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La rue de Paris actuelle qui se trouvait à l'extérieur des remparts de la ville, portait alors à cette époque le nom de [[Rue Hüe]], Hux ou Hus. Il avait été dit que ce nom fut donné pour un certain Jehan Hux qui, vers [[1485]], ce riche bourgeois aida l'introduction de l'imprimerie à Rennes et favorisa grâce à son argent, l'installation du premier atelier de typographie. Or cette voie était déjà connue depuis au moins [[1261]]. Hus, est la forme moderne de Hugues, au moyen-âge Hus, Hux et parfois Huon étaient des prénoms et sont devenues depuis des patronymes. | La rue de Paris actuelle qui se trouvait à l'extérieur des remparts de la ville, portait alors à cette époque le nom de [[Rue Hüe]], Hux ou Hus. Il avait été dit que ce nom fut donné pour un certain Jehan Hux qui, vers [[1485]], ce riche bourgeois aida l'introduction de l'imprimerie à Rennes et favorisa grâce à son argent, l'installation du premier atelier de typographie. Or cette voie était déjà connue depuis au moins [[1261]]. Hus, est la forme moderne de Hugues, au moyen-âge Hus, Hux et parfois Huon étaient des prénoms et sont devenues depuis des patronymes. | ||
[[Fichier:Octroi_rue_de_paris.jpeg|150px|left|thumb|L'ancien bureau d'octroi à l'angle de la rue de Paris et de la rue de Chateaudun]] | [[Fichier:Octroi_rue_de_paris.jpeg|150px|left|thumb|L'ancien bureau d'octroi à l'angle de la rue de Paris et de la rue de Chateaudun]] | ||
La rue Hue fut le siège d'une manufacture de faïence fondée en 1749 et qui fabriqua jusqu'en 1790. | La rue Hue fut le siège d'une manufacture de faïence fondée en 1749 et qui fabriqua jusqu'en 1790. | ||
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À l'emplacement des volées d'escalier précédées par la cascade descendant du [[ parc du Thabor]], s'allongeait, construite en 1661 sur plans de Pierre Corbineau l'imposante façade du ''couvent des Catherinettes'', de l'ordre dominicain de la réforme de Sainte-Catherine, suivant les doctrines jansénistes et interdit en 1769. Le bâtiment servi ensuite de Petit séminaire puis d'hôpital général à partir de 1793. L'édifice fut détruit en 1900 après l'ouverture de l'hôpital de Pontchaillou. | À l'emplacement des volées d'escalier précédées par la cascade descendant du [[ parc du Thabor]], s'allongeait, construite en 1661 sur plans de Pierre Corbineau l'imposante façade du ''couvent des Catherinettes'', de l'ordre dominicain de la réforme de Sainte-Catherine, suivant les doctrines jansénistes et interdit en 1769. Le bâtiment servi ensuite de Petit séminaire puis d'hôpital général à partir de 1793. L'édifice fut détruit en 1900 après l'ouverture de l'hôpital de Pontchaillou. | ||
L'imprimerie Oberthür compta jusqu’à 1 300 employés. Construits en [[1870]], [[1883]], et [[1900]] respectivement par les architectes rennais [[Jean-Baptiste Martenot]], [[Frédéric Jobbé-Duval]], et [[Charles Coüasnon]], les bâtiments sont constitués de deux halles ateliers parallèles reliées entre elles par deux corps de bâtiment. Ils furent transformés en parc d’affaires inauguré en juillet [[1989]]. Le président de Mac-Mahon avait visité l'usine en août 1874.<ref>[[Le maréchal-président de Mac-Mahon à Rennes]]</ref> | |||
Au n° 71 on peut apercevoir un hôtel particulier en forme de pavillon construit à la fin du 19e siècle par l'architecte Julien Ballé pour un sir W. Codrington, précédé d'un jardin arboré avec orangerie construite en 1898 et avec belvédère sur rue. L'hôtel va malheureusement céder la place à un immeuble de 17 logements. | |||
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