipe de ses premières machines à vapeur, destinées à l'épuisement des bassins de construction navale, Frimot élabore par la suite un modèle de machine marine à haute pression totalement inédit. Mais il avait poussé sans doute trop loin et trop vite les capacités techniques de son temps car ses travaux, pourtant soutenus par le physicien François Arago, ne sont pas reconnus à leur juste valeur et il est brutalement mis à l'écart en 1835. La marine de la Restauration, fragilisée par l'instabilité de ses ministères, était alors peu réceptive au progrès technique national auquel elle apportera tant par la suite.<ref> | Jeune ingénieur des Ponts et Chaussées passionné par l'évolution de l'énergie vapeur et de l'énergie hydraulique, Jacques Frimot établit en 1822 à Landerneau (Finistère), près de l'arsenal de Brest qui doit être son principal client, un établissement de construction de machines à vapeur de conception très innovante. Encouragé d'abord par les administrateurs de l'arsenal de Brest, qu'il équipe de ses premières machines à vapeur, destinées à l'épuisement des bassins de construction navale, Frimot élabore par la suite un modèle de machine marine à haute pression totalement inédit. Mais il avait poussé sans doute trop loin et trop vite les capacités techniques de son temps car ses travaux, pourtant soutenus par le physicien François Arago, ne sont pas reconnus à leur juste valeur et il est brutalement mis à l'écart en 1835. La marine de la Restauration, fragilisée par l'instabilité de ses ministères, était alors peu réceptive au progrès technique national auquel elle apportera tant par la suite.<ref>Catherine Abeguilé-Petit, « Machinisme à vapeur et innovation dans la marine sous la Restauration : l’affaire de l’ingénieur Frimot (1790-1866) », Revue historique des armées, 246 | 2007, 100-109. </ref> | ||
== Note et références == | == Note et références == |
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