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Passés les premiers jours après la libération, jours de liesse mais aussi de vindicte contre les « collabos » dont certains sont malmenés, des femmes tondues ou marquées de goudron, la prise en main par le Comité départemental de libération va avoir pour résultat de mettre de l’ordre dans la rue et à l’abri les citoyens accusés à raison, parfois à tort, de collaboration avec l’occupant, allant de la collaboration économique, « horizontale » pour des femmes, à la dénonciation de résistants ou à la collaboration armée aux côtés de la police ou de l’armée allemande, mais pour ce dernier type de collaboration, les principaux responsables ont fui dans les fourgons de leurs maîtres. Le comité de libération instruit des cas en liaison avec le préfet et agit comme un groupe de pression, limitant ses ambitions à l'épuration.<ref> ''L'Ille-et-Vilaine'' dans Buton P. et Guillon J-M, par M.-H. Butler et J. Sainclivier</ref> | Passés les premiers jours après la libération, jours de liesse mais aussi de vindicte contre les « collabos » dont certains sont malmenés, des femmes tondues ou marquées de goudron, la prise en main par le Comité départemental de libération va avoir pour résultat de mettre de l’ordre dans la rue et à l’abri les citoyens accusés à raison, parfois à tort, de collaboration avec l’occupant, allant de la collaboration économique, « horizontale » pour des femmes, à la dénonciation de résistants ou à la collaboration armée aux côtés de la police ou de l’armée allemande, mais pour ce dernier type de collaboration, les principaux responsables ont fui dans les fourgons de leurs maîtres. Le comité de libération instruit des cas en liaison avec le préfet et agit comme un groupe de pression, limitant ses ambitions à l'épuration.<ref> ''L'Ille-et-Vilaine'' dans Buton P. et Guillon J-M, par M.-H. Butler et J. Sainclivier</ref> | ||
Une douzaine d’exécutions auront lieu, telle celle d’un collaborateur, par | Une douzaine d’exécutions auront lieu, telle celle d’un collaborateur, par un peloton de gendarmes, photographiée à Rennes, dans "l'enfer" du [[ parc du Thabor]], par un reporter, Hines, du service d’information des Etats-Unis ( U.S.I.S), le 21 novembre 1944, neuf jours avant la mise en place de la Cour de justice à Rennes. Le lendemain Edouard Germonprez, condamné à mort pour trahison, informateur du SD, est exécuté. Car à Rennes, l'installation de la Cour de justice aura été tardive, plus d'un mois en moyenne après les installations des mêmes cours. Aussi le commissaire de la République exhorte-t-il les organisations de Résistance à empêcher les excès. | ||
[[Fichier:Execution_de_collabo_21novembre1944-1.jpg|200px|right|thumb|Photo par un reporter américain USIS (United States Information Service) prise " à l'instant où les balles d'un peloton d'exécution français atteignent un Français qui a collaboré avec les Allemands - Hines"]] | [[Fichier:Execution_de_collabo_21novembre1944-1.jpg|200px|right|thumb|Photo par un reporter américain USIS (United States Information Service) prise " à l'instant où les balles d'un peloton d'exécution français atteignent un Français qui a collaboré avec les Allemands - Hines"]] | ||
[[Fichier:Ordre_republicain.jpeg|200px|left|thumb|Appel du Commissaire régional Le Gorgeu à "l'ordre républicain"<ref> ''Défense de la France'' du 13 août 1944</ref>]] | [[Fichier:Ordre_republicain.jpeg|200px|left|thumb|Appel du Commissaire régional Le Gorgeu à "l'ordre républicain"<ref> ''Défense de la France'' du 13 août 1944</ref>]] |
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